jeudi 28 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 3




Si vous n'avez pas encore lu le début de l'aventure, nous vous suggérons de lire le premier et le deuxième jour avant l'article qui suit.

La confiture n’est pas meilleure que la veille pour notre second déjeuner à Québec. Nous nous activons un minimum, histoire de plier bagages et d’effectuer dans les temps le check-out à l’accueil de l’auberge. Lorent est un peu tendu : ses maintes vérifications ne le rassurent pas puisqu’il s’obstine à croire qu’il oublie quelque chose. Pète un coup machine, la chose à ne pas dire...

Notre première étape de la journée n’est pas très loin de la ville de Québec. Nous arrivons en fin de matinée à la chute de Montmorency. Le site est superbe et le soleil présent, ça cartonne! La chute en elle-même est impressionnante, quelque soit l’angle de vue choisi. Cette fameuse cascade est d’ailleurs environ 30 mètres plus haute que les célèbres chutes du Niagara. Le tout est bien aménagé puisqu’il est possible de contourner la chute grâce à un ponton de bois, des escaliers à flanc de colline et même un téléférique qui s’avèrera un peu trop coûteux. 

Dans les escaliers, nous croisons Lara, Belge rencontrée la veille, qui effectue la visite avec les touristes de l’auberge. Les photographes du groupe s’en donnent à coeur joie pour figer le décor, de près, de loin, très proche de la chute où ça mouille pas mal ou encore à travers un arc-en-ciel dompté par B3n le magicien. 



Suite à un pari collectif stupide, nous effectuons la remontée des 487 marches (peut-être plus en fait :)) au pas de course. B3n et moi commençons l’escalade un peu vite! Tout le monde arrive finalement en haut à bout de souffle, et galère et merde, oh merde. Nous reprenons nos esprits et la voiture en direction de St Joachim et de la Baie St-Paul.




Le guide d’Antoine est formel, le Canyon St-Anne est une escale indispensable! Une fois le GPS programmé, il est temps de suivre sa douce voix à accent québecois. Après un bon moment à avoir testé plusieurs adresses, sentiers, routes barrées et forêts (où K ira se soulager à son tour, pour le plus grand bonheur des gardes forestiers qui passaient par là), nous décidons d’abandonner cette visite introuvable. La prochaine direction à prendre est St-Joachim, que le guide de Antoine définit comme attractive de par son église (nous verrons plus tard que le rédacteur de ce guide ne sniffe pas que de la farine).
Quelques kilomètres de route et un panneau fait son apparition: “Canyon St-Anne”, une chance! Malheureusement, le prix par personne pour y avoir accès étant de 11,50$, nous ne verrons jamais ce fameux canyon! (surtout après les chutes de MontmoNascimo Coreman
rency).
L’arrivée a St-Joachim fait réagir tout le monde de la même façon: “Ici, c’est le bled dans lequel on passe AVANT d’arriver à St-Joachim?”. Et non, ce bled (misérable, si je puis me permettre), C’EST St-Joachim. Evitons les préjugés et faisons un tour histoire de nous faire notre propre opinion... et donc, cette ville est ce que nous avons vu de plus paumé jusque là! On passe tout de même devant une église relativement...normale... et quelques cahutes/restaurants où nous décidons de ne pas nous arrêter, la priorité est maintenant de quitter ce trou à rat! Ovation à Antoine qui nous dira quelques kilomètres plus loin “Ah, en fait c’était l’intérieur de l’église qu’il fallait voir!“ (bravo Machine)... Tant pis, sortons-nous de là!

Ayant quelques heures de retard sur le dîner, tout le monde a faim (et surtout moi), c’est le moment de se diriger vers la ville de Baie St-Paul. Nous y trouvons un restaurant nommé L’Orange qui nous propose un gros choix de plats pour des prix très raisonnables. K et Benoît tentent la tartiflette, Chafouin et moi restons classiques sur un bon Hamburger-salade-frite et Antoine craque, ce sera une Poutine pour lui! Les quantités restent assez faibles (sauf pour Chafouin et moi). Ce repas aura été jouissif, et plus encore car il m’aura permis de recharger la batterie de mon appareil photo.


Si vous ne vous l’êtes pas encore dit: oui, les Québecois mettent le préfixe “Saint” devant presque tous les noms de ville et tous les noms de rue!




Après un délicieux dîner, nous cherchons à atteindre la plage de la Baie-Saint-Paul, ce qui ne fut pas une mince affaire étant donné les travaux sur la route principale. Ah oui, nous tenons à signaler que nous nous demandons si des élections n’ont pas bientôt lieu au Canada, parce qu’il y a des travaux ABSOLUMENT PARTOUT !
Quoiqu’il en soit, nous arrivons, à force de bravoure et de sagacité, à trouver  un chemin menant à la plage. Sur celui-ci, nous voyons des espèces de radeaux construits avec des gros tonneaux. Peut-être un concours de radeau avec gros tonneaux !? Nous n’en saurons jamais rien...
La plage est très agréable, du sable,  des petites vagues d’eau légèrement salée (Ben a testé...), des dessins dans le sable, et José qui s’en va faire une balade en solitaire le long de l’eau pendant que nous faisons de stupides photos. Nous supposons qu’il est allé se soulager, mais il nous assure que non. Vu ce que nous sentirons le soir même, nous avons tendance à le croire...




Courageux que nous sommes, nous marchons jusqu’au bout de la jetée (à 20 mètres) pour admirer la vue. C’est beau.



Nous reprenons ensuite la route vers la deuxième auberge de jeunesse. Vu l’heure tardive, nous décidons de suivre l’instinct de survie de notre GPS et de suivre la route la plus directe, sans faire escale à Tadoussac comme c’était initialement prévu. Vu qu’il commence à faire noir, nous n’aurions de toute façon rien vu !
Notre fidèle Tom Tom nous propose donc un sympathique trajet de deux bonnes heures à travers des forêts et des montagnes. La route, que nous avons surnommé pour l’occasion “route de la mort” est sinueuse et, à l’occasion, fort pentue, ce qui ne semble pas ravir la boîte paresseuse de notre Yaris en mousse. En outre, nous ne croiserons pour ainsi dire pas une âme ce qui nous amènera d’ailleurs à penser que nous nous trouvions à ce moment dans le trou du cul du monde. Enfin, peu importe, moi je m’amuse bien ! Nous profitons également d’un rapide arrêt pipi pour aller faire mumuse avec la neige se trouvant sur les bas-côtés. C’est trop le fun !


Nous arrivons ensuite enfin à Chicoutimi, la ville où se trouve l’auberge, que le guide d’Antoine décrit avant tout comme “une ville très vivante, tant d’un point de vue culturel que par l’animation de ses cafés et restaurants”. Effectivement, nous n’allions pas être déçus !
En ce qui concerne notre auberge, la Maison Price, le style est assez différent de celle de Québec. Tout d’abord, elle ne comporte pas 3000 chambres comme c’était le cas de cette dernière. Les chambres ne sont plus privées et les douches sont ainsi communes. Nous nous verrons attribuer une chambre pour nous seuls, ce qui n’est d’ailleurs pas plus mal. Après coup, on a en effet eu du mal à imaginer comment des gens extérieurs à notre groupe de demeurés auraient pu résister plus de deux minutes au mélange de chaos et de débilité régnant dans notre salle. Et aussi aux pets de Lorent...



Une fois sur place à Chicoutimi nous nous installons dans notre chambre commune (3 lits superposés et un lit simple) .Les auberges de jeunesse Québecoises sont décidément très sympas.




Après un copieux repas très sain au McDonald, nous (les mecs, les vrais) décidons de partir à la recherche d’un bar... Au bout d’1h30 de marche nous rentrons à l’auberge sans avoir trouvé de quoi nous sustenter.. En effet les seuls bars que nous avons croisés étaient dans l’ordre: un piano bar fermé, un bar qui semblait sympa mais uniquement fréquenté par des quinquagénaires et un bar karaoké ou chantait une seule personne...
Du coup Lorent, Antoine et Crhistophe partent en voiture afin d’acheter quelques bières au couche tard sorte de station service / nighshop. Mais le vendeur a refusé de nous vendre de l’acoloo sous prétexte qu’il était trop tard... Décidément Chicoutimi est une ville qui bouge.
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