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lundi 20 septembre 2010

Perdus de vue

Voici la liste des gens que nous soupçonnons d'être morts :


  • notre promoteur --> n'est pas mort, nous l'avons eu au téléphone. Nous sommes très contents.
  • Nascimo Coremans  --> n'est pas mort, mais n'est pas en Allemagne. Nous sommes très décus.
  • Calypso Coremans
  • Roger l'enragé
  • Jean-Baptiste Hainaut --> n'est pas mort, contrairement à son iPhone. Nous sommes très contents aussi.

En attendant les faire-part de décès, nous lisons ceci :


vendredi 17 septembre 2010

Germes et attentes

Tandis qu'Antoine passait ces deux derniers jours le nez plongé dans son supra code, comme il vous le racontait très bien par ici, K et moi avons plutôt opté pour une autre activité tout aussi fun, l'attente.

Hier, nous nous sommes en effet rendus comme convenu à notre rendez-vous avec notre promoteur en vue de lui faire la petite présentation qu'il nous avait demandé de réaliser. Celui-ci n'ayant pas répondu aux 45 mails que nous lui avions envoyé pour définir l'heure de la rencontre, nous arrivons dans le très classieux immeuble de l'Université Concordia aux alentours de 12h. Trois heures plus tard, le constat est sans appel, nous avons fait le déplacement pour rien ! Même la gentille secrétaire Mireille a pris pitié de nous et nous a donné des documents à remplir afin d'obtenir nos cartes d'identification de l'université pour nous occuper utilement !

Vendredi n'aura malheureusement pas été une journée beaucoup plus concluante. Toujours sans nouvelle de notre promoteur, nous prenons tout de même à nouveau la direction de l'université, cette fois-ci afin d'y être pour 11h. Pas de bol, une fois de plus, il n'y a personne. Une autre secrétaire nous indique qu'elle l'a vu partir en "meeting" et nous conseille de revenir un peu plus tard. Nous patientons au Starbucks du coin en dégustant un bon chocolat chaud (enfin, hyper sucré mais super bon quand même).


Un mystérieux monsieur panda en profite d'ailleurs pour tester les fonctionnalités de l'espace du portable de K...


12h30, nous retournons à la Concordia et là, bonne nouvelle, la secrétaire s'excuse en nous expliquant qu'elle n'avait en fait pas vu notre promoteur mais qu'elle l'avait confondu avec quelqu'un d'autre. Supeeeeeeer ! La gentille Mireille décidera d'écrire elle-même un mail à notre promoteur pour lui dire que nous sommes passés et avons patienté pendant des plombes. Elle est cool Mireille. Mais bon, on commence quand même à croire que notre promoteur est mort...

La journée continue avec la visite de K chez le coiffeur. N'ayant pas pu obtenir un rendez-vous immédiatement, nous glandons une heure dans un parc à proximité peuplé de Roger. Un sympathique petit papy du coin nous indiquera plus tard que ceux-ci occupent ici la position des rats ou des pigeons chez nous. De vrais ordures ces Roger, donc. Mais bon, ils sont tellement plus marrants à regarder que des pauvres poulets gris !






Après trois heures de travail capillaire pour K, un vidage de batterie d'iPod Touch et de smartphone pour moi plus tard, nous ressortons finalement de chez le coiffeur et retournons finalement retrouver Antoine à l'appart. Trois heures ? Tant que ça ? Ahah, l'heure est venue d'introduire un nouveau suspense palpitant puisque vous ne verrez le fin mot de cette histoire que dans un futur post. Ouuuuuuuuuuuuh !

On remerciera également le fraîchement acheté et très bon Phoenix Wright : Ace Attorney sur nos iPod Touch de nous avoir accompagné ces deux derniers jours. Qu'est-ce qu'on ce serait fait chier sans lui !

Ah oui, dernière petite précision à propos du titre de ce post. J'ai chopé un léger rhume et je tousse gras. Bon appétit tout le monde :P

PS : De fait, le poulet annoncé par Antoine était très bon. Par contre, le gratin dauphinois était al dente. Putain de gratin dauphinois. (Une coïncidence ? Je ne crois pas non ! Gnihihihihihihi !)

Repas à l'espagnole, balade à la Montagne

Complètement noyé depuis deux jours dans le code source d'un projet sur lequel je vais devoir passer la plupart de mon temps dans les semaines à venir, j'étais content d'arriver à l'heure de midi ce vendredi. Comme la semaine passée, Martin, mon voisin chilien au DIRO, avait en effet proposé d'aller manger en ville.

Certains ayant déjà mangé ou s'octroyant un week-end prolongé, nous n'étions que quatre ce midi. En plus de Martin, Christina et Jesus, couple d'Espagnols chercheurs eux-aussi, nous accompagnaient.  La semaine dernière, nous étions allé à Frites Alors, friterie belge, choisie en mon honneur ;) Cette fois, nous allons dans une autre petite brasserie dont le nom m'échappe... Les frites ne sont pas meilleures ici mais mes collègues hispanophones animent gaiement le repas! Avec le soleil au rendez-vous, je n'ai aujourd'hui presque rien à envier à Arnaud dans son fourneau sévillan ;)

Après cette bonne pause, je tente encore de décoder quelques classes Java dans l'après-midi, mais l'envie de profiter du beau temps s'accentue en cette fin de semaine... Je rentre à l'appart vers 17h, K & C sont en ville pour le moment, encore à la recherche d'un promoteur introuvable. Je n'hésite pas longtemps et m'en vais courir.

Je décide d'attaquer l'autre versant du Mont-Royal, j'emprunte le Boulevard Mont-Royal. Après la station de métro Edouard Montpetit, je découvre l'Aréna, l'impressionnant stade de l'Université de Montréal, muni d'une pelouse synthétique et d'une imposante tribune.
Je me rends seulement compte de l'immensité du campus de l'UdeM qui s'étend entre 2 stations de métro et plus! Après le pavillon de Musique, je bifurque sur un petit chemin en côte et me retrouve très vite au plein milieu des bois. Il n'est plus question ici de l'immense parc bien aéré que j'avais découvert du côté du Lac aux Castors. C'est une vraie forêt au cœur de la ville. Je grimpe pendant plusieurs minutes, le sentier est bien tamisé par le feuillage des arbres, il fait presque lugubre ! Un énorme chien surgit au détour d'un tournant, son maître n'est heureusement pas trop loin derrière... J'arrive enfin au-dessus! Le point de vue sur le nord de la ville vaut le coup d'œil : Montréal s'étend presque à l'infini, et l'Aréna est au pied de la Montagne.



Je continue encore un peu dans le sous-bois et me retrouve de l'autre côté, au milieu du Cimetière Mont-Royal qui prolonge en fait l'immense cimetière Notre-Dame-des-Neiges que vous connaissez déjà... Entre les arbres et les tombes, j'arrive tout juste à avoir un autre point de vue vers l'est : l'immensité de la ville est encore plus impressionnante d'ici, le Saint-Laurent coule paisiblement dans le lointain et un autre stade est à admirer, c'est le majestueux complexe olympique de Montréal.



Je tourne quelques minutes dans le cimetière et redescend par le chemin de la forêt. Plus tard, en analysant le plan de la ville, je constate encore une fois que ce Mont-Royal est bien plus grand qu'il en a l'air: je n'en ai pour l'instant exploré que les deux extrémités. Prochain objectif, aller jusqu'à la croix du Mont-Royal et trouver un point de vue sur le centre-ville.

Pour mon retour, la sono du stade de l'unif attise ma curiosité et je jette un coup d'œil par delà les barrières entourant le terrain. Deux équipes féminines de soccer (le bon vieux football de chez nous :) sont à l'échauffement ! Tenté de regarder le début du match, je décide tout de même de rentrer avant la tombée de la nuit.

Une petite douche s'impose. Les orphelins de promoteur rentrent seulement d'une longue après-midi d'attente... chez le coiffeur!
Nous allons faire nos courses au Métro pour le souper, que notre chère K s'affaire à concocter à la perfection. Enfin, je vais pouvoir très vite le confirmer, ça commence à sentir bon le poulet :)

A très bientôt, bonne fin-de-semaine comme on dit ici!

dimanche 12 septembre 2010

Promenade parmi les Roger, les gens morts et les castors invisibles

Première constatation du jour : il n'y a pas de soleil, contrairement à ce qui semblait indiqué la veille. Petite déception bien vite oubliée grâce au carton des rouges ce matin et au fait qu'une chaîne québécoise diffuse Tintin et que lui au moins a toujours le même nom que chez nous. Sapristi Milou !

Ayant épuisé notre stock de pain chimique, nous nous retrouvons dans l'obligation de vider le paquet de Nesquik. Il est donc temps d'aller faire les courses. Une petite visite au Metro du coin et les bourses délestées d'une quinzaines de dollars chacun vu le prix pas super top du salami hongrois, nous sommes de retour dans notre appart, où le nouveau portable d'Antoine fonctionne toujours. Plus que 48 heures et le record de vie de son Medion au Canada sera battu.

Antoine a donc pu profiter de sa nouvelle machine pour faire un peu de conversation Skype avec sa famille, et plus particulièrement Christou, qui était fatigué, mais pas saoul !

En milieu d'après-midi, nous avons décidé de nous bouger en direction du plateau Mont-Royal afin d'approcher l'université d'Antoine et le lac aux castors, que tous les membres de notre petit groupe n'avaient pas encore eu l'occasion de découvrir. Et ouep, on n'est pas tous aussi sportif !



Sur le chemin, nous avons croiser le chemin d'une course cycliste. On a d'ailleurs eu de la fesse, on est passé pile au moment où les coureurs arrivaient. Dire qu'il y avait sans doute des ploucs qui attendaient là depuis une heure. Ahahah ! Nous avons également rencontré de nombreux Roger. Mais ça, K vous en parlera avec plus de détails dans son post






Après avoir grimpé un petit sentier bien pentu, nous voici donc devant l'Université de Montréal. C'est grand.






Nous progressons ensuite à travers le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. C'est grand.









K a d'ailleurs profité de la présence d'animaux pour leur courir derrière eux en levant les bras et en criant comme une folle. Comme tactique d'approche, on a vu mieux !





"Il y a une folle qui arrive, moi j'me planque derrière l'arbre !"


Nous nous aventurons un peu sur les petits sentiers ombragés et nous l'apercevons enfin, celui pour qui nous avons fait tout ce voyage est bien là devant nos yeux ébahis : nous avons nommé Le Lac aux Castors !


"Sapristi Milou, mais où sont les castors ?"



Comme Antoine l'avait signalé il y a quelques jours, nous n'avons pas rencontré de castors. En revanche, il y avait bien plusieurs Roger, des canards et des poulets mouettes. Nous avons ensuite fait le tour du lac et pris de la hauteur pour prendre ses jolis clichés.



Nous, un Roger et le lac. On remercie le drogué qui a bien voulu prendre cette photo pour nous.

Le ciel étant bien pourri, nous nous dépêchons de rentrer dans notre appart car la pluie, ça pue. A notre retour, Lorent nous traite de taupes sur Skype, la journée se termine bien !


jeudi 9 septembre 2010

Money, money, money

Heya !

La journée du jour ne s'étant pas révélée des plus trépidantes (nous avons passé l'essentiel de ce jeudi sur une chaise à lire des bouquins paaaassionnants), nous en profitons pour vous servir un petit post d'utilité générale. Le thème du jour : l'argent au Canada.

Comme vous le savez sans doute, les gens d'ici utilisent des dollars canadiens. Au moment où je vous parle, le taux de conversion est de 1 $CA pour 0,762294062 €. Mais bon, ça, tout le monde s'en tape ! Le plus marrant, c'est encore la tronche de leurs pièces et billets. Et nous allons commencer par ces derniers.


Vous nous excuserez l'absence de grosses sommes, nous avons fait avec ce que nous avions pour le moment présentement. Comme vous pouvez le remarquer, on trouve sur ces billets la valeur à droite et la tronche de gens morts à gauche. Le verso de la plupart des billets est assez anecdotiques, sauf celui de 5 $CA. On y trouve en effet une image de gens en train de jouer au hockey sur glace. Oui, ça fait un peu cliché sur le Canada quand même. Un peu comme si on avait eu des gens qui mangent des frites sur nos bons vieux francs belges... 


Pour ce qui est des pièces, le fonctionnement est un poil différent de nos euros. D'abord, voici une petite vue d'ensemble de toutes les pièces canadiennes disponibles. La qualité étant toute pourrie, nous remercierons Google Images pour la suite de ce post.


Tout comme pour les euros, les Canadiens disposent de pièces d'un et de deux dollars. Cette dernière présente d'ailleurs des similitudes avec notre pièces de deux euros au niveau du schéma des couleurs. Ce qui sent le plagiat. Pour ce qui est des pièces suivantes, ils ne disent pas "cents" mais "sous". Personnellement, je trouve ça assez drôle, on dirait que ça sort tout droit du Moyen-Âge ! Pour l'anecdote, c'est en écrivant cet article qu'on a découvert la pièce de 50 sous, nous ne savions même pas qu'elle existait. On remarquera également que les Canadiens semblent apprécier les animaux et la nature, comme en témoignent les images d'ours, de canard, d'orignal, de vieux castor et de feuilles de salade présentes sur leurs pièces. Bon après on trouve aussi un bateau et un autre truc dont la présence paraît incongrue !

                                      
Voilà pour ce soir, stay tuned pour des photos exclusives de caribous dansant le mambo !