Le matin d'hier ne fut pas des plus agréables. Levés aux aurores pour assister à la relance sur internet des derniers billets du mois de novembre des Canadiens, nous nous rendons compte, avec misère, qu'il est impossible de nous rendre à un seul des matchs à 3, à moins de payer plus de 150$ chacun. Nous quittons donc la salle d'achat virtuelle avec cette super nouvelle pour commencer la journée.
Site pourri : check !
A travers les fenêtres, nous avons l'impression que le déluge va noyer Montréal tant l'eau semble tomber, et c'est sans compter le vent qui fait dangereusement vaciller les arbres. Pour une fois, on ne se plaint pas trop de ne pas avoir à sortir.
Temps pourri : check !
Nous comptons sur un bon petit déjeuner pour nous remettre d'aplomb pour attaquer la journée, mais tout ce qu'on nous offre, c'est une vieille pâte de lait caillé qui tombe sur les Kellog's comme ça : "Plof."
Lait pourri : check !
Qu'à cela ne tienne, nous prenons le taureau par les cornes et attaquons notre travail : Christophe essaye sans succès de comprendre un texte obscurement trouvé dans les méandres de la toile sur un sujet, qui, de loin, pourrait être légèrement apparenté à ce que nous étudions. Il abandonne bien vite l'idée de perdre son temps sur le texte pourri (check !), et s'attaque à la rédaction d'un début de texte latex/état de l'art sur les web services tandis que je fais de même à propos de la théorie des jeux. Tout cela jusqu'à l'arrivée de Moumou, notre sauveur, complêtement mouillé par la tempête !
Pour la soirée, nous avions, à la base, comme plan d'aller tester la poutine à "La Banquise", mais, d'après José le Bourru, vu la réputation de l'endroit, il vaut mieux y aller en semaine.
Soit, nous mangeons de simples pâtes tranquillement chez nous après un petit peu d'exercice, et nous mettons en route vers le St-Elizabeth (dont on vous a déjà parlé plusieurs fois). Juste avant de partir, petite vérification de la boîte aux lettres : c'est la fête ! 3 lettres ! Et pas une seule pub ! Par contre tout est pour Christophe, Antoine et moi sommes très tristes.
Nous serions arrivés au bar saints et saufs si Chafouin n'avait pas lourdement fait tomber son pied dans une énorme flaque, noyant sa chaussure, et éclaboussant Moumou par la même occasion. Je rigole beaucoup.
Nous finissons notre journée dans le bar où nous parlons de sujets et d'autres, bientôt rejoints par Ben, et un peu plus tard par Gwen et son amoureux Ange. Nous leur faisons un peu peur avec notre description du bunker, après leur avoir fait peur en les invitant dans un café de violeurs, mais à part ça, tout se passe bien.
Nous envoyons valser le métro et ses restrictions horaires de la ligne bleue pour profiter un peu plus de nos nouvelles connaissances. Nous reprenons donc le dernier métro orange vers 1h00 et nous arrêtons à Snodown, d'où nous marchons jusqu'à la maison. Sur le chemin, Moumou s'arrête 10 minutes pour soulager un besoin pressant, nous croisons l'hôpital général juif, ainsi que la station côte ste catherine, qui nous aurait éviter de marcher 20 minutes si on avait écouté les conseils d'Antoine. + 10 points d'orientation Flanders.
C'est ainsi que se termine notre journée, en partie bien pourrie, mais au final intéressante.
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samedi 16 octobre 2010
samedi 9 octobre 2010
Le Chili arrache, la Boréale soigne
Je n'étais pas le seul à être matinal ce vendredi, comprenez par "matinal" un réveil délicat vers 8h suivi d'un départ précipité pour le DIRO une heure après. Plaignez-moi.
K et Chris devaient en effet rencontrer leur promoteur fantôme à 10h30 à l'Unif Concordia. J'ai ouï dire que ce dernier les avait finalement reçu entre deux réunions, avant un face-à-face dans l'escalator et après le cadeau pourJosette Mireille. Toujours selon les rumeurs, la présentation était de qualité (comme prévu), Fantomas persiste à se faire passer pour une taupe (comme prévu) et les accès aux labos ne sont toujours pas réglés (quelle surprise).
Pour ma part, je tentais vaille que vaille d'intégrer différents algorithmes de calcul d'importance relative dans mon projet afin d'affiner l'analyse de la navigabilité des sites web. Je ne suis pas encore au bout de mes peines mais ça progresse. Et puis, comme disait Virgile, souvenons-nous que le travail acharné et l'extrême indigence triomphent de tout.
Le chili con carne a failli m'être fatal lors du souper mais je résiste aux épices mexicaines en m'abreuvant jusqu'à plus soif. Je dois dire que ça piquait un peu, que je transpirais un peu mais je me suis tout de même resservi. C'était risqué mais pas mauvais ;)
Nous retournons dans la soirée jusqu'à notre nouveau bar fétiche de la Rue Sainte Élisabeth.
La cour extérieure est aujourd'hui fermée, nous prenons donc place à l'intérieur. Le bar est moins bondé que lors de notre premier passage mais c'est néanmoins quasiment rempli. La Boréale dorée ne vaut toujours pas notre bonne bière belge bien goûtue mais se laisse boire. K déguste un Baden Baden avant de tenter la Rousse, mais reste blonde rassurez-vous.
Notre tentative de changer de place à la vue des confortables banquettes matelassées est bien vaine. La serveuse nous expliquant qu'il fallait au moins s'y tenir à une demi-douzaine... Salope! Revenus à notre table initiale, nous remarquons que trois gonzesses sont maintenant installées à l'endroit ciblé. Salopes! La soirée se passe tout de même très bien, sans abus. Le petit goût des épices est définitivement passé.
Nous rentrons vers minuit chez nous.
Tchaw tchaw.
K et Chris devaient en effet rencontrer leur promoteur fantôme à 10h30 à l'Unif Concordia. J'ai ouï dire que ce dernier les avait finalement reçu entre deux réunions, avant un face-à-face dans l'escalator et après le cadeau pour
Pour ma part, je tentais vaille que vaille d'intégrer différents algorithmes de calcul d'importance relative dans mon projet afin d'affiner l'analyse de la navigabilité des sites web. Je ne suis pas encore au bout de mes peines mais ça progresse. Et puis, comme disait Virgile, souvenons-nous que le travail acharné et l'extrême indigence triomphent de tout.
Le chili con carne a failli m'être fatal lors du souper mais je résiste aux épices mexicaines en m'abreuvant jusqu'à plus soif. Je dois dire que ça piquait un peu, que je transpirais un peu mais je me suis tout de même resservi. C'était risqué mais pas mauvais ;)
Nous retournons dans la soirée jusqu'à notre nouveau bar fétiche de la Rue Sainte Élisabeth.
Une ruelle de violeurs. On ne vous avait pas menti. |
La cour extérieure est aujourd'hui fermée, nous prenons donc place à l'intérieur. Le bar est moins bondé que lors de notre premier passage mais c'est néanmoins quasiment rempli. La Boréale dorée ne vaut toujours pas notre bonne bière belge bien goûtue mais se laisse boire. K déguste un Baden Baden avant de tenter la Rousse, mais reste blonde rassurez-vous.
Notre tentative de changer de place à la vue des confortables banquettes matelassées est bien vaine. La serveuse nous expliquant qu'il fallait au moins s'y tenir à une demi-douzaine... Salope! Revenus à notre table initiale, nous remarquons que trois gonzesses sont maintenant installées à l'endroit ciblé. Salopes! La soirée se passe tout de même très bien, sans abus. Le petit goût des épices est définitivement passé.
Nous rentrons vers minuit chez nous.
Tchaw tchaw.
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mercredi 6 octobre 2010
Il est minuit 30 et nous écrivons enfin l'article d'aujourdhui.
Journée aussi passionnante qu'hier : nous l'avons passée à travailler. Nous sommes néanmoins particulièrement fiers de vous annoncer que nous avons accompli une première mondiale dans l'histoire de l'humanité. Nous avons en effet réalisé un thème Beamer (comprenez PowerPoint version LaTeX pour les geeks scientifiques) qui ne brûle pas les yeux. Qui ne pue pas le rat mort non plus. Il est tard, excusez notre prose quelque peu buccolique. Quoi qu'en dise José le bourru.
L'arrivée de Moumou sonnant la fin de notre dure journée d'intense labeur, nous nous décidons à aller faire quelques courses, le pot de tartinade au chocolat (comprenez Nutella) se rapprochant dangereusement de la limite du vide.
De retour, je m'atèle à préparer le repas, qui s'avèrera être tout pourri. La salade avait trop de vinaigrette, le four avait cramé les 3/4 des frites aux patates douces, et les fishsticks... restent des fishsticks... Bref. Heureusement que le souper d'hier était bon, car la moyenne a dangereusement baissé aujourd'hui.
20h15, il est l'heure pour nous de nous mettre en route, ayant comme plan de tester le pub que Meriem nous avait conseillé lors de notre rencontre : le Ste Elizabeth, rue Ste Elizabeth. Comme elle l'avait souligné, l'aspect extérieur est pourri : on dirait une ruelle à viols. Toutefois, confiants quant à son jugement, nous décidons de perséverser et de pénétrer dans la batisse. Bien nous en a pris. Le lieu se révela en effet fort trop cool. Nous découvrons, en plus des sympathiques tables et fauteuils de cuir, une cour intérieure-extérieure-dehors charmante mais bondée. Nous trouvons place sur une grosse planche près d'une chauffe-truc en l'air. Il faisait donc très bon.
Quelques bières et sex on the beach plus tard, il est déjà l'heure d'intercepter le dernier métro (de justesse !!!) pour regagner notre humble demeure, au grand bonheur de nos vessies. L'histoire retiendra mon sprint sur les 250 derniers mètres.
En conclusion : c'était bien.
PS : Christophe a perdu sa seringue sur le chemin du retour, mais José a promis de lui prêter la sienne demain, à moins qu'il ne soit trop occupé avec Boubiloubou.
PSS : les serveuses étaient très généreuses, comprenez-le comme vous voudrez
PSSS : Christophe ne connait rien du tout à comment s'habiller mais il était très joli ce soir. Je me demande qui a bien pu choisir une chemise si saillante...
L'arrivée de Moumou sonnant la fin de notre dure journée d'intense labeur, nous nous décidons à aller faire quelques courses, le pot de tartinade au chocolat (comprenez Nutella) se rapprochant dangereusement de la limite du vide.
De retour, je m'atèle à préparer le repas, qui s'avèrera être tout pourri. La salade avait trop de vinaigrette, le four avait cramé les 3/4 des frites aux patates douces, et les fishsticks... restent des fishsticks... Bref. Heureusement que le souper d'hier était bon, car la moyenne a dangereusement baissé aujourd'hui.
20h15, il est l'heure pour nous de nous mettre en route, ayant comme plan de tester le pub que Meriem nous avait conseillé lors de notre rencontre : le Ste Elizabeth, rue Ste Elizabeth. Comme elle l'avait souligné, l'aspect extérieur est pourri : on dirait une ruelle à viols. Toutefois, confiants quant à son jugement, nous décidons de perséverser et de pénétrer dans la batisse. Bien nous en a pris. Le lieu se révela en effet fort trop cool. Nous découvrons, en plus des sympathiques tables et fauteuils de cuir, une cour intérieure-extérieure-dehors charmante mais bondée. Nous trouvons place sur une grosse planche près d'une chauffe-truc en l'air. Il faisait donc très bon.
Quelques bières et sex on the beach plus tard, il est déjà l'heure d'intercepter le dernier métro (de justesse !!!) pour regagner notre humble demeure, au grand bonheur de nos vessies. L'histoire retiendra mon sprint sur les 250 derniers mètres.
En conclusion : c'était bien.
PS : Christophe a perdu sa seringue sur le chemin du retour, mais José a promis de lui prêter la sienne demain, à moins qu'il ne soit trop occupé avec Boubiloubou.
PSS : les serveuses étaient très généreuses, comprenez-le comme vous voudrez
PSSS : Christophe ne connait rien du tout à comment s'habiller mais il était très joli ce soir. Je me demande qui a bien pu choisir une chemise si saillante...
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