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dimanche 7 novembre 2010

Papas et mamans à Montréal

Comme vous avez pu le constater, il n'y a pas eu beaucoup d'articles au cours de ces derniers jours, et pour cause, nos parents à Antoine et moi ont choisi de nous rendre visite en la belle cité de Montréal. Mais ça, vous le savez sans doute déjà...

Par un heureux hasard, ils sont tous les quatre arrivés le même jour, le jeudi 4 novembre. L'occasion est donc trop belle et nous décidons donc de les inviter à venir goûter à la succulente cuisine de notre chef privée K afin de leur éviter la pénible tâche de trouver de quoi se sustenter après avoir passé sept heure le cul serré dans un avion.

Pour la peine, nous avions sortis nos plus beaux atouts : des verres en plastique du Dollarama pour servir servir l'apéro et le digestif, une belle nappe pour couvrir la table et des serviettes pour s'essuyer la bouche.

Une bien belle table

Leur vol ayant atterri en temps et en heure, les parents d'Antoine rejoignent notre humble demeure aux alentours de 19h30. Les miens, confirmant par la même occasion l'origine de mon gène de la poisse, ne débarquent que vers 21h, leur avion ayant subi une bonne heure et demi de retard !

Les chips et le crémant engloutis, nous passons finalement à table où nous dégustons les délicieux mets concoctés par K, avec comme entrée des épluchettes. Tout le monde semble apprécié, malgré le fait que nos parents aient déjà mangé à plusieurs reprises dans l'avion. Le désormais célèbre crumble aux pommes servi en dessert fait d'ailleurs une fois de plus l'unanimité ! Nous en profitons au passage pour goûter le cidre de glace : c'est pas mauvais mais rien de transcendant ! 

Nos parents nous ont apportés du chocolat de chez nous. Ca fait plaisir, bordel !


Nos parents commencent à accuser le décalage horaire et nous quittent pour rejoindre leurs hôtels respectifs. Mes parents n'ayant pas encore goûté aux joies du métro, K et moi les accompagnons jusqu'à leur lieu de résidence. Au vu de l'heure avancée, nous loupons notre correspondance lors du retour et sommes contraints de nous taper la fin du trajet à pieds. Ah oui, j'avais oublié de préciser qu'il faisait vraiment dégueulasse ce jour-là et que, par conséquent, nous avons marché sous la pluie. C'était pas marrant.

Le lendemain, tandis que Moumou s'en va au boulot, K et moi passons la journée avec mes parents à visiter les quartiers de Montréal. Nous entamons notre périple par la rue Saint-Denis. La météo est toujours aussi naze, comme ont pu le constater mes parents après s'être aventurés seuls sous la pluie avant notre arrivée à la recherche d'un parapluie. Sans succès soit dit en passant.

L'heure du repas approchant, nous nous dirigeons vers le centre Eaton et faisons découvrir à papa et maman l'espèce de cantine du rez-de-chaussée dont nous vous avions déjà parlé. Mes parents semblent apprécier leurs mets chinois tandis que nous optons pour un classique mais toujours aussi efficace Subway.

Nous enchaînons ensuite en nous baladant dans le centre. La première étape consiste en un petit tour dans le magasin Game Buzz, accompagné de la scandaleuse liste de cadeaux réclamés de ma soeur.

On est tous d'accord, c'est scandaleux...

...enfin bon, les voilà quand même tes goodies !


Le centre Eaton bouclé, nous passons à la place Montréal Trust où un gros sapin de Noël a été installé. Nous constatons également, un peu dégoûtés, que le Dollarama de ce centre semble plus fourni que celui près de chez nous. Damned !



La journée touriste se poursuit et nous choisissons de sortir des centres pour aller prendre l'air (humide) et remonter tranquillement la rue Saint-Catherine, bien armés de nos parapluie. Comme par hasard, nous faisons un détour et arrivons au pied du Centre Bell. Toujours par pur hasard, nous sommes amenés à entrer dans le fan shop des Canadiens. J'en ressors avec un sympathique tshirt, tout comme K d'ailleurs. Nous sommes donc presque tous parés pour le match du 1er décembre, Moumou étant le dernier à devoir faire un investissement. Ou bien se retrouver par hasard dans le magasin avec ses parents... Mon père commence alors à avoir soif et mal aux pieds et réclame une pause café. Il en profitera d'ailleurs pour déguster une bière locale dont j'ai oublié le nom.

L'après-midi touchant à sa fin, nous raccompagnons mes parents jusqu'au métro. Ils nous donnent rendez-vous à tous les trois le soir même pour nous inviter au restaurant. Moumou étant malheureusement très people et sollicités également par ses parents, seuls K et moi irons et dégusterons un pizza. Antoine savourera quant à lui des moules-frites très typiques. La team caribou se réunira donc le soir même la panse bien pleine.

La journée du samedi matin sera pour sa part entièrement consacrée à l'occupation de nos parents respectifs. Antoine et les siens visiterons la rue Saint-Denis et l'avenue Mont-royal tandis que K et moi ferons visiter le Vieux port aux miens. Il a beau ne plus pleuvoir, le temps est assez frais et contraste assez nettement avec le climat ensoleillé que nous avions rencontré lors de nos premières découvertes de l'endroit. Le coin semble d'ailleurs assez désert et le magasin de queues de castor étant fermé, mes parents n'auront pas l'occasion de goûter à cette délicieuse crasse. Nous avons aussi droit à une explication sur ce qu'est la désormais classique fibrose kystique qui nous accompagne lors de tous nos déplacements en métro.

Maman, tes photos, elles sont pas top !


Nous dînons dans un steakhouse ma foi fort agréable, mis à part pour ce qui est du tragique épisode du tips de 5$ non rendu, et nous dirigeons ensuite vers la station Bonaventure. Mon père y a en effet repéré un magasin vendant des bottes résistant à des températures très froides, de mémoire -600°, qu'il veut absolument ramener en Belgique pour épater ses petits copains chasseurs. K en profitera pour s'asseoir sur des poufs pas très jolis et s'extasier devant les appâts pour la pêche.



La fin de journée approchant, nous entamons une ultime visite, désormais accompagnés par Moumou le Superguide, de l'oratoire Saint-Joseph. Il s'agit d'ailleurs également d'un inédit pour K et moi vu que nous n'y avions jamais mis les pieds ! La nuit tombant, nous jouissons d'une très belle vue sur un Montréal éclairé. C'est de toute beauté !



Enfin, ce dimanche, la team caribou se sépare une nouvelle fois. Antoine part avec ses parents en voiture dans les Laurentides tandis que K et moi donnons rendez-vous chez nous aux miens afin d'aller nous balader sur le Mont-Royal et plus précisément le cimetière Notre-Dame-Des-Neiges. Le Superguide n'étant plus là, nous finissons par nous paumer et décidons de faire de demi-tour après avoir tout de même marcher une bonne heure dans ce très bel endroit. 



Moi, sur les traces de ma famille (casse-dédi à Raul !), pendant que K se masse les fesses devant une porte blindée.


Nous redescendons en empruntant l'escalator pour flemmards de l'université de Montréal puis le métro afin de nous rendre à nouveau au centre Eaton. Mes parents, ayant visiblement apprécié leur repas de vendredi, tiennent à nous y emmener manger une dernière fois avant de repartir.

Sur le chemin, on a aussi vu un petit faucon s'offrir un pigeon en guise de casse-croûte !


Leur petit trip touche en effet déjà à sa fin et il déjà temps pour eux de repartir en Belgique. Après être passé une ultime fois par notre appartement pour reprendre les bagages qu'ils y avaient laissé et avoir fait un petit tour par la galerie commerciale près de chez nous, ils appellent un taxi et nous quittent afin de rejoindre l'aéroport Trudeau. Ma mère semble tenir le coup tandis que mon père verse une petite larme. Ou bien l'inverse, je ne sais plus...


mercredi 27 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 1

Cela faisait déjà un petit temps que l’on vous teasait avec notre trip de quelques jours à travers le Québec. Le moment est maintenant venu de vous livrer un large compte-rendu de ce palpitant séjour de cinq jours. Pour la peine, les teams ukrainienne et caribou ont uni leurs forces afin de vous offrir l’article le plus truculent possible !
Notre périple a donc débuté jeudi dernier. La première étape, et non des moindres, consistait à se lever à une heure inhabituellement matinale, aux alentours de 7h. Une fois cette terrible épreuve franchie, nous nous dirigions avec nos douze mille valises et sacs de bouffe vers la station Sherbooke, où nous attend la boutique de location de voitures. Après quelques minutes d’attente, on nous confie les clés d’une superbe Toyota Yaris à boîte automatique. Je semble être le seul à être satisfait de cette dernière caractéristique...




Avant de quitter pour de bon Montréal, nous faisons un rapide détour par un Future Shop avoisinant. L’objectif est d’y acheter un paquet de CD vierges à graver histoire d’éviter de se taper Garou et Céline Dion sur les radios québécoises pendant cinq jours (bon, on exagère peut-être un peu...). Manque de bol, nous sommes partis tellement tôt que le magasin n’a pas encore ouvert ses portes. En attendant l’ouverture, Lorent en profite pour découvrir les joies de la conduite en boîte auto à coup de drifts sur le parking.





La team ukrainienne ayant eu la vaillance d’emporter leurs laptop’s, ils pourront gérer la musique pendant ces 5 jours, au plus grand bonheur d’Antoine. Au volant de la voiture automatique - ou auto-tamponneuse/voiture de vieux - Benoit s’accompagne de Antoine comme co-pilote, armé d’un GPS tout dernier cri (ou pas) qui semble nécessiter des doigts plus fins que des allumettes pour fonctionner du premier coup. Chafouin et Antoine ayant uni leurs énergies négatives, il drache. Tout est normal.

"C'est MON pc, vous écouterez MA musique."

La ville de Trois-Rivières marque la première arrivée dans une zone civilisée, ou presque. Effectivement, la ville semble relativement déserte (mais tout de même moins qu’une autre fameuse ville, laissons ça pour plus tard...). Trois tours gratuits autour du même bloc d’immeubles en quête d’un parking (gratuit, lui aussi) nous permettent de prendre une photo de la “Pâtisserie belge” que nous n’allons pas tenter. Benoit décide de se garer sur un parking au bord du Saint-Laurent mais Antoine, à peine sorti, se fait interpeller par une femme (une connasse, diront certains): “Oui madame, on s’en va tout de suite! .... Connasse, va!” (à lire avec un accent de bourrin ardennais, pour plus de réalisme) : +2 points d’humour, -4 points de gentlemanerie.
Nous continuons donc le long du fleuve jusqu’à un endroit où garer la voiture. Les deux pourris étant toujours avec nous, la drache ne s’arrête évidemment pas. Même si la vue n’arrive pas à la cheville de ce que nous verrons plus tard, c’est un bon début. Quelques photos, panoramas et bons sandwichs (préparés par Mamy) et il est temps de se remettre en chemin. Il est déjà à noter que les sandwichs customs de Christophe (sans légumes, sans jambon, sans salami et sans pain, parce que c’est meilleur sans rien) lui font déjà perdre des points de bon goût.

Poissard ftw !

L’évènement le plus important dans cette ville aura (évidemment) été la rencontre avec les écureuils noirs! (et un écureuil noir, ça a du style! ... même si les 4 autres insensibles s’en contre-foutent.)


Nous profitons d’une accalmie pour faire une halte à Deschambault, profiter de la jolie vue et faire quelques clichés. En grands étudiants sérieux nous en profitons bien entendu pour faire un concours de ricochets et de lancé de pierres (que j’ai bien entendu remporté haut la main :D).




Notre arrivée à Québec se fait sous la pluie, et avec quelques heures d’avance sur notre programme étant donné le temps qui n’invite pas à la promenade. Nous cherchons pendant 5 minutes une place où garer notre char avant de trouver un coin pas mal placé, au bout de la rue St Jean (la “grosse” rue commerçante de Québec).
Nous marchons le long de cette rue, et tout de suite, la différence avec Montréal nous frappe. La rue est beaucoup plus petite, les bâtiments beaucoup plus petits, pas de gros centre commercial, rien à voir avec Ste Catherine. Nous retrouvons un environnement qui se rapproche de Namur, avec des petits magasins plus chaleureux, plus typiques. Les devantures sont moins “modernes”, ce qui donne un charme certain. Nous ne savons pas si c’est une obligation de la ville, ou une envie de la part des magasins de faire coller leur image avec celle de la ville, mais même les chaînes célèbres dont nous connaissons le côté “plastique/nouvelle génération/blablabla” se plient à la règle. C’est ainsi que nous découvrons (par exemple), un McDonald beaucoup moins clinquant qu’à l’habitude.
La ruelle est mignonne, mais le plaisir des yeux ne nous réchauffe pas, et nous nous dépêchons de rentrer dans un Second Cup pour nous offrir une boisson chaude. Ben était sur le point de mourir avec sa “veste frigo”, il est donc très content de ce petit interlude.




L’appel du parcmètre nous fait bientôt revenir vers la Yaris. Nous rentrons l’adresse de l’auberge de Jeunesse dans le GPS et nous voilà partis. Nous avons l’agréable surprise de constater que l’auberge est super bien située (dans une petite rue perpendiculaire à la rue St Jean). Nous sortons les affaires et entrons. Une personne nous accueille, nous réglons (68 $ par personne pour 2 nuits en chambre “privée” (avec salle de bain) et 2 petits déjeuner), et nous montons les valises pendant que Ben et Lorent s’en vont garer la voiture dans un parking privé (dont les tickets sont disponibles à l’accueil de l’auberge).
Le bâtiment est super grand, il y a apparemment plein de chambres. Nous sommes installés au deuxième étage et trouvons notre chambre après un petit tour dans le labyrinthe des couloirs. La chambre est très sympa : grande, fermée par une clé, avec deux lits superposés dont un lit double, de grandes armoires, de grandes vitres, elle possède une salle de bain avec une grande douche. Bref, rien à redire là-dessus, à part que les couvertures étaient un petit peu légères.


Bien installés, nous sortons alors en ville dans le but de nous sustenter. La pluie a cessé et ce n’est pas pour nous déplaire. Nous optons pour un restaurant irlandais plutôt sympa où nous dévorons un bon steak devant un énième match de hockey des Canadiens! Le choix du (premier) bar est assez évident puisque notre resto est en fait situé juste au-dessus d’un pub vénérant lui-aussi la célèbre Molly Malone. 

Les Canadiens sont menés 3-0 par New Jersey quand nous quittons le bar... Petite balade nocturne à la découverte de Québec. Les quelques rues que nous empruntons présagent déjà une belle visite pour le lendemain! 



Retour à l’auberge pour continuer la soirée. Un groupe de musicos termine un petit concert dans la salle commune des Poufsouffle. Nous buvons de la bière au pois, sapristi. Passant la commande, une affichette distinctement placée derrière le bar attire soudainement mon regard. A moins que ça ne soit la jeune taulière qu’on vous présentera demain ? Balivernes. L’affiche indique qu’il est possible d’emprunter une guitare à l’auberge! Quitte à passer pour un vrai naze après le concert du groupe de barbus, je demande donc la gratte disponible à Malu... Ça fait plaisir de pouvoir rejouer un peu même si le manque de pratique se fait sentir !



Le bar de l’auberge fermant à 23h, machine propose de trouver un dernier bar afin de bien terminer notre soir. Nous nous retrouvons à côté d’une boîte gay, à la terrasse d’un bistrot bondé où quelques énergumènes célèbrent déjà Halloween. 

Il est temps de rejoindre K restée à l’auberge, fatiguée d’avoir conduit plus que nous. On me demande de mentionner que la nuit fut froide. Je le mentionne donc pour les frileux(-se) d’entre nous car je n’en ai point souvenir. Mais peut-être étais-je un peu pion pour ne pas m’en apercevoir?

FLASH SPECIAL 14


Notre concierge a une technique assez étrange pour entrer dans l'appartement des locataires...



vendredi 15 octobre 2010

FLASH SPECIAL 13



On a essayé d'acheter des places pour aller voir le hockey mais leur système de loterie était tout pourri. Nous n'abandonnons cependant pas et allons mettre en oeuvre le plan B.



mardi 28 septembre 2010

Maux de pieds et pointure foireuse

Ayant à nouveau rendez-vous avec notre promoteur, nous nous sommes levés K et moi plus tôt qu'à l'accoutumée, vers 8h25, et avons ainsi pu profité d'un déjeuner à trois avec le très matinal Antoine. Nous avons ainsi pu assister tous ensemble aux horribles conséquences qu'a eu notre petite sortie de la veille sur les pieds de K. Avec une bonne tranche de viande en moins à chaque petit doigt, la pauvre a mal et se plaint. Nous compatissons. Un coup d'iso-betadine bien douloureux, un hurlement féminin et une douche plus tard, nous nous dirigeons tous vers nos universités respectives.

On a tranché dans le lard, si je puis dire.


Une fois n'est pas coutume, la journée de Moumou s'est relativement bien passée et, une fois n'est pas coutume, notre rencontre n'a pas duré plus de cinq minutes. Nos accès au labo ne sont toujours pas finalisés mais devraient arriver cette semaine. Une nouvelle de la plus haute importance, donc, qu'il n'était pas possible de communiquer par mail, on le comprend. Qu'à cela ne tienne, cette fois-ci au moins, nous avons eu la présence d'esprit de ne pas emporter nos portables et avons ainsi éviter de nous trimballer 8 kilos de lest pour rien. Prends toi ça dans les dents, Superchinois !

De retour à l'appart, nous envisageons de manger à nouveau des pains à l'ail histoire d'écouler le pain au seigle tout sec acheté deux jours auparavant et dont nous voulons nous débarrasser. Nous décidons d'inviter également notre couple d'hom... Lorent et Ben a venir les déguster avec nous. Nous ne recevons malheureusement pas de réponse d'eux, et pour cause, ils dorment toujours. Tant pis pour eux, ils garderont une haleine fraîche.

En début d'après-midi, nous nous mettons en route afin de partir à la recherche de chaussures de sport histoire qu'Antoine ne soit pas le seul à frimer en se faisant passer pour un athlète. Nous prenons donc à nouveau le métro en direction de la rue Sainte-Catherine. Nous nous arrêtons à la hauteur du centre Eaton. Ce n'est pas la première fois que nous nous y rendons, mais comme on s'est rendu compte qu'on ne vous avait jamais filé de photo, ben en voici. Celle-ci a d'ailleurs été prise au péril de nos vie puisque, d'après Lorent, "on peut pas faire de photo de l'intérieur".


On a aussi repéré un costume de mini Antoine


Les quatre magasins de sport du centre visités, nous ressortons bredouille, ou brocouille comme on dit dans le Bouchonnois, on sortons dans la rue afin de trouver d'autres enseignes. Nous pensons avoir enfin trouvé le graal dans le Sports Experts situé un peu plus loin puisque nous dénichons tous les deux des pompes à nos goûts. C'était sans compter sur ma poisse en matière de chaussures qui semble avoir traversé l'océan pour me suivre jusqu'ici. Alors que K emballe directement la première paire qu'elle essaie, celle que je trouve est trop grande. Je demande donc au vendeur s'il est possible d'essayer d'autres pointures. Après avoir été vérifier dans ses stocks, celui-ci revient en me livrant un pas du tout frustrant "Gnéééééé, désolé mais on n'a plus que ça ou du 40".

Les Foot Locker et autres échoppes du style de la rue passées au crible, le constat est sans appel. Le tennis n'est pas un sport très répandu ici et les autres modèles sont moches. K me dit que je suis difficile. Ca me les brise quand même à mort d'avoir cherché sans rien trouver. Je décide de ronchonner dans le métro en guise de protestation.



Une fois rentrés, nous achevons notre journée en ne faisant rien d'autre à part manger. Du pain perdu à 17h, toujours dans l'optique de se débarrasser du pain au seigle tout pourri, et du poulet à la sauce aigre-douce pour le souper. C'était très bon dans les deux cas (merci K :P) malgré une légère intoxication à la fumée lors de la cuisson du poulet.

Oui, vu comme ça, ça ressemblait plutôt à du poulet à la morve


mardi 7 septembre 2010

Le fameux Médion ne fait plus de la résistance

La Chèvre vous connaissez? Je n'ai en tout cas rien à envier à Pierre Richard depuis mon arrivée ici... Suite à mes problèmes téléphoniques, j'espérais que le pire était passé ! Mais je dois apparemment porter la poisse! Le suspense laissé hier soir par Christophe devenant insoutenable, voici le récit de ma nouvelle mésaventure.

En grand optimiste, j'avais décidé d'emmener pour ce stage mon fidèle Médion, laptop ayant fait toutes les guerres, Mai 68 et MDL 2009... J'espérais sincèrement le tenir encore 4 mois mais le voyage vers le Québec était de trop pour ma vieille bécane.

En effet, il a rendu l'âme ce dimanche midi, heure locale. Toute la matinée, pourtant, je l'utilisais encore paisiblement pour trier mes jaquettes DVD de ma vénérée collection de DivX.
Après l'avoir mis comme à l'accoutumée en mode "veille", le bougre n'a jamais voulu redémarrer... Pire, le PC ne voulait plus "booter". Ayant tout essayé, il fallait se rendre à l'évidence : R.I.P. Médion.

" Vzzzzzzzz - *quik* "

Le soir, lors de notre visite chez Lorent et B3nz3n, j'ai fait le voyage avec un cadavre sur les bras. Lorent s'est gentiment amusé à démonter la bête pièce par pièce mais impossible de retrouver un souffle d'espoir. Me voilà donc sans ordinateur pour démarrer mon travail proprement dit, ça le fait^^

A l'heure où j'écris ces lignes, je termine ma première journée au labo de l'Université de Montréal. Heureusement une station de travail est à ma disposition là-bas pour me dépanner, mais je pense devoir m'acheter un nouveau portable ici pour m'en sortir quand même. C'est à régler cette semaine!

C'était donc encore un article pour râler, je m'en excuse! De suite, je vous raconterai que Montréal peut aussi être une agréable destination et une ville où il fait bon vivre ;)



dimanche 5 septembre 2010

Fido en bouteille plastique

Bonjour, bonsoir,

Pour ce premier post me concernant, je vais présentement m'épancher sur le problème téléphonique québécois.

Dès notre arrivée ce vendredi, la communication via téléphone portable s'apparentait à un problème majeur! Pour des raisons longues à expliquer, j'ai perdu de vue mes compagnons de route pendant 2h dans l'immense aéroport de Montréal et j'étais dans l'impossibilité de les contacter... Mon calme et ma zénitude habituelle (mais si ;) en ont pris un coup!

En effet, mon GSM (Sony Ericsson T280i) étant bi-bande, il ne peut rien capter au Canada. Mon frère aimé et cadet m'ayant gentiment prêté son téléphone Verizon récemment acheté aux States, je me croyais sauvé. Mais son solde étant quasi nul, je n'ai pu l'utiliser et il m'était encore impossible de le réapprovisionner en crédit.
Obtenir de la monnaie ou une carte prépayée pour se servir d'une bonne vieille cabine téléphonique à l'aéroport s'est encore avéré bien improductif... Même ma MasterCard n'était pas reconnue par cette cabine à la con!
Finalement, après ce petit stress, Chris, B3n et Lorent m'ont rejoint et je m'en suis donc sorti vivant.

Un des objectifs du week-end était donc de régler ce problème de portable. De leur côté, B3n et Lorent ont acheté une carte Sim Fido et ont opté pour une formule prépayée d'environ 20$CA par mois.
Chris et K ont choisi l'option Rogers qui permet d'appeler de manière illimitée 5 numéros (formule My Top 5) pour quasiment le même montant par mois.

Après mûre réflexion, j'étais décidé à faire de même. Il me fallait d'abord acheter un nouveau cellulaire. Le moins cher of course ;) C'est donc le Motorola W233 (premier sans-fil au Canada fait en partie de bouteilles d'eau recyclées) proposé par Fido à 50$CA qui s'imposait! Honnêtement, il est très moche mais pour 3 mois et demi je n'allais pas chipoter.
Pour la formule tarifaire, je n'ai pas pu avoir Rogers car tous les opérateurs verrouillent scandaleusement leur carte SIM et donc ayant un téléphone fido, il me fallait du crédit fido. J'ai donc pris la même option que nos amis geek.



Même la boîte est naze !

Voilà pour cet achat du dimanche après-midi et mes soucis de portable ;)

A part cela tout va bien comme on dit! Mes prochains compte-rendus vous donneront, je l'espère, plus l'envie de découvrir un jour Montréal. A bientôt.