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dimanche 31 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 4







Si vous n'avez pas encore lu le début de l'aventure, nous vous suggérons de lire le premier, le deuxième et le troisième jour, avant l'article qui suit.




Le petit déjeuner à l’auberge est bien moins “industriel” qu’à Québec: crêpes, croissants, vraie confiture.. Bien plus intime et convivial qu’à Québec.
Nous reprenons donc la route en direction du lac St-Jean où nous trouvons une sympathique plage, propice à une bataille sur rondin.








Une fois la bataille de rondin terminée et ma victoire écrasante proclamée, notre choix se porte sur une colline qui semble plus enfoncée dans le lac. Il nous faut cependant quelques kilomètres (en voiture, je vous rassure!) avant de trouver la bonne route. Cependant, la route en question termine dans l’allée de garage d’un particulier. Fort heureusement se trouve une piste cyclable à proximité que nous empruntons (à pied, cette fois) au plus grand bonheur de tout le monde. La perspective d’une promenade à flanc de colline s’impose d’elle-même (d’où nous pourrons prendre quelques clichés assez uniques, notamment le shooting photo de Benoit en plein coming-out). 




Nous pouvons enfin profiter de la vue des mouettes posées sur l’eau et de leur concerto, véritable mix entre meute de chien et poulailler industriel. Au bout d’une quinzaine de minutes à marcher dans un champ de maïs mou comme du beurre, seuls les 3 vaillants hommes du groupe décident d’aller jusqu’au bout de la colline, où nous aurons probablement la meilleure vue de la journée. Machine est content, tout roule!






Le retour à la voiture se fait plus pénible, surtout lorsque Benoit prend l’intelligente décision de lancer des espèces d’oursins sur les vêtements de tout le monde (et notamment dans mes cheveux, ce qu’il finira par regretter amèrement tout au long de la journée). Une chose à dire, le poil à gratter faisait pâle figure face à ces saloperies d’oursins qui grattent


"Benoit, t'es qu'un connard !"
Après cette superbe promenade ensoleillée sur la rive du Lac St-Jean, nous reprenons la voiture vers Saguenay. Pause midi au Subway, une première pour Christophe et moi. Verdict: bon, cher et sans doute un peu plus sain que nos classiques McDo et autres BurgerKing.
Sur la route, nous n’écoutons pas du Raphael mais le live de Daft Punk. J’apprécie moyennement :p
Petite pause à La Baie pour un premier aperçu du fjord du Saguenay et plus précisément de son immense baie à cet endroit, logique. Un chouette peye accepte de nous photographier devant ce joli décor avant de continuer la descente du Saguenay. La première partie de la route est d’ailleurs de toute beauté! Mais j’empiète déjà sur le paragraphe de Christophe et m’arrête donc ici pour aujourd’hui.



Nous nous dirigeons ensuite vers le Cap Trinité, une nouvelle trouvaille d’Antoine le guide. Celui-ci en profite pour prendre le volant de la voiture et relègue ainsi Lorent sur la banquette arrière, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Avec sa carrure en forme de slip, l’espace réservé aux épaules des deux autres occupants se trouve réduit à peau de chagrin et nécessite des efforts digne d’un contorsionniste confirmé pour pouvoir trouver une position confortable. Et, sans vouloir en rajouter une couche sur le sujet, il y a aussi un souci d’ordre olfactif...
A peine arrivé au fameux cap, K est déjà aux anges et s’extasie devant la quantité de GROS CAILLOUX (oui, en majuscules, c’est important) qui s’offre devant elle. Il ne faut pas attendre plus d’une minute avant qu’elle ne commence à les escalader, telle le preux chevalier singe. Une fois redescendue, nous nous retrouvons avec Ben et Antoine sur les bords du fjord de Saguenay. La vue est vraiment magnifique et le calme qui y règne est assez sidérant. Il est grand temps d’entamer une séance photo-frime.





Après avoir bien pris le temps d’immortaliser nos tronches d’andouilles et s’être extasiés devant un petit écureuil qui nous balançait des bouts d’hélicoptères grignotés du haut d’un arbre, une inquiétude s’empare soudainement de nous : nous réalisons en effet que cela fait au moins vingt bonnes minutes que Lorent n’est plus avec nous ! Nous commençons à nous demander si nous n’allons pas le retrouver au fond d’une vieille crevasse.
Cinq minutes d’investigation plus tard, nous retrouvons la taupe du groupe à proximité du parking où se trouvait la voiture. Parti dans le sens opposé du groupe, José s’était aventuré seul dans les bois et venait de passer la dernière demi-heure à tourner en rond en nous cherchant tout en beuglant nos noms.
Afin de fêter nos retrouvailles, nous effectuons nous aussi un rapide petit tour dans la forêt, avec Lorent comme leader étant donné qu’il connaissait désormais l’endroit comme sa poche...

Les jambes fatiguées et les cartes SD pleines de photos à faire jalouser tata Fernande et cousin Hubert, nous retournons à l’auberge à une heure raisonnable (19h30) et nous posons dans notre confortable chambre pour glander un moment. Ce moment passé, nous avons faim et avons dans l’idée d’élargir notre connaissance diététique des fast food en essayant un PFK (KFC là où ils ne traduisent pas tout).
Arrivés là-bas, l’ambiance est un peu lourde, et nous ne remarquerons que 5 minutes plus tard que c’est parce que nous sommes entrés 10 minutes avant la fermeture. La grosse serveuse semble ennuyée mais nous sert gentillement tout de même. Le verdict : bof.
De retour à l’auberge, la team ukrainienne s’en va au Couche Tard chercher des bières et du Coca pendant que Antoine et moi entamons un superbe PUZZLE ! Le temps que Ben et José reviennent, nous avons terminé les bords et nous nous en contenterons. 


Nous remontons tous les 5 dans la chambre où nous passons la soirée avec un jeu où nous apprendrons des trucs et des machins vachement drôles. L’histoire retiendra que Moumou a fait brûler une église en étant petit et que José aurait voulu être notaire. De la PURE RIGOLADE je vous dis !

jeudi 28 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 3




Si vous n'avez pas encore lu le début de l'aventure, nous vous suggérons de lire le premier et le deuxième jour avant l'article qui suit.

La confiture n’est pas meilleure que la veille pour notre second déjeuner à Québec. Nous nous activons un minimum, histoire de plier bagages et d’effectuer dans les temps le check-out à l’accueil de l’auberge. Lorent est un peu tendu : ses maintes vérifications ne le rassurent pas puisqu’il s’obstine à croire qu’il oublie quelque chose. Pète un coup machine, la chose à ne pas dire...

Notre première étape de la journée n’est pas très loin de la ville de Québec. Nous arrivons en fin de matinée à la chute de Montmorency. Le site est superbe et le soleil présent, ça cartonne! La chute en elle-même est impressionnante, quelque soit l’angle de vue choisi. Cette fameuse cascade est d’ailleurs environ 30 mètres plus haute que les célèbres chutes du Niagara. Le tout est bien aménagé puisqu’il est possible de contourner la chute grâce à un ponton de bois, des escaliers à flanc de colline et même un téléférique qui s’avèrera un peu trop coûteux. 

Dans les escaliers, nous croisons Lara, Belge rencontrée la veille, qui effectue la visite avec les touristes de l’auberge. Les photographes du groupe s’en donnent à coeur joie pour figer le décor, de près, de loin, très proche de la chute où ça mouille pas mal ou encore à travers un arc-en-ciel dompté par B3n le magicien. 



Suite à un pari collectif stupide, nous effectuons la remontée des 487 marches (peut-être plus en fait :)) au pas de course. B3n et moi commençons l’escalade un peu vite! Tout le monde arrive finalement en haut à bout de souffle, et galère et merde, oh merde. Nous reprenons nos esprits et la voiture en direction de St Joachim et de la Baie St-Paul.




Le guide d’Antoine est formel, le Canyon St-Anne est une escale indispensable! Une fois le GPS programmé, il est temps de suivre sa douce voix à accent québecois. Après un bon moment à avoir testé plusieurs adresses, sentiers, routes barrées et forêts (où K ira se soulager à son tour, pour le plus grand bonheur des gardes forestiers qui passaient par là), nous décidons d’abandonner cette visite introuvable. La prochaine direction à prendre est St-Joachim, que le guide de Antoine définit comme attractive de par son église (nous verrons plus tard que le rédacteur de ce guide ne sniffe pas que de la farine).
Quelques kilomètres de route et un panneau fait son apparition: “Canyon St-Anne”, une chance! Malheureusement, le prix par personne pour y avoir accès étant de 11,50$, nous ne verrons jamais ce fameux canyon! (surtout après les chutes de MontmoNascimo Coreman
rency).
L’arrivée a St-Joachim fait réagir tout le monde de la même façon: “Ici, c’est le bled dans lequel on passe AVANT d’arriver à St-Joachim?”. Et non, ce bled (misérable, si je puis me permettre), C’EST St-Joachim. Evitons les préjugés et faisons un tour histoire de nous faire notre propre opinion... et donc, cette ville est ce que nous avons vu de plus paumé jusque là! On passe tout de même devant une église relativement...normale... et quelques cahutes/restaurants où nous décidons de ne pas nous arrêter, la priorité est maintenant de quitter ce trou à rat! Ovation à Antoine qui nous dira quelques kilomètres plus loin “Ah, en fait c’était l’intérieur de l’église qu’il fallait voir!“ (bravo Machine)... Tant pis, sortons-nous de là!

Ayant quelques heures de retard sur le dîner, tout le monde a faim (et surtout moi), c’est le moment de se diriger vers la ville de Baie St-Paul. Nous y trouvons un restaurant nommé L’Orange qui nous propose un gros choix de plats pour des prix très raisonnables. K et Benoît tentent la tartiflette, Chafouin et moi restons classiques sur un bon Hamburger-salade-frite et Antoine craque, ce sera une Poutine pour lui! Les quantités restent assez faibles (sauf pour Chafouin et moi). Ce repas aura été jouissif, et plus encore car il m’aura permis de recharger la batterie de mon appareil photo.


Si vous ne vous l’êtes pas encore dit: oui, les Québecois mettent le préfixe “Saint” devant presque tous les noms de ville et tous les noms de rue!




Après un délicieux dîner, nous cherchons à atteindre la plage de la Baie-Saint-Paul, ce qui ne fut pas une mince affaire étant donné les travaux sur la route principale. Ah oui, nous tenons à signaler que nous nous demandons si des élections n’ont pas bientôt lieu au Canada, parce qu’il y a des travaux ABSOLUMENT PARTOUT !
Quoiqu’il en soit, nous arrivons, à force de bravoure et de sagacité, à trouver  un chemin menant à la plage. Sur celui-ci, nous voyons des espèces de radeaux construits avec des gros tonneaux. Peut-être un concours de radeau avec gros tonneaux !? Nous n’en saurons jamais rien...
La plage est très agréable, du sable,  des petites vagues d’eau légèrement salée (Ben a testé...), des dessins dans le sable, et José qui s’en va faire une balade en solitaire le long de l’eau pendant que nous faisons de stupides photos. Nous supposons qu’il est allé se soulager, mais il nous assure que non. Vu ce que nous sentirons le soir même, nous avons tendance à le croire...




Courageux que nous sommes, nous marchons jusqu’au bout de la jetée (à 20 mètres) pour admirer la vue. C’est beau.



Nous reprenons ensuite la route vers la deuxième auberge de jeunesse. Vu l’heure tardive, nous décidons de suivre l’instinct de survie de notre GPS et de suivre la route la plus directe, sans faire escale à Tadoussac comme c’était initialement prévu. Vu qu’il commence à faire noir, nous n’aurions de toute façon rien vu !
Notre fidèle Tom Tom nous propose donc un sympathique trajet de deux bonnes heures à travers des forêts et des montagnes. La route, que nous avons surnommé pour l’occasion “route de la mort” est sinueuse et, à l’occasion, fort pentue, ce qui ne semble pas ravir la boîte paresseuse de notre Yaris en mousse. En outre, nous ne croiserons pour ainsi dire pas une âme ce qui nous amènera d’ailleurs à penser que nous nous trouvions à ce moment dans le trou du cul du monde. Enfin, peu importe, moi je m’amuse bien ! Nous profitons également d’un rapide arrêt pipi pour aller faire mumuse avec la neige se trouvant sur les bas-côtés. C’est trop le fun !


Nous arrivons ensuite enfin à Chicoutimi, la ville où se trouve l’auberge, que le guide d’Antoine décrit avant tout comme “une ville très vivante, tant d’un point de vue culturel que par l’animation de ses cafés et restaurants”. Effectivement, nous n’allions pas être déçus !
En ce qui concerne notre auberge, la Maison Price, le style est assez différent de celle de Québec. Tout d’abord, elle ne comporte pas 3000 chambres comme c’était le cas de cette dernière. Les chambres ne sont plus privées et les douches sont ainsi communes. Nous nous verrons attribuer une chambre pour nous seuls, ce qui n’est d’ailleurs pas plus mal. Après coup, on a en effet eu du mal à imaginer comment des gens extérieurs à notre groupe de demeurés auraient pu résister plus de deux minutes au mélange de chaos et de débilité régnant dans notre salle. Et aussi aux pets de Lorent...



Une fois sur place à Chicoutimi nous nous installons dans notre chambre commune (3 lits superposés et un lit simple) .Les auberges de jeunesse Québecoises sont décidément très sympas.




Après un copieux repas très sain au McDonald, nous (les mecs, les vrais) décidons de partir à la recherche d’un bar... Au bout d’1h30 de marche nous rentrons à l’auberge sans avoir trouvé de quoi nous sustenter.. En effet les seuls bars que nous avons croisés étaient dans l’ordre: un piano bar fermé, un bar qui semblait sympa mais uniquement fréquenté par des quinquagénaires et un bar karaoké ou chantait une seule personne...
Du coup Lorent, Antoine et Crhistophe partent en voiture afin d’acheter quelques bières au couche tard sorte de station service / nighshop. Mais le vendeur a refusé de nous vendre de l’acoloo sous prétexte qu’il était trop tard... Décidément Chicoutimi est une ville qui bouge.
..

mercredi 27 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 2

Si vous n'avez pas lu la première étape de notre périble, n'hésitez pas à lire cet article avant celui qui suit.



Le soleil de Québec perce par notre fenêtre et nous émergeons en douceur vers je ne sais plus quelle heure. Petit déjeuner à l’endroit du concert de la veille, la confiture est dégueulasse mais nous mangeons copieusement. Il parait même que j’abuse un peu lorsqu’il s’agit de plier des tartines déjà épaisses de 2,42 cm. Passons.

Lorent, en mode machine vous l’aurez compris, nous explique comment on souffle dans un oeuf afin de l’écailler de façon magistrale. La démonstration se fait à priori par l’absurde. Passons.

Nous voilà donc en pleine forme pour démarrer la visite de Québec sous un soleil radieux et un vent piquant (je ne parle pas ici des flatulences immondes de Lorent).


La première grosse visite de la journée consiste en une balade sur la citadelle de Québec. Celle-ci s’avère fort agréable car elle nous offre l’occasion de profiter d’une superbe vue sur le Saint-Laurent. On aperçoit de l’autre côté du fleuve la ville de Lévis mais nous reviendrons sur celle-ci un peu plus loin. Le sympathique paysage nous permet également de réaliser quelques clichés de groupe de toute beauté.




Nous nous aventurons ensuite sur un
ponton longeant la citadelle. Même Lorent, bravant par la même occasion sa peur du vide, est de la partie. La vue qui nous est offerte est à nouveau très jolie. En grands poètes, nous nous arrêtons donc à de multiples reprises sur des bancs pour pouvoir en jouir, et non pas parce que nous sommes une bande de fats. Manque de bol, le ponton était à ce moment en travaux et, au lieu de former une espèce de boucle autour de la citadelle, il se termine en cul-de-sac. Nous voilà bien obligés de faire demi-tour sous les borborygmes de José qui commence à avoir faim.




Nous décidons donc de redescendre dans la rue commerçante de Québec afin de faire une halte au McDo suscité. Malheureusement pour nous, des écoliers en excursion avaient eu la même idée que nous. Et vu comment ils gueulaient, nous supposons que ceux-ci étaient américains. Quoiqu’il en soit, nous remplissons nos panses et glanons quelques vignettes pour le concours Monopoly que nous ne gagnerons certainement pas !





L’auberge de jeunesse proposant une traversée jusque la ville de Lévis de l’autre coté du Saint-Laurent nous nous sommes laissés tentés. Nous voilà donc en compagnie de Malu une charmante allemande travaillant à l’auberge nous dirigeant vers le ferry. Notons que notre bon vieux Antoine n’a pas pu résister à l’envie de discuter avec notre charmante guide..  La vue sur Québec du ferry était est assez impressionnante et nous aura couté 6$.


La ville de Lévis est assez différente de la ville de Québec.. Plus résidentielle avec ses maisons plus anciennes en bois. Nous avons d’ailleurs eu l’occasion de visiter la maison de monsieur Desjardin fondateur de la caisse populaire portant son nom.


Une fois la visite terminée nous nous rendons dans un magasin qui vend du chocolat, K en profite pour en acheter.. conclusion : “c’est pas bon”..





Nous nous séparons de Malu et des autres occupants de l’auberge à la sortie du ferry de retour pour aller faire  un tour dans un coin de la ville que nous n’avons pas encore visité : la “côte” et le vieux port. Malheureusement, le vieux port de Québec, ce n’est pas le vieux port de Montréal. Le vieux port de Québec, c’est juste 4 bateaux les uns à côté des autres. Non, résolument rien de très passionnant. 


Il est plus ou moins 17h et le foie de José se plaint. “Gnéééé bièèèèère !! Baaaaaar ! Je veuuuuux !!”. Bref, nous entrons dans un sympathique endroit nommé “l’Oncle Antoine” pour passer une commande tout ce qu’il y a de plus typique : un orval pour José (qui est content), une chope pour Ben et Chafouin, un thé pour Moumou, et un chocolat chaud pour moi.
Nous rentrons calmement à l’auberge et je profite d’une petite pause bien méritée pour aller faire un tour dans un magasin absolument génial. Ça s’appelle Dalibaba et c’est rempli de gadgets tous aussi drôles qu’(in)utiles ! J’aime beaucoup !
La faim se faisant sentir, nous décidons de nous mettre en marche pour trouver un endroit où remplir notre estomac, quelques discussions et consultations de cartes plus tard, nous entrons chez Superchinois pour déguster un souper bien mais pas top (à 5 sur une table de 4, service pas rapide, petites portions, et poulet au Teisseire pour Chafouin). Nous ne laissons pas des masses de tips et nous en allons. Désolée les gars.


Comme le jour précédent, un passage au bar de l’auberge s’impose de lui-même. Nous dégustons une Maudite, une spéciale assez répandue au Québec, et à raison! Afin d’affiner le sens du “bouge toi le cul” de Benoît, K lance une partie de Time’s up. Time’s up oui, mais en version custom, s’il vous plaît! Auront donc défilés les célèbres Marc Leclercq Nascimo Coremans, Jim Parson, Zach Snyder (qui ne semble pas si connu que ça de mes collègues, d’ailleurs), Mickey Rourke tout en passant par les illustres inconnus d'Antoine (en mode Machine, à son tour) tel Hubert-Félix Thiéfaine (très facile à faire deviner en rébus, bien entendu). Vous l’aurez compris, Antoine “préfère les morts”, qu’est-ce qu’on s’éclate ! Il se rattrapera sur la guitare de l’Auberge pendant que nous ferons connaissance de Lara (ou Laura... un truc dans le genre), première Belge que nous rencontrons au Québec qui fait son stage en Tourisme dans ladite auberge.
Une fois le bar fermé, le tout est d’en trouver un autre et après un petit tour dans le vieux Québec de nuit (extrêmement joli), nous rentrons dans un bar vide. Vu qu’il semble que je doive écrire tous les articles sur les connasses (Copyright K, tous droits réservés), la serveuse de cet établissement en était une belle (ou du moins moche, mais tout autant connasse). La raison est très simple: elle n’était pas sympa, nous a pressé de partir (son bar trop pourri n’attirant pas les gens branchés) et nous a bien mentionné que “le service n’est pas inclus dans le prix”, ce qui a eu l’art de nous faire tiquer moi et Antoine (la remarque, bien que compréhensible, aurait pu être accompagnée du petit mot magique, nondidioû!).
Chose agréable la nuit, les ados jouent au Hockey plutôt que d’aller emmerder tous les passants comme en Belgique, ça change !