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lundi 29 novembre 2010

J'ai payé mon billet, c'est comme ça Monsieur.

Comme vous le saviez depuis un petit bout de temps, cher lecteur, j'ai passé le week-end dans la ville de Toronto, à plus de 500km de Montréal.

Pourquoi diantre ais-je été me perdre aussi loin ? Et bien, il se fait que j'ai de la famille dans ce coin-là, et que j'ai été leur rendre visite. À tous ceux qui se demandent comment diable j'ai de la famille là-bas, je propose un petit bout d'histoire rébarbatif :

Vois-tu, cher lecteur, les gens au milieu, ce sont mes arrière grands-parents. Et la marmaille autours, ce sont leurs enfants. Oui, 12, oui oui :] Si quelque uns de ces enfants sont restés en Italie, d'autres sont partis, dans les années je ne sais combien,  pour immigrer dans d'autres pays. La petite fille en blanc à la coupe de moine qui fait un sourire ridicule et qui a un renard mort sur les épaules, c'est donc ma Nonna, et alors qu'elle s'installe en Belgique quand ma maman est petite, son frère Danilo préfère le Canada. Ainsi donc, ma maman a fait des bébés Belges, et de leurs côtés, les enfants de Danilo ont fait des bébés Canadiens. C'est eux que j'ai été visiter, c'est aussi simple que ça.

Me voilà donc, vendredi 26, levée à 7h00 afin d'être sûre d'être à l'heure. Je quitte l'appartement à 8h et rejoins la gare centrale de Montréal 30 minutes plus tard. Je profite du fait d'être à l'avance pour découvrir les petits magasins et cafés des halles de la gare : elles sont vraiment super belles. On se serait cru dans un petit marché couvert. J'ai apprécié le spectacle et me suis offert un traité de philosophie afin de m'occuper durant le trajet. Le train est à 10h00, l'embarquement se fait une demi-heure plus tôt, et déjà à partir de 9h10, les gens commencent à faire la file devant l'entrée du quai. A 9h40, je me retrouve confortablement installée dans un siège du train. Le personnel, très gentil, est placé tout le long du chemin de l'entrée du quai à la porte du train afin de s'assurer que chaque personne est dans la bonne voiture. Une petite mamy très gentille vient s'asseoir à côté de moi. Juste devant, il y a un endroit réservé pour groupe de 4 personnes. Comme les gens qui avient réservé se sont installés ailleurs, une dame et son copain se sont assis là. Cette dame déclare alors au responsable du train qu'elle veut juste être avec son copain, et qu'elle ne veut pas, je cite, "être avec... des gens". Elle oblige donc le responsable à retourner le siège. Cette sympathique femme toujours, va reculer son siège au maximum (sur mon pc) et allonger ses pieds sur le siège devant. Je suis attristée de ne pas avoir fait la connaissance d'une telle personnalité plus tôt.

Le voyage se déroule agréablement. Les sièges sont confortables, les arrêts sont rapides, et, le top du top,  c'est de copier un pokémon avec Métamorph et un autre pokémon au centre de repro... ah non... Je disais donc, le top du top : il y a une connexion internet ! Je peux donc sans aucun problème travailler sur le mémoire, utiliser ma messagerie instantanée et découvrir les superbes photos du shooting. C'est sans conteste l'outil idéal pour faire passer le temps plus vite. Après un temps, je découvre également les joies de Dikkenek, et re-découvre encore un fois, celles de Memphis Belle.

Après 6h, j'arrive à l'Union Station de Toronto où m'attendent mes cousines Ivana (la fille de Danilo, si vous avez suivi) et sa fille Laila.

L'Union Station, avec la CN Tower derrière



Nous allons rechercher la voiture au parking avant d'aller déposer mes affaires dans la maison de Laila.
Peu de temps après, nous partons nous remplir le ventre dans un Mandarin : un restaurant asiatique où pour un peu plus de 20$, on peut manger à volonté. Il semblerait que c'est très connu en Ontario. J'aurais aimé qu'il y en ait à Montréal afin d'y emmener les garçons, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Je profite du repas pour goûter, pour la première fois, à des sushis. Ont suivi la soupe, l'entrée, les plats chauds, la salade, le dessert... Que demande le peuple ?


La soirée se continue dans un bowling avec des amis de la famille où nous brillons par notre incapacité à lancer une seule boule correctement.
Lorsque nous rentrons, je vais vite me coucher dans la chambre délicieusement préparée spécialement pour moi. J'aurais bien dormi d'une seule traite si Odis le chat (un des trois de la maison) n'avait pas passé la nuit à marcher sur ma tête. Malgré ça, je passe une très bonne nuit et me réveille vers 9h30 au son du petit-déjeuner entrain d'être préparé.

Lorsque tout le monde est prêt, nous partons jusqu'au centre Rockland, un énoooooooorme mall, pour nous parquer facilement et prendre le métro de là jusqu'au centre de Toronto. Le réseau de métro de Toronto est encore plus simple que celui de Montréal:

Les métros en eux-mêmes sont plus longs et plus larges (m'a-t'il semblé) mais semblent plus vieux, ont une voix moins sympathique, et ont vraiment besoin d'huile !

Nous débarquons à l'a station Union, soit là où j'ai débarqué moins de de 24 plus tôt. Nous marchons 5 minutes afin de rejoindre la CN Tower, une tour de 553 mètres, à la base construite pour servir d'antenne multimédia, mais utilisée comme attraction touristique dès la fin des travaux, et de monter grâce à un ascenseur de José aurait détesté jusqu'au restaurant 360°, qui tourne sur lui même. Le restaurant a deux avantages : le premier est qu'on y mange très bien, le deuxième est que sur le temps du repas, on a le temps de voir tous les environs de Toronto. 
Avant de rentrer, on passe dans des portes de sécurité qui vous soufflent dessus. Casual.

La vue depuis le restaurant





Le dessert :]
Après le dîner, nous passons par un autre coin de la tour où le plancher est en verre, permettant de voir le sol bien loin au dessous de nous.

The José-Attraction
Pour terminer l'après-midi (car oui, entre la fin d'un repas à 15h, et le début de la nuit à 16h30, on peut dire que c'est la fin de l'après-midi), nous nous rendons à City Hall où le soir même, un concert est prévu pour l'allumage du sapin de Noël. Sur la place, une fontaine a été gelée pour la période des fêtes et de nombreuses personnes en profitent pour patîner. A côté de la scène pour le concert, nous entendons du bruit et assistons à la répétitions d'un groupe performance sur trampolinede gars qui répète une performance sur trampoline pour le soir-même.


Ivana et Laila 


A l'aise. Les doigts dans le nez.
Nous ne tardons pas à rentrer car des amis (les mêmes que la veille) viennent souper et il faut tout préparer. Nous nous arrêtons néanmoins quelques minutes au centre Rockland où j'achête une paire de trop-cool-de-la-mort-qui-tue boucles d'oreilles.

La soirée se passe très bien, avec la présence agréable de Luigi, le mari d'Ivana, qui avait dû travailler la journée et qui n'avait donc pas pu venir avant, et des invités. Au cours de la conversation, je découvre que les enfants dont s'occupe Laila  (qui est vice-principale dans une école), ont des vies à 1000 lieues de tout ce que j'ai vécu ou connu dans ma vie. Entre la drogue, les filles enceintes, les armes et les gangs... J'ai du mal à ne pas me croire dans un film... Le ton devient tout de même un peu plus drôle quand j'apprends que les collègues de Laila sont tous (ou presque) laids et/ou bête et/ou flippant ... Entre le mec au monosourcil qui pense que ça plait au fille et qui habite chez sa mère à 50 ans, et le sourd qui s'habille en Batman et qui fait du trafic de chat... j'ai un peu moins de mal à comprendre pourquoi certains élèves n'ont pas de respect pour leurs professeurs. 

Le lendemain, je me réveille sans avoir été écrasée par le chat. Fermer la porte était une réelle solution de génie. 

Après un copieux petit déjeuner, nous partons pour le ROM : Royal Ontario Museum. Un énorme musée vraiment superbe dans un magnifique batîment monstrueusement recouvert d'une espèce artisticomerde à l'entrée.

On est d'accord. C'est moche.
Dedans, nous découvrons de grandes salles remplies d'éléments d'histoire et de science. Nous parcourons l'Asie, l'Europe, le Canada, l'Egypte, l'époque des dinosaures... Mais il y a tout simplement trop de trucs et nous y restons bien 4 heures sans nous attarder.








A la sortie, nous mangeons un délicieux hot-dog avant de rentrer et de profiter d'un vrai souper. 

Gigi, Ivana, et Madame la vendeuse de hot-dogs.
Malheureusement il est déjà tard et Luigi doit s'en aller car il travaille le lendemain.  La fatigue aidant, nous ne tirons pas la soirée trop longtemps 

Le lendemain, c'est déjà le moment du départ, et Ivana, accompagnée d'Angela, me conduisent jusqu'au train. Un monsieur s'installe à côté de moi, il est grand et certes dodu. L'homme juste devant lui descend son siège à fond, et mon voisin lui indique gentillement que cela le dérange, et lui demande, toujours gentillement, s'il peut le relever légèrement. Le gentleman de devant lui répond "Ah mais c'est comme ça Monsieur, j'ai payé mon billet hein.". A l'aller et au retour, j'aurai donc rencontré des gens merveilles :]


En tous cas : c'était juste trop court, trop cool, trop bien, trop génial :] Merci à tous :] Maintenant, je m'en vais retrouver les pauvres petits caribous abandonnés ! 

Ah oui, et j'ai oublié de signaler, mais tout mon week-end s'est passé en anglais, ce qui m'a permis de bien pratiquer :]


vendredi 26 novembre 2010

"Impressionnant"

Nous n'avons pas raconté grand chose cette semaine et pour cause, il n'est passé de trucs vraiment palpitants ! Voyons plutôt.

En ce qui concerne K et moi, lundi et mardi furent marqué par la présence à Montréal de notre promoteur belge. En plus de plus ou moins valider tous les les brols et bidules sur lesquels nous étions en train de bosser, ce qui est toujours agréable, celui-ci nous a également invités au restaurant. Etant donné qu'il nous avait laissé choisir l'endroit, nous avons pris la direction d'une petite pizzeria déjà testée (et approuvée) lors du passage de mes parents. Oui, oui, une pizzeria, je sais K (et Lorent aussi d'ailleurs), gnagnagna je suis difficile, c'est pas bien blablabla ! Quoiqu'il en soit, c'était bien bon et notre promoteur était trop cool !

Mercredi, nous avons une nouvelle fois invité nos voisins cool Raul et Ombeline pour ce qui est un train de devenir un classique : l'apéro-qui-en-fait-est-plutôt-un-souper. Sauf que cette fois-ci, grosse innovation, nous avons également convié Fleur, une collègue de Moumou avec qui nous avons enfin fait copain-copain. Et bon, vu qu'en plus d'écrire des articles pour eux et du fait qu'elle venait de passer leur expérience, Lorent et Ben se sont également joints au groupe. Ce dernier a finalement une dernière fois grandit avec l'arrivée d'Anabelle. Donc, ce qui devait à la base être une petite réunion a fini en grosse bouffe à neuf. Mais bon, ce n'est pas plus mal.

Je profite de cette légende pour vous annoncer que la semaine prochaine, nous devrions goûter à la bière fabriquée par Raul.

Notre super cuisinière avait une nouvelle fois sorti toute l'artillerie et, en guise d'entrée, nos amis ont eu droit à des épluchettes. Comme le plupart d'entre eux n'y avaient jamais goûté, c'était une bonne occasion d'essayer cette spécialité locale. Après des explications nécessaires sur la façon dont cela se mange - explications que Lorent la taupe a d'ailleurs loupé -, tout le monde passe à la dégustation et semble apprécier. Nos convives ont ainsi pu constater que je ramassais mon épluchette comme un bourrin. Le plat principal fut quant à lui une délicieuse omelette au jambon avec un peu d'oignons. Nous avons eu le plaisir d'apprendre qu'il y avait de nombreuses façons d'accompagner cette dernière : avec du katchup, du vinaigre, du nesquik ou du sirop d'érable.

Le reste de la soirée s'est également parfaitement bien déroulée et il est déjà temps pour nos invités de nous quitter. Avant de partir, Ombeline et Raul prennent soin de nous aider à ranger la vaisselle (clin d'oeil, clin d'oeil).

Enfin, ce vendredi, K nous a quitté pour partir quatre jours visiter sa famille à Toronto. Vu qu'il y a 30 minutes entre notre appartement et la gare et son train partait à 10h, le fait qu'elle soit partie à 8h tapante signifiait probablement qu'elle était pressée de ne plus voir nos deux têtes d'abrutis. Bon débarras, donc. Et à lundi mamy.

Rat musqué semble perdu, abandonné...



samedi 13 novembre 2010

Plouf

Vous l'aurez remarqué, depuis que nous sommes revenus de Québec, les articles se font moins réguliers. La raison est simple : c'est difficile de parler longuement d'une journée où il ne se passe pas grand chose après avoir passé 5 jours aussi remplis de trucs et de machins, trop bien à raconter.

Mais juste pour vous occuper au travail 3 minutes, vu que c'est là que vous avez l'air de nous consulter, voici un nouvel article sur notre quotidien, loin d'être passionnant, mais tout de même plus qu'agréable.

En ce vendredi 12 novembre donc, nous avons travaillé. Voilà. Ca nous a occupé une bonne partie de la journée avant que nous ne bougions nos fesses jusqu'au centre. En fin d'après-midi donc, nous sommes partis direction la station Bonaventure pour rejoindre la gare centrale de Montréal.


Là-bas, j'ai pu acheter des tickets pour aller rendre visite à la famille ! Et hop ! 155$ de moins dans la poche taxes comprises, aller-retour), et je m'en vais du 26 au 29 novembre à Toronto ! Hell Yeah !

Je me casse !
Après ça, nous sortons dans la rue pour rejoindre le cinéma où nous achetons nos préventes pour HP7.1 en anglais le 19 novembre !!! Hell Yeah² ! Bon... 12.5$ le ticket quand même...



De retour à la maison, nous attendons Moumou et José, avec qui nous avons prévu de nous rendre à la piscine. José se ramène tard, comme d'hab, et décide d'aller se chercher à manger. 1/2h après il se ramène avec 6 sandwichs et du vieux pâté... Question rapidité on repassera... Et puis il faut encore qu'il les mange... Bref, au lieu de partir à 19h, on était encore à la maison à 19h45... Merci José et son amour indicible pour les horaires.

La piscine donc... Située pas trop loin (station Plamondon, un peu plus haut sur la ligne orange), elle fait en réalité partie du complexe sportif Côte-des-neiges. En entrant, nous demandons à l'accueil comment ça se passe (au niveau entrée, bazard, chose...), et on nous annonce que pour rentrer il faut une carte de membre... Pas de bol... Mais l'ouvreuse est sympa et nous dit que pour cette fois, on peut rentrer et qu'on pourra faire la carte plus tard. L'entrée est donc gratuite, ce qui est pas mal du tout ma foi.
Nous entrons donc dans les cabines où nous nous apercevons qu'il n'y a pas de casiers comme en Belgique (c'est à dire qui se ferment avec une petite piecette), mais des casiers fermables avec des cadenas, que chacun doit amener... N'ayant pas prévu cela, nous sortons comme des poulets avec nos sacs que nous déposons sur le bord de la piscine.

Et puis on nage... casual... Un homme drague José en lui disant qu'il nage super bien. Chang l'asthmatique fatigue au bout de 2 longueurs. Et Moumou est grand beau fort et musclé, comme à son habitude. Nous restons un peu plus d'une heure dans l'eau chlorée, et nous faisons preuve de compassion envers Lorent et son boulot de vacances ULTRA CHIANT.

Quand nous rentrons, il est déjà près de 21h30, et l'heure est à la bouffe. Nous remplissons donc nos ventres de sportifs avec des épluchettes, des pommes noisettes, des tomates et du steak à la tartinade aux champignons.

Voilà, il est maintenant temps de vous remettre au travail.