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vendredi 12 novembre 2010

Rôti à la ukrainienne

Dure, dure journée que ce jeudi 11 novembre ! Pour cause de congé, deux membres de la team Caribou ont mis leur cerveau en mode pause (enfin, encore plus que d'habitude j'entends...) tandis que le troisième partait consciencieusement rejoindre son bureau qui ne connait apparemment pas la notion de jour de repos. On vous laisse de soin d'identifier qui est qui...

Après avoir revisité un grand classique du cinéma moderne, K et moi sommes partis au centre ville à la recherche de maillots de bain pour Antoine et moi afin d'aller à la piscine le lendemain. Tels deux vieux emmerdeurs, nous avons pris soin de prendre le métro bondé à l'heure de pointe, histoire que les gens qui rentrent du boulot et des cours aient encore moins de place pour eux.

Nous arrivons ensuite au classique Centre Eaton où nous commençons notre quête d'élégants moule-bites. Celle-ci s'avèrera malheureusement bien vaine puisqu'en dehors de bikinis pour femmes, qui nous seront vraisemblablement de peu d'usages, nous ne trouvons que dalle. Nous ne sortons néanmoins pas du centre les mains vides. Nous avons investis dans un paquet de Jelly Belly (ça ressemble à des dragées surprise de Bertie Crochue) qui s'avèrent ne pas être dégueulasses du tout. J'ai investi dans une nouvelle chemise qui, je vous l'accorde, ne me sera d'aucune utilité dans une piscine. K, quant à elle, a fait la bonne affaire en ressortant une nouvelle fois chez Garage avec un petit haut lui ayant coûté la somme astronomique de 6,32 $ !







En passant, nous avons aperçu un stand dédié entièrement à Kinect, la nouvelle caméra qui détecte les mouvements pour Xbox 360. Les gens qui l'essayaient avaient l'air assez idiots.



Sur la rue Ste-Catherine, nous passons par un cinéma pour nous renseigner sur l'achat de billets pour aller voir Harry Potter la semaine prochaine puis faisons un arrêt chez Urban Outfitters où K s'extasie devant tout un tas de goodies inutiles et donc indispensables.

Mais le gros morceau de cette journée sera bien évidemment l'ultra attendu souper rôti chez Lorent et Ben qui nous était promise depuis des lustres. Au passage, nous en profitons pour apporter à Lorent ses cadeaux d'anniversaire avec un jour d'avance. Celui-ci semble avoir particulièrement apprécié le cintre et le tube de colle.

Nous avons donc droit en apéritif à un paquet de Doritos déjà entamé suivi en entrée par d'excellents nuggets au poulet. Nous passons ensuite au repas principal, le fameux rôti. Bien aidé par la deuxième casserole qu'il avait demandé à K d'apporter (ou pas, ça c'est pour le batteur électrique !!!), Ben s'est affairé en cuisine pour nous préparer une petite purée et des haricots. Enfin, en dessert, nous nous voyons proposer à peu près 3000 variétés de parfums de glace Häagen-Dazs.  La toujours pointilleuse Kathleen fera d'ailleurs justement remarquer que parmi tous ces goûts, on n'en trouve pas un seul au fruit ! Enfin, les Ukrainiens ne s'étaient en effet "pas foutu de notre gueule" et l'ensemble du repas était très bon.

Il est désormais temps pour nous de rentrer chez nous, accompagnés cette fois de deux personnes supplémentaires. Lorent passera en effet une bonne partie de la nuit à potasser du XML avec Antoine tandis que Kim, elle aussi très intéressée par ce formidable langage, ne pourra résister à l'envie d'étendre ses connaissances informatiques. Bien mal lui en a pris puisqu'au réveil, elle nous avouera avoir passé une bonne partie de sa nuit à s'être pris des coups de pied de la part de K...

dimanche 31 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 4







Si vous n'avez pas encore lu le début de l'aventure, nous vous suggérons de lire le premier, le deuxième et le troisième jour, avant l'article qui suit.




Le petit déjeuner à l’auberge est bien moins “industriel” qu’à Québec: crêpes, croissants, vraie confiture.. Bien plus intime et convivial qu’à Québec.
Nous reprenons donc la route en direction du lac St-Jean où nous trouvons une sympathique plage, propice à une bataille sur rondin.








Une fois la bataille de rondin terminée et ma victoire écrasante proclamée, notre choix se porte sur une colline qui semble plus enfoncée dans le lac. Il nous faut cependant quelques kilomètres (en voiture, je vous rassure!) avant de trouver la bonne route. Cependant, la route en question termine dans l’allée de garage d’un particulier. Fort heureusement se trouve une piste cyclable à proximité que nous empruntons (à pied, cette fois) au plus grand bonheur de tout le monde. La perspective d’une promenade à flanc de colline s’impose d’elle-même (d’où nous pourrons prendre quelques clichés assez uniques, notamment le shooting photo de Benoit en plein coming-out). 




Nous pouvons enfin profiter de la vue des mouettes posées sur l’eau et de leur concerto, véritable mix entre meute de chien et poulailler industriel. Au bout d’une quinzaine de minutes à marcher dans un champ de maïs mou comme du beurre, seuls les 3 vaillants hommes du groupe décident d’aller jusqu’au bout de la colline, où nous aurons probablement la meilleure vue de la journée. Machine est content, tout roule!






Le retour à la voiture se fait plus pénible, surtout lorsque Benoit prend l’intelligente décision de lancer des espèces d’oursins sur les vêtements de tout le monde (et notamment dans mes cheveux, ce qu’il finira par regretter amèrement tout au long de la journée). Une chose à dire, le poil à gratter faisait pâle figure face à ces saloperies d’oursins qui grattent


"Benoit, t'es qu'un connard !"
Après cette superbe promenade ensoleillée sur la rive du Lac St-Jean, nous reprenons la voiture vers Saguenay. Pause midi au Subway, une première pour Christophe et moi. Verdict: bon, cher et sans doute un peu plus sain que nos classiques McDo et autres BurgerKing.
Sur la route, nous n’écoutons pas du Raphael mais le live de Daft Punk. J’apprécie moyennement :p
Petite pause à La Baie pour un premier aperçu du fjord du Saguenay et plus précisément de son immense baie à cet endroit, logique. Un chouette peye accepte de nous photographier devant ce joli décor avant de continuer la descente du Saguenay. La première partie de la route est d’ailleurs de toute beauté! Mais j’empiète déjà sur le paragraphe de Christophe et m’arrête donc ici pour aujourd’hui.



Nous nous dirigeons ensuite vers le Cap Trinité, une nouvelle trouvaille d’Antoine le guide. Celui-ci en profite pour prendre le volant de la voiture et relègue ainsi Lorent sur la banquette arrière, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Avec sa carrure en forme de slip, l’espace réservé aux épaules des deux autres occupants se trouve réduit à peau de chagrin et nécessite des efforts digne d’un contorsionniste confirmé pour pouvoir trouver une position confortable. Et, sans vouloir en rajouter une couche sur le sujet, il y a aussi un souci d’ordre olfactif...
A peine arrivé au fameux cap, K est déjà aux anges et s’extasie devant la quantité de GROS CAILLOUX (oui, en majuscules, c’est important) qui s’offre devant elle. Il ne faut pas attendre plus d’une minute avant qu’elle ne commence à les escalader, telle le preux chevalier singe. Une fois redescendue, nous nous retrouvons avec Ben et Antoine sur les bords du fjord de Saguenay. La vue est vraiment magnifique et le calme qui y règne est assez sidérant. Il est grand temps d’entamer une séance photo-frime.





Après avoir bien pris le temps d’immortaliser nos tronches d’andouilles et s’être extasiés devant un petit écureuil qui nous balançait des bouts d’hélicoptères grignotés du haut d’un arbre, une inquiétude s’empare soudainement de nous : nous réalisons en effet que cela fait au moins vingt bonnes minutes que Lorent n’est plus avec nous ! Nous commençons à nous demander si nous n’allons pas le retrouver au fond d’une vieille crevasse.
Cinq minutes d’investigation plus tard, nous retrouvons la taupe du groupe à proximité du parking où se trouvait la voiture. Parti dans le sens opposé du groupe, José s’était aventuré seul dans les bois et venait de passer la dernière demi-heure à tourner en rond en nous cherchant tout en beuglant nos noms.
Afin de fêter nos retrouvailles, nous effectuons nous aussi un rapide petit tour dans la forêt, avec Lorent comme leader étant donné qu’il connaissait désormais l’endroit comme sa poche...

Les jambes fatiguées et les cartes SD pleines de photos à faire jalouser tata Fernande et cousin Hubert, nous retournons à l’auberge à une heure raisonnable (19h30) et nous posons dans notre confortable chambre pour glander un moment. Ce moment passé, nous avons faim et avons dans l’idée d’élargir notre connaissance diététique des fast food en essayant un PFK (KFC là où ils ne traduisent pas tout).
Arrivés là-bas, l’ambiance est un peu lourde, et nous ne remarquerons que 5 minutes plus tard que c’est parce que nous sommes entrés 10 minutes avant la fermeture. La grosse serveuse semble ennuyée mais nous sert gentillement tout de même. Le verdict : bof.
De retour à l’auberge, la team ukrainienne s’en va au Couche Tard chercher des bières et du Coca pendant que Antoine et moi entamons un superbe PUZZLE ! Le temps que Ben et José reviennent, nous avons terminé les bords et nous nous en contenterons. 


Nous remontons tous les 5 dans la chambre où nous passons la soirée avec un jeu où nous apprendrons des trucs et des machins vachement drôles. L’histoire retiendra que Moumou a fait brûler une église en étant petit et que José aurait voulu être notaire. De la PURE RIGOLADE je vous dis !

lundi 11 octobre 2010

Un dimanche tranquille, un peu cher et avec un gros bout de taupe dedans

Tout comme hier, ce dimanche a commencé en calme puisque nous nous réveillons aux alentours de 10h30. Enfin, en ce qui concerne Antoine et moi en tout cas, K s'étant vaillamment éveillée deux heures plus tôt pour converser avec son frère, qui ne ce sera d'ailleurs jamais pointé... Notre fée du logis est très déçue !

La matinée est marquée par la création par K d'une affiche pour un spectacle. Celle-ci a été réalisée à la demande du père d'Antoine. Elle devait à la base être l'oeuvre de son fils, notre cher Moumou donc, mais ce dernier ayant prévu d'utiliser Word pour sa confection, la graphiste du groupe a immédiatement proposé son aide afin d'éviter la perspective de cet odieux crime visuel. Au passage, nous profitons de l'exposition incroyable que nous offre cette tribune pour faire un peu de pub pour le spectacle.

Elle n'est pas définitive mais déjà fort jolie. Notamment dans ce ton taupe.

L'après-midi est déjà bien entamée lorsque nous nous apercevons qu'il est trop tard pour entreprendre une quelconque visite. La plupart des trucs touristiques ont en effet la fâcheuse habitude de fermer à 17h, nous nous réserverons donc le Centre des sciences pour un prochain jour. Histoire d'être un peu constructifs, et surtout parce qu'on n'a plus rien à bouffer, nous mettons en branle une expédition vers le Métro.

Cette dernière aura ainsi permis de tester notre aptitude à performer dans l'exercice du Juste Prix. K a en effet fourni une première évaluation de notre caddie à 60$ CA. Je l'ai immédiatement corrigée en lui indiquant que l'on devait "certainement en avoir pour environ 75$ CA". ET BAM ! 95 $ CA à payer au final. Nous avons géré. Et nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls puisqu'Antoine a profité de notre passage à la caisse pour aller se racheter du crédit Fido, emportant avec lui un des sacs prévus pour ranger les courses...

Très motivé, Antoine a ensuite décidé de partir courir un peu. Il a cette fois choisi de longer le pied du Mont-Royal jusqu'à rejoindre le parc Jeanne Mance. Cette petite promenade lui aura en outre permis de tomber sur un rassemblement de gens jouant du tam tam dont on nous avait déjà parlé auparavant. Antoine l'a décrit, je cite, comme "un regroupement de hippies qui tapent sur des cafetières mais très sympathique quand même".

Ayant prévu d'inviter quelques personnes chez nous afin de fêter mon anniversaire avec un jour d'avance (mon anniversaire est donc le 12 octobre, notez-le, c'est important, plus important que tous vos autres trucs pourris en fait), K envisage de réaliser quelques délicieux petits gâteaux au chocolat pour épater et régaler la galerie. En bons flemmards, nous comptons sur le batteur électrique promis par Ben pour éviter de devoir nous péter les bras à faire monter les oeufs en neige. Nous partons donc récupérer le précieux ustensile, sans Antoine qui a choisi de rester pour travailler sur du code. Miam.

Alors là, accrochez-vous. Nous avons en effet eu droit à la plus belle tauperie de la semaine. Sans aucun doute possible. Je vous laisse la photo du fameux "batteur électrique", cela suffira amplement. On félicite tous bien fort notre pote Ben.

Un très beau fouet, comme vous pouvez le constater !


Sur le chemin du retour, K et moi passons notre temps en nous projetant dans le futur et en émettant des hypothèses quant aux prénoms des futurs enfants de notre petit groupe. Nous souhaitons donc chaleureusement la bienvenue aux petites et petits :

  • Tiësto et Sheik Elias
  • Maria et Ferrari Goffart
  • Mbark et Serge Moulart
  • Lorie et Ramzy Leclercq
  • Dijkstra Lempereur
  • Barney Desmet
  • Martini et Copacabana Gilain
  • Adeline et Maximilien Wilfart
  • Baliste Coremans
  • Pierre-Yves Cordy
  • Camel, Gitane et Simon Hainaut
  • Stella Benats  

dimanche 10 octobre 2010

Sortie entre (sans-)amis

En bonne journée de week-end, ce samedi n'a commencé pour nous que vers 11h du matin, heure à laquelle nous émergeons tous les 3.
Conversations skype, prises de nouvelles, petits-déjeuners, douches, glande sur internet... la fin de la matinée se passe "en calme". Nous en profitons pour faire nos lessives (3, quand même).

Après un dîner tardif et un rangement de vêtements propres et chauds, nous voilà partis pour le Vieux-Port. Le programme est le suivant : les filles descendent à la Place d'Armes pour aller jeter un oeil à l'hôtel dans lequel ses parents logeront lors de leur visite, tandis que je m'arrête à Berri UQAM pour aller jeter un coup d'oeil chez DeSerres, magasin de bricolage.
Nous partons donc pour prendre le métro.

Comme vous pouvez le voir, c'est l'automne... Oui oui... très joli oui...
Métro assez calme jusqu'à Lucien L'Allier, ou des dizaines de petites filles déguisées en princesses avec des oreilles de Minnie montent avec leurs maman. Apparement, Disney on ice fait un carton. Je lâche les filles et descend deux stations plus loin... pour RIEN, car, ici, à Montréal, à 17h, le samedi, les magasins ferment... Ahah. Chou blanc donc pour moi, et retour au métro pour aller retrouver les deux autres au Vieux Port.

On s'achète une queue de castor chacun, et on traîne un peu dans un super magasin de gadgets trop cools en attendant 19h.

Pommes-cannelle
Chocolat aux noisettes
19h ? Mais, pourquoi ? (me direz-vous).

Et bien tout simplement parce que José nous a envoyé un message disant "Sherbrooke, 19h. Sans retard si possible".

Ce qu'il y a de bien, c'est que José est à cheval sur les horaires.
Le but du rendez-vous : retrouver un pote à José qui a (semble-t'il) ameuté toute une populasse pour décider d'un plan pour Halloween. Nous nous retrouvons donc à l'Abreuvoir, un bar relativement sympathique mais qui a l'air un peu vide. Nous faisons connaissance avec quelques personnes dont Guillaume, Gwen et Johann (désolée, je n'ai pas retenu le nom des autres), ainsi qu'avec l'écran géant qui   retransmet en direct le match opposant les Canadiens de Montréal et les Pingouins de Pittsburgh.

la déco...
La soirée se passe très bien. Nous découvrons avec bonheur que nous ne sommes pas les seuls à avoir un peu de mal à rencontrer des Montréalais, ni à avoir des difficultés pour rechercher des activités sportives. Avec délice, nous retrouvons le plaisir de l'affond, mais seulement pour un instant, car comme le disait Voltaire, "Toujours du plaisir n'est pas du plaisir". Des cris enthousiastes nous font tourner la tête, et nous découvrons 1) que le bar s'est rempli, on ne sait pas trop quand, on ne sait pas trop comment, 2) que les Canadiens gagnent 3 à 2. Yeah.
Moumou apprécie le pichet de 3.8 litres, tout en mettant son verre sur sa tête.
Moumou se rend compte qu'il n'est pas le seul a s'être fait cougné en achetant un gsm en bouteilles d'eau
En bref et en résumé, nous avons passé une très bonne soirée. Faire la connaissance de personnes fort sympathiques nous fait changer d'air ! Nous avons adoré, mais l'appel du métro s'est trop vite fait sentir. Merci donc à José, pour nous avoir invité, à Guillaume, pour avoir invité José, à tous les autres gens présents, dont nous avons apprécié la compagnie, ainsi qu'à la serveuse, pour les délicieux pilons de poulet épicés.


jeudi 30 septembre 2010

Déluge à Montréal, c'est le Nord...

Mon horloge interne ayant fonctionné presque à merveille ce matin, je quittais l'appartement silencieux vers 9h. En sortant, je croise Thomas, un de nos voisins toulousains, qui m'accompagne jusqu'à l'unif. Il étudie ce trimestre à la Poly (tout comme nos vieilles connaissances), et est donc dans le même campus que moi (la Poly étant rattachée à l'UdeM). Thomas est étouffé de boulot pour le moment, je n'ai donc pas l'outrecuidance d'aborder mon horaire peinard actuel :)

Durant la matinée, je continue ma lecture d'articles scientifiques soporifiques passionnants traitant de MNav et autres algorithmes relatifs aux mesures de la navigabilité des sites web. Je peux enfin les dévorer sur papier ! Je profite de cette occasion pour remercier mes deux spécialistes préférés de la théorie des jeux, qui ont eu la brillante idée d'acquérir une imprimante la semaine dernière.

J'ai moins de mal que la veille pour arriver à l'heure au rendez-vous fixé à 13h30 pour tous les chercheurs du DIRO. Il s'agit en fait d'un "Cake meeting" très sympa et non d'une conférence abordant par exemple les Profiles UML. Je note cependant que le café était meilleur au BV ;)

Ma concentration post-gâteau au chocolat est moindre étant donné le match nerveux qui me tient en haleine cette après-midi. J'aurais d'ailleurs dû m'abstenir car les mauves sont bien pâles et le but de Split à la 96e minute de jeu m'anéantit pour de bon.
Énervé par la colère, je ne tarde pas en rentrer dès 16h30, puisqu'il est prévu d'aller à l'agence avant qu'elle ne ferme. Il pleut. Au passage, je me fais gauler par mon promoteur lors de ma fuite hâtive et dracher violemment le temps du trajet retour. Et oui, il pleut.

Moumou mouillé
Nous passons retirer de l'argent avant de prendre le métro direction St Laurent. Nous retrouvons facilement l'agence et réglons donc le loyer d'octobre.

Mon Yoshi, c'est le plus beau de tous les Yoshis !

Peu après, Lorent et B3n nous rejoignent pour une petite sortie shopping dans le Montréal souterrain. Seule K craque pour un joli t-shirt puis B3n fond pour un t-shirt dédié à la Triforce de Zelda, dégoté dans un magasin où mes compagnons de route sont aux anges à la vue des nombreux gadgets Nintendo proposés. Je suis pour ma part un peu circonspect mais vous savez maintenant que j'ai été élevé sans console et au grand air... Encore bravo Fred, et merci.

Oserai-je leur avouer que ce joli logo ne me dit que dalle ?
Nous en profitons aussi pour effectuer un petit détour jusqu'au Future Shop où B3n doit s'acheter une mini-clé USB. Les dix minutes de marche dans la Rue Ste Catherine sous la pluie diluvienne sont l'occasion de remercier les gentils parents de K qui nous ont laissé leurs parapluies avant de reprendre l'avion.



Un Burger King pour les uns ou des nouilles au poulet pour K nous rassasient, au plus grand plaisir de Lorent, l'éternel affamé, qui s'enfile un Triple Whopper.
Nous quittons le Centre Eaton vers 21h. Le dernier trajet à pied entre la station de métro et notre appart s'apparente au déluge. Les parapluies ne sont pas suffisants pour garder mon futal ne fût-ce qu'à moitié sec... K se plaint d'avoir les pieds mouillés, moi aussi, mais depuis 3h déjà. Il pleut toujours donc. Enfin rentrés, presque séchés, nous transformons la salle de bain en salle de séchage improvisée !

Si nous puons demain, ça peut s'expliquer.


A bientôt!

Le bonheur.

Levés ce matin à une heure assez matinale, nous nous étonnons de voir la table du petit déjeuner vide. 
Voilà. 
Ca y était. 
Moumou avait réussi à nous supporter pendant près d'un mois, mais là, il n'en pouvait plus, il ne nous aimait plus, il ne voulait plus mettre la table pour nous.

Etonnés, nous passons néanmoins une matinée habituelle à travailler sur la théorie des jeux (à deux sur un seul livre, on peut le dire, c'est chiant) et à nous plaindre de la taille de LaTex sur Mac. Rien de bien passionnant donc : la moitié de notre journée ce résume en une phrase.

Vers 12h30, un bruit se fait entendre dans le couloir : c'est Moumou qui rentre ! Celui-ci n'avait pas eu le temps ce matin de se faire un petit panier repas, et pour cause : réveillé à 9h00, il s'est dépêché pour ne pas manquer une conférence à 9h30. Le bonheur donc : Moumou ne nous hait pas (encore), il n'a juste pas eu le temps de manger ce matin (le pauvre poupou !). 
Bien inspiré, il décide de ne pas attendre Lorent la taupe et Ben le maladroit pour manger. Nous nous délectons de délicieuses tartines en sa compagnie, tout en écoutant quelques génériques de dessins animés, hymnes de notre enfance (à Chafouin et moi en tout cas... Antoine ayant apparemment été mieux éduqué au grand air, plutôt que devant la télévision. Bravo Frédéric !)

Une heure plus tard, le couple le plus sexy de la planète arrive avec ses sandwichs de chez Subway. Lorent se cure les dents à pleine main. Normal.

Il nous laisse en prime un adorable petit tas de miettes.

Après une autre scéance de travail, nous nous décidons à aller faire les courses : le papier toilette se fait rare, et la boite à charcuterie se vide. En plus, il n'y a plus de sparadraps pour protéger mes petits petons.

Heureusement, nous trouvons des sparadraps Scooby-Doo. Je vais tout de suite mieux !
Depuis hier, de plus, Christophe s'étant métamorphosé en Mr Ronchonchon, nous décidons de nous rendre à Pèrpèt-les-Bains (comprenez Henri Bourassa) pour aller lui chercher ses baskets. Il en trouve. A sa taille. Nous sommes tous très contents.

Au retour, Moumou est là (dans son superbe tee-shirt Devoxx, soulignons-le), et nous commençons à nous préparer pour manger. Fishsticks, patates et tomates au menu. Trop bien. Je sais. Sur internet, José nous fait savoir que nous avons rendez-vous à 20h à Berri-UQAM. Sachant qu'il est déjà 19h20, que nous n'avons pas encore mangé, et qu'il faut minimum 30 minutes de métro, nous rigolons un petit peu.

Enfin bref, arrivés à Berri-UQAM à 20h30, nous retrouvons Ben, Kim, son ami, et José... ah ben tiens non, celui-ci à la flemme et ne veux pas bouger ses fesses. Peu importe, nous voilà repartis à une station de métro de là, à St-Laurent, d'où nous rejoignons la salle "Juste pour rire" où se tient l'exposition World Press Photo 10.



Au premier étage, nous découvrons les photos de différents évènements ayant marqué le quotidien de Montréal ces derniers temps. A l'étage suivant, la même chose mais pour les photos plus internationales. Certaines sont belles, certaines font peur, certaines choquent, certaines font sourire... 
Nous avons à peine le temps de passer chaque photo en revue qu'il est déjà 22h20 et qu'une charmante demoiselle nous signale que la salle va très bientôt fermer. Conclusion : 8$ relativement bien investis. 
Il n'y a pas beaucoup d'intérêt à décrire ce que nous avons vu plus en détail, les photos parlent beaucoup mieux d'elles-même.

Nous reprenons le métro, et nous voilà donc de retour à l'appartement. 

J'écoute le bruit du métro. Christophe pense que je dors.
Il y a encore pas mal de monde dans le métro à 22h30
Cet article pourrait s'arrêter ici si Florence Goffart n'était pas née. En effet, celle-ci ayant insisté pour avoir "des photos avec des têtes", nous avons fait, spécialement pour elle, un récit-photo de notre après-midi, que nous vous offrons à tous ci-dessous. Enjoy.

Christophe prend sa veste.
Christophe ferme la porte
Christophe devant la maison
Christophe devant la tour de l'université de Montréal 
Christophe attend le métro
Christophe à Jean Talon
Christophe dans le métro
Christophe est impatient d'arriver chez Tennis Zone
Christophe a trouvé des chaussures à sa taille.
Christophe est vachement content. Ses chaussures sont juste "Wow".
Christophe aime son pote Antoine.
A demain pour de nouvelles aventures !

PS : une ampoule vient de pêter et de tomber par terre. Le cul est toujours dans la lampe. Nous avons peur.