mardi 21 décembre 2010

Bye bye Montréal

Et bien voilà, on y est ! A 11h30, nous avons refermé pour la dernière fois la porte de notre appartement, direction la station Saint-Laurent pour récupérer notre caution, puis Berri-UQAM afin de prendre un bus express vers l'aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal.

Difficile de décrire précisément nos sentiments en ce moment mais disons que nous sommes à la fois heureux de rentrer chez nous et triste de quitter le Canada. Il faut dire que ces trois derniers mois ont été bien remplis. Nous avons découvert une ville et une région magnifique, rencontré des gens bien cool, assisté à un match de hockey en vrai, chassé des Roger, mangé de la poutine - et y avoir survécu -, bref, tant de choses qu'au final, notre séjour semble être passé si vite !

Une dernière fois donc, nous tenions à remercier tous les gens qui nous ont accompagnés tout au long de notre aventure montréalaise. Tout d'abord, les deux meilleurs Belges bien sûr, Lorent et Ben, qui représenteront fièrement les couleurs de la Wallonie ici pendant encore une semaine, les deux Québécoises les plus cool de l'univers, Kim et Anabelle ainsi que les troupes françaises représentées par Ombeline et Raul (bon, lui, il est Espagnol mais on ne va pas chipoter, hein), Guillaume et Aurore, Jérôme, Ange et Gwen (on s'excuse si on a oublié quelqu'un). On vous kiffe !

Nous voulions remercier nos familles et nos potes du Vieux continent, qui auront continué à nous envoyer des trucs idiots et nous occuper à coup de conversations Skype pendant toute notre absence. Le retour est en cours, ne vous inquiétez pas !

Nous avons pris beaucoup de plaisir à écrire ce blog et à vanner un peu tout le monde. On n'avait peut-être pas toujours des trucs super palpitants à vous raconter, et parfois on avait un peu trop la flemme de prendre nos plumes mais, au final, ça en valait quand même la peine ! Nous espérons qu'il vous a également plu et occupé pendant vos heures de bureau !

Encore un fois, merci à tous. On vous embrasse. A bientôt !!!

La team caribou


Presques partis...

Le réveil sonne. Coin coin.

C'est l'heure de se lever en ce lundi 20 décembre car nous avons encore quelques choses et bidules à régler avant notre départ. La journée ne s'annonce pas spécialement rude, mais on a des trucs à faire quoi...

La première étape de la journée pour Christophe et moi était de prendre le métro pour aller voir une dernière fois notre promoteur et passer faire quelques "courses". Ces courses finies, je retrouve l'ami Chafouin attablé au centre eaton devant notre Subway favori. Il semblerait que le rendez-vous avec le promoteur se soit passé comme prévu : c'est à dire que ce dernier n'avait pas lu le document qu'on lui a envoyé il y a plus d'un mois, et renvoyé quelques jours avant.

Mais qu'à cela ne tienne, nous avons d'autres chats à fouetter. Et le premier d'entre eux est l'agence de location auprès de qui nous souhaitons récupérer notre caution. Le problème est qu'ils n'ont pas la caution, et qu'ils ne sauront l'avoir que le lendemain. Raison : ils n'ont eu le message du propriétaire que ce matin. D'accord les gars, après tout, ça ne fait qu'un mois qu'on vous envoie des mails et qu'on vous téléphone pour vous dire qu'on aimerait passer récupérer nos sous aujourd'hui. Soit. Nous repartons bredouilles. Christophe encore plus.

Pourquoi donc, me direz-vous ? Et bien tout simplement car un peu plus tôt dans la journée, le malheur avait déjà croisé sa route. Un dindon-malheur plus exactement. Notre très chère Kim n'ayant pu venir se délecter de notre tajine dimanche, elle n'a, par la même occasion, pas pu couper les cheveux de ce cher Chafouin, qui commençait doucement à en avoir marre de sa mèche de 30kg sur la tête. La solution de secours a donc été de se rendre chez un coiffeur. Mauvaise idée (la mienne à la base, désolée). Résultat : 25$ pour une coupe trop courte réalisée par un dindon antipathique. C'est raté, par rapport au résultat attendu, mais c'est loin d'être laid, c'est déjà ça.

Revenons dans le métro, où nous étions restés, juste après avoir déchanté à l'agence de location. Nous sommes donc de retour à l'appart où nous avons dépassé la limite des '30h avant l'heure limite d'embarquement', ce qui veut dire que nous avons maintenant l'occasion d'imprimer nos cartes d'embarquement. Chose que nous faisons à l'aise, affalés sur le lit de Moumou. Ce dernier profite de ce moment pour passer la porte, il revient du Diro où il a fait ses adieux à ses collègues. La larme à l'oeil, il préfère s'isoler. Nous respectons son intimité et le laissons seul dans son lieu de prédilection pour ce genre de moment : les toilettes.

L'après-midi est palpitante : nous faisons des lessives et nous allons jusqu'à la station Rosemont pour remettre notre imprimante à Gwen. Nous en profitons pour l'inviter au souper de ce soir. Le VRAI dernier souper entre potes à Montréal (oui je sais, moi aussi j'ai l'impression qu'on a fait 10 derniers soupers mais bon).

On est tous d'accord : c'est un canard.
A la base, et sur les conseils d'un collègue d'Antoine, nous avions prévu d'aller goûter au smoked meat... Mais c'est fermé. Tant pis. Nous nous rabattons sur le Nickel's Grill, le restaurant de Céline Dion (hurayyyyy !). Nous retrouvons donc la team ukrainienne, Gwen et Anabelle à Jean Talon avant d'aller manger DE LA VIANDE (oui Chang). C'est très bon. On s'amuse bien, on mange bien, on renseigne des nouveaux arrivant sur les lieux intéressants de la ville, avant de nous en aller vers un bar que nous ne trouverons pas. Cela n'arrête pas José-le-fureteur-de-bar qui nous emmène sur Mont Royal, où on termine la soirée chez Baptiste.

Chez Baptiste, c'est cool, et ce qu'il y a de vraiment cool, c'est ça :
La Boris Cool, c'est la vie.

Ombeline et Raul nous rejoigne pour 20 minutes, un peu désorientés dirons-nous. On apprécie de les revoir une dernière fois vu que notre apéro-couscous du mercredi avait été avorté, pour cause de voyage à New-York.

Vers 23h50, métro oblige, nous remontons vers la station. 

// Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. Avis à la clientèle. La STM procède actuellement à des tests de communication. Nous vous remercions de votre compréhension. //

Arrivés à Jean-Talon, nous bougeons nos fesses pour attraper le dernier bleu. 
Les Espagnols ne l'ont pas fait.
Les Espagnols sont retournés en bus.

Ce matin, mardi 21, nous avons tout mis dans nos bagages, donné tout ce qui nous restait en bouffe aux voisins, laissé une boite de Noël pour les ukrainiens, acheté un pèse bagage qui ne marche pas pour remplacer le pèse bagage qui ne marche plus, fermé une dernière fois la porte, et abandonné pour de vrai ce qui a été notre nid douillet pour près de 4 mois. Ca fait quand même quelque chose. 

La tristesse fait vite place à la sueur quand nous tentons tous les moyens possibles pour déplacer 4 grosses valises (dont une toute pourrie et pas du tout rigide) à trois. Conclusion : c'est chiant et difficile. Heureusement, le chemin de notre maison au métro est le plus compliqué, après, il n'y a plus grand chose à faire jusqu'au bus 747 express vers l'aéroport. 

Et nous voilà, assis dans l'aéroport, à attendre notre avion qui partira avec 1h30 de retard. A très vite pour certains, à bientôt pour d'autres, à un jour, on espère, pour le reste !


lundi 20 décembre 2010

Sunday, snowy Sunday

Dernier dimanche à la con au Québec ! A la con? A vous de juger...

L'agréable sonnerie du réveil-matin Fido retentit vers 7h30. Et oui, pas besoin de s'étonner : Fido, innovateur devant l'éternel, propose différentes sonneries sur ses téléphones portables dernier cri. La fonction réveil était même incluse à l'achat de cette fameuse bouteille en plastique recyclée... Inutile de s'étonner davantage, je me lève à 7h30 tous les dimanches. Le coup d'envoi de Bruges-Anderlecht ne change rien à l'affaire. Étant donc réveillé, il n'y a aucune raison de se priver d'assister à la magistrale victoire mauve sous la neige du Jan Breydelstadion, n'en déplaise à notre cher Marc.

Juste pour Marc, et aussi parce qu'on n'a pas d'autres photos du jour.
Le réveil footballistique est suivi par un succulent petit déjeuner : du pain sec et de l'eau (c'est même pas vrai d'abord, mais il faut bien se plaindre un peu, histoire d'être un minimum gâté dès qu'on revient ;). Le festin est interrompu juste avant son terme, K jure que la voiture du proprio vient de se garer devant la fenêtre du commu. Et galère, et merde, oh... Qui dit voiture du proprio, dit proprio. Nous nous empressons donc d'aller enfiler un futal avant qu'il ne vienne vérifier l'état de l'appartement. Que les personnes qui en concluent que nous déjeunons en slip aillent regarder Sherlock Holmes pour prendre des cours de déductions. D'après K, encore, toutes les armoires doivent être vides avant la vérification. Ah bon? Dernier branle-bas de combat avant le coup de sonnette, je réalise un drag-and-drop expéditif entre mon armoire et mon sac. Ouf, la piaule est maintenant impeccable.

Bref, le propio débarque, qui plus est accompagné d'un technicien. Aie, la vérification risque donc d'être assez pointilleuse. Après 34 secondes, le tour de notre petit chez-nous est déjà fini et nous sommes soulagés d'apprendre que nous allons pouvoir récupérer notre caution sans souci. Le technicien se chargera juste de bousiller notre routeur et privera ainsi tout l'immeuble d'une ressource vitale et bien plus encore, j'ai nommé l'accès au web. Heureusement que le câble atterrit chez nous et que  Christophe possède un Mac permettant de partager une connexion Wifi. Sans quoi cet article en mousse n'aurait jamais vu le jour.


Passage sous la douche puis en route pour le Centre Eaton. Nous commençons par manger sainement (Burger King ou Subway) avant une après-midi dédiée à la chasse aux derniers souvenirs. K fait une dernière manœuvre chez Garage tandis que je me ruine au Parchemin puis plus tard du côté de Mont-Royal, chez Renaud-Bray. Je passe consciemment les détails, mais termine la journée plus endetté que jamais envers Chaf. Vivement la récupération de la caution !

Notre soirée prévoyait des derniers adieux avec Kim et Annabelle. Mais oh malheur, Kim ne peut venir et nous te fixons donc rendez-vous en Belgique très chère ;) Heureusement, Annabelle nous fait l'honneur de partager notre soirée et un bon tajine. Sans oublier une petite liqueur de fraises qui fait plaisir, merci Bleu Russe. Merci Annabelle et rendez-vous demain avec les Ukrainiens new-yorkais pour un dernier resto avant le mot fin.

samedi 18 décembre 2010

Cleaning day

Ca sent la fin mes amis ! Nous avons en effet passé la majeure partie de ce samedi à nettoyer de fond en comble notre appartement.

Mais pourquoi sommes-nous faisse tant de mal me ditiez-vous ? Et bien tout simplement afin que notre propriétaire puisse passer constater les dégâts que l'endroit est toujours en bon état pour, in fine, récupérer notre caution. Caution que nous irons ensuite intégralement dépenser bien entendu.

Soit, bien réveillés aux alentours de 9h30, avec l'habituelle demi-heure de retard (et malgré avoir mis un réveil), nous déjeunons puis nous attelons directement à la tâche. Au menu, rangement de tous nos brols dans nos sacs, jetage de tous les trucs inutiles, dépoussiérage des machins poussiéreux, lavage de carreaux gras et autres joyeusetés.

Il n'y a que des photos de moi qui range. C'est normal, les autres glandaient.


Histoire de partir sur de base, un petit passage au Pesetassama s'imposait. Tandis que la fée du logis s'efforce de récurer les toilettes (et je précise au passage que c'est elle qui a spécifiquement réclamer de pouvoir laver la salle de bain), Moumou et moi partons donc à la recherche de sacs poubelle, de super glue pour enfin réparer le tiroir cassé de ma commode, un pèse-bagage et du papier bulles (pour nous occuper dans l'avion).

"On devrait pas en avoir pour plus de deux heures. Trois grand max."
Christophe Goffart, samedi 18/12/2010 à 11h03

Les heures passent, nous nous amusons comme des fous. La valise de K étant déjà pleine, cette dernière m'enjoint à aller en acheter une supplémentaire, comme cela avait prévu. J'en profite pour choper en même temps des petits trucs à accrocher aux valises avec nos noms.

Je suis triste parce qu'on s'en va.


Il est 17h30, nous avons fini notre pénible labeur. Je vous renvoie à ma précédente citation pour mesurer la pertinence et l'exactitude de mes prévisions initiales. Je vous en cite également une autre, qui résume bien notre sentiment à l'issue de cette journée.


"Quel samedi de chiottes !"
Christophe Goffart, samedi 18/12/2010 à 17h31


Oui, bon, je me cite beaucoup aujourd'hui mais d'un autre côté, on m'a une nouvelle fois forcé à écrire un article sur un jour nul avec comme tâche, et là je cite quelqu'un d'autre, "de le rendre intéressant".

Soit dit en passant, le proprio avait dit ce matin qu'il passerait soit aujourd'hui soit demain. Etonnamment, il n'est pas venu ce samedi mais ce n'est pas plus mal finalement !

Je vous laisse en compagnie de quelques clips un peu old mais toujours aussi culturellement exquis.





jeudi 16 décembre 2010

The last poutine

A 6 jours du retour, les esprits s'échauffent et les préparatifs commencent à se mettre en place.

Notre agence de location en mousse (la même qui ne nous avait pas donné les bonnes clés le jour de notre arrivée, et la même qui n'était pas au courant qu'on nous avait explosé notre porte) nous donne 2-3 versions différentes des choses à faire pour récupérer notre caution. La dernière en date étant d'attendre que le propriétaire passe pour confirmer qu'on peut la récupérer nous laisse espérer que celui-ci sera plus réactif ce week-end que ce qu'il n'a été durant 2 semaines concernant les mails qu'on lui a envoyés. Bref.

Quoiqu'il en soit, si quitter Montréal veut dire bonne nouvelle (fêter Noël en famille, retrouver les Croates, revoir Marc Leclercq, etc...), quitter Montréal veut aussi dire quitter toutes les supers rencontres qu'on y a fait. Si nous pensions devoir faire nos adieux samedi lors de notre byebyebouffeparty, nous avons la chance, ce mercredi, de revoir nos potes une dernière fois lors d'une rencontre de préparation de Noël où nous nous sommes invités.

Le rendez-vous est pris pour 20h à la station Mont-Royal afin de nous rendre à la Banquise (référence en termes de poutine, dont on vous a déjà parlé). Etant donné qu'on est toujours en avance et qu'on en a marre parce qu'à chaque fois on doit attendre dans le froid, Christophe et moi, partis un peu plus tôt pour faire des emplettes, décidons de nous réchauffer les fesses dans un Starbucks de St-Denis jusqu'à 19h50 avant d'aller reprendre le métro. Nous retrouvons avec bonheur presque tous les potes : la team ukrainienne, Jérôme, Gwen et Ange, Guillaume, Aurore et Moumou, et nous mettons en route. Arrivés au restaurant, nous attendons plus ou moins 3/4h pour être placés. Merci à Lorent qui avait pensé à réserver. Ce temps d'attente aura au moins permis à Anabelle d'arriver.

Enfin assis, nous faisons notre choix, 3 warriors se détachent du groupe. Ben, Guillaume et Ange commandent en effet une GRANDE poutine. Nous tenons tout de même à faire remarquer que ce sont les trois seuls accompagnés de dames et qu'ils leur fallaient donc prouver leur virilité. Enfin, c'est une théorie comme une autre.




Après quelques démélées avec la (stupide) serveuse, Gwen arrive a faire respecter la loi et les comptes sont clôturés. Ange a quand même failli se faire avoir de 10$ mais bon.

Le repas se déroule bien, la compagnie est, comme à l'habitude, très agréable, et les warriors, ne voulant pas perdrent la face, terminent tant bien que mal leurs assiettes.

On vous kiffe <3
(on voit pas bien Aurore, la faute aux stupides serveuses !)
Après le resto (23h quand même), les plus courageux s'en vont rejoindre les cuves à bière espagnoles tandis que les autres rentrent dans leur petit chez eux douillet. Quand la porte de l'appartement me réveille lorsque Christophe rentre, j'ai droit à une image d'opossum qui louche. Je ne serai plus jamais triste.

Ce matin, entre deux lignes de code, nous titillons un peu notre ami José.

Nous calculons le temps de réaction...


















Et ce midi, Christophe se fait un plaisir de terminer les croissants dégueulasses qu'il nous a fait acheter.

"J'ai les papilles qui frépitent !"


Voilà. C'est à peu près tout. On vous revoit bientôt, alors ne soyez pas trop tristes :D

lundi 13 décembre 2010

Trucs, brols et machins

Pfiouuuw, pas beaucoup d'articles ces derniers jours... On n'a pas trop d'excuse mais bon, ça arrive. Et comme, pas de bol, c'est moi qui me coltine l'article qui pue, je vais essayer de vous résumer tout ça.

Premier retour sur mercredi, où nous étions censés aller manger chez Raul et Ombeline. Nous bravons le froid glacial pour nous rendre jusqu'à l'appartement de notre couple hispano-français favoris. Nous arrivons devant chez eux, on ne voit pas de lumière à l'intérieur, ça pue déjà un peu. Nous tentons tout d'abord de les appeler, mais sans succès. Nous décidons donc de leur envoyer un sms. Quelques minutes plus tard, la réponse tombe : ils sont partis à Toronto avec le frère et le cousin de Raul. Nous sommes très désappointés et remercions au passage grandement Facebook pour ne pas avoir afficher le message qu'Ombeline nous avait envoyé quelques heures plus tôt pour nous prévenir de leur absence...


Rien à voir avec le texte, c'est juste pour montrer qu'il y a beaucoup de neige !


Jeudi, nous nous réunissons tous ensemble avec la team ukrainienne afin de confectionner un très joli cadeau pour Kim. Visiblement, nous avions légèrement surestimé nos aptitudes en cadeaumétrie et malgré le fait que l'heure avance, la réalisation du présent n'avançait qu'assez lentement. Nous serons de plus interrompus dans nos travaux par un lancer sauvage de boules de neige à notre fenêtre. Lancers signés Raul et Ombeline bien évidemment qui, de retour de Toronto, sont passés par chez nous avec la famille de Raul. Nous terminerons donc le cadeau de Kim plus tard. Tout heureux de leur merveilleuse découverte de la semaine passée, un bus reliant directement notre appart au leur, Lorent et Ben sont confiants et décident de ne pas se précipiter vers le dernier métro de la ligne bleue. Nos deux compères quittent donc la rue Darlington aux alentours d'01h00. Ils seront de retour une demi-heure plus tard, constatant après se les être geler de nombreuses minutes sous -15° que le fameux bus ne roule que du vendredi au dimanche. Supeeeeeer !

Afin de nous remercier d'avoir organisé son anniversaire chez nous la semaine passée, Guillaume nous a invité chez lui et Aurore à prendre un verre ce vendredi. En résumé, nous nous sommes bien marrés et avons eu le plaisir de faire une nouvelle découverte gustative : la pizza au goût cheeseburger. Et oui, c'est bon.

Ce samedi, nous organisions chez nous notre ByeByeBouffe, une dernière grosse soirée en notre demeure afin de faire nos adieux à tous les gens rencontrés ici et où chacun ramenait de quoi manger. Kim et Patrick sont les premiers à arriver, un peu avant l'heure prévue, ce qui n'est pas plus mal. Nous en profitons en effet pour offrir son cadeau à notre Québécoise préférée : un joli cahier dans lequel nous avons collé tout plein de photos accompagnées de commentaires idiots. Kim pleure, nous avions heureusement prévu un paquet de mouchoirs en papier...



Vif succès pour le pâté niakwé
Le reste des invités commence à arriver et nous découvrons à chaque fois de nouvelles manières de nous faire péter la panse. Kim et Anabelle nous ont concocté du pâté de mon pays chinois et de la tire d'érable typiques du Québec, Lorent et Ben nous ont servi des hot-dogs, Gaël nous a apporté des muffins cramés en raison d'une conversion degrés celcius/farenheit un peu foireuse... J'en oublie car ce serait trop long de tout lister, mais c'était très bon. Seuls deux personnes manquent néanmoins à l'appel. Raul et Ombeline ne sont en effet toujours pas arrivés alors que la grande majorité des plats sont déjà bien entamés, si pas finis. K avait pronostiqué une arrivée vers 20h45, soit avec leur traditionnelle une et demie de retard. J'avais quant à moi avancé un "22h" pour déconner. Ils débarqueront finalement à 22h50, casual. Ils nous expliqueront avoir été retenu à un spectacle de danse celtique ou un truc du genre. La pizza de Raul a néanmoins eu beaucoup de succès.




Cette dernière soirée chez nous s'est donc très bien déroulée. Nous voulons remercier une nouvelle fois tous les gens d'être venus et de nous avoir permis de bien nous marrer durant les trois derniers mois. La Belgique vous salue !

Bon, par contre, comme c'était prévu, il restait des tonnes de bouffes le lendemain. Autant dire qu'on n'a pas cuisiné des masses ce dimanche. On avait même tellement de desserts en trop que nous sommes allé en refiler aux voisins de dessus. Nous espérons qu'ils n'ont pas été intoxiqués...

Ce dimanche, nous sommes allés assister à un spectacle de danse orientale tribale organisé par la troupe Ethereal Tribal. Bon, ok, on a surtout voulu voir ça parce qu'Anabelle en faisait partie ! Nous nous étions  donné rendez-vous avec le team ukrainienne à la station Saint-Laurent à 19h. Pour une fois, c'est nous qui sommes arrivés à la bourre. Nous n'avons en effet pas su résister à la tentation de rouler des grosses boules de neige dans la neige devant nous. Nous avons par la même occasion pu constater que celles-ci n'étaient pas constituées d'une mélange d'eau grisâtre glacée, d'herbe et de terre comme c'est le cas lorsqu'on en fait en Belgique...

On ne voit pas grand chose mais c'est bien deux grosses boules, croyez-nous !

Nous arrivons donc finalement devant la salle Juste pour Rire où se tient le spectacle. Nous patientons longuement devant une file bien pénible pour finalement entrer dans le bâtiment. Nous sommes ensuite obligé de payer 2,5 $ pour mettre nos manteaux au vestiaire. Scandale !



Heureusement, tous ces petits désagréments sont oubliés sitôt que le spectacle débute. Celui-ci se composait d'une trentaine de petites prestations si bien qu'on n'avait jamais l'impression de voir trop longtemps la même chose. C'était donc très rythmé et fort sympa à voir. Je vous reviens sur le blog de Ben et Lorent où se trouve une jolie vidéo d'Anabelle. Nous remercions d'ailleurs cette dernière pour l'invitation et encore bravo pour sa danse sur la musique de Tetris !

Là, au milieu, c'est Anabelle \o/


mardi 7 décembre 2010

Pizzas musicales enneigées

Difficile d'être pleinement concentré devant la retransmission du match des Canadiens (qui gagnent toutes leurs rencontres sauf quand on va les voir), mais je vais tout de même tâcher de vous conter nos derniers faits et gestes en date.

Comment ne pas commencer par l'arrivée massive de l'or blanc sur Montréal depuis deux jours et deux nuits ? Impossible pour moi de ne pas débuter l'article par un petit point météo. Pour les allergiques aux flocons, rendez-vous au prochain paragraphe. Alors que nous en étions presque à regretter notre pays natal et ses intempéries précoces, nous voici à présent réconciliés avec la neige de façon assez magistrale. Ce soir, 40 à 50 cm d'excellente poudreuse recouvrent en effet notre bel archipel d'Hochelaga et tout ce petit coin de Belle Province. Les paysages sont tout simplement superbes, Montréal a enfilé son magnifique manteau blanc et nos alentours, pourtant bien connus, méritent un nouveau coup d'œil.
Le savoir-faire québécois en matière de déblayage n'était pas une légende, tout comme leur faculté à affronter la première tempête sans sourciller. Les automobilistes continuent en effet à manœuvrer sans problème, et les chasses-neiges et autres engins assimilés sillonnent la métropole en continu. J'assistais ce matin à un petit créneau dans 40 cm de neige, facile. Ceux qui ont laissé leur char dehors depuis deux jours devront par contre se lever plus tôt demain... afin de retrouver le véhicule complètement enseveli sous les monticules blancs fraichement tombés auxquels s'ajoutent ceux rejetés de la chaussée par la gratte ou charrue (chasse-neige au Québec pour ceux qui pensent qu'encore une fois, je craque). Bref, Montréal enneigé, c'est de toute beauté.

Ce lundi soir, au beau milieu de la tempête, je retrouve la team ukrainienne à l'entrée du métro et nous rejoignons la première partie du gang caribou tout en haut de la ligne orange, à Montmorency. Pourquoi s'aventurer loin vers le nord en plein déluge vous-demandez vous ? Nous avions rendez-vous chez notre amie Kim pour une soirée pizza rock en sa charmante demeure, située au fin fond de Laval.
Les bus circulent malgré la neige qui abonde, mais nous descendons à l'arrêt précédant celui indiqué par Kim.

Tels les Dalton dans le blizzard, nous bravons le froid, le vent, la neige, le gel, l'hiver, le nord et les loups et finissons par retrouver Kim et Patrick venus à notre rescousse.
Il fait meilleur à l'intérieur et nous faisons connaissance avec la famille Kimienne. Notre seul regret et de ne pas avoir pu goûter le chinchilla à la broche. Tant pis, reste à aller chercher des pizzas comme prévu. J'accompagne Patrick pour cette délicate mission. Le trajet est épique mais le pilote est habile et nous ramenons les quatre maxi-pizzas dans des délais plus que raisonnables.


La suite de la soirée se veut musicale. Guitar Hero n'avantage nullement l'amateur de véritables six cordes tandis que SingStar ne propose que des chansons anglaises, et cela n'aide pas beaucoup plus le spécialiste de variété française de la bande.



Qu'importe finalement, les jeux sont très sympas et tout le monde s'amuse à jouer la rock star. Quelques massacres ou duos d'enfer plus tard et c'est déjà l'heure du bus de retour. Merci beaucoup Kim pour cette bonne soirée!


Les intempéries hivernales ne nous empêchent pas de rentrer pour minuit chez nous. A deux pas de notre porte, K ne peut résister à l'envie de pousser Christophe dans la fraiche poudreuse puis de s'y jeter entièrement... A moins que ça ne soit l'inverse ? Bon, moi j'ai vu, je sais qui c'est, mais je ne dirai rien.

FLASH SPECIAL 20


On l'a voulu, on l'a eu. Il y a plein de neige à Montréal !


dimanche 5 décembre 2010

Grand nettoyage, expo zizi et steak mystérieux

Dans sa grande modestie, Christophe n'a pas signalé hier que quelque chose d'important c'était passé... Je me permet donc de revenir pour quelque lignes à hier pour vous signaler que Mr Christophe G. a mis la main à la pâte et a cuisiné le souper. En effet, las des quolibets de sa famille et de son ami l'étalon des plaine (entre autres) sur sa tendance "fils-à-maman-un-peu-trop-gâté", il a déclaré que désormais, la cuisine n'aurait plus aucun secret pour lui. Bon ok, pas à ce point, mais il se fait néanmoins qu'hier soir, nous avons  pu manger un délicieux poulet croquant à la sauce aigre-douce concocté en grande partie par le mohawk du groupe.

Il était très bon, ton poulet, Christophe.
Ce petit retour en arrière me permet d'enchaîner sur ce matin, où, ne voulant pas laisser pourrir le lait acheté la veille (pour faire le croquant du poulet, vous suivez ?), nous décidons de manger des crèpes au petit-déjeuner. Malheureusement pour lui, ce n'est pas le doux fumet de la crèpe qui a réveillé Antoine, mais bien le "tululudringdring" du téléphone fixe qui se trouve dans sa chambre. Non seulement personne n'appelle jamais sur le téléphone, mais en plus, jamais un dimanche à 10h30 du matin. Un peu de respect que diable !

Moumou sort de sa chambre pour nous prévenir que "Hé galère ! Le proprio va passer à 13h00 pour faire visiter l'appartement à un étudiant, donc il faut ranger pour que ce soit présentable." Jusque là, me direz-vous, il n'y a pas trop de problème. Hé bien SI ! Car nous avions prévu, voyez-vous, de passer notre matinée au musée des Sciences du vieux port, et pas à ranger des vieux papiers.
Si Antoine et moi nous accomodons assez vite de la nouvelle, le plan de la journée si bien échaffaudé dans la tête de Christophe est à présent totalement perturbé et son esprit s'échauffe. Après quelques minutes, il revient à la raison. C'était drôle.

Nous voilà donc partis pour des moments de PURE FOLIE entre le décollement des conneries des murs, le passage de l'aspirateur, la sortie des poubelles, la vaiselle, la cache de tout ce qu'on ne sait pas ranger dans des tiroirs et le camouflement du fauteuil pourri. A côté de ça, Walibi c'est rien du tout je vous dis.

Yééééééééééééééééééééééééééééééééééééé !

On a l'impression que quelqu'un est mort tellement c'est triste...
Vers 13h00, notre (ponctuel) propriétaire arrive accompagné d'un grand gars avec une grosse touffe. Il montre rapidement les différentes pièces avant de nous demander si notre séjour s'est bien passé, si on aime Montréal et blablabla. Au détour d'une phrase, nous laissons entendre que nous sommes Belges. Le grand touffu déclare que lui aussi est Belge et nous demande si nous sommes "De l'UCL ou de l'ULB ?". Puisqu'il n'y a que deux endroits où étudier en Belgique, nous lui répondons donc que nous venons de Namur.

Dès que nos invités passent la porte, nous enfilons rapidement une tartine et partons vers le métro direction le Champs de Mars (où nous retrouvons la team ukrainienne) et le centre des Sciences du Vieux Port. Sur notre chemin, on peut observer 12 flocons tomber. Une vraie tempête, c'est surréaliste !

Pour 12$, nous faisons l'acquisition d'un superber bracelet en papier qui nous sert d'entrée pour les différentes expo du centre des sciences. Nous commençons par celle sur le verre, puis celle sur la sexualité (les deux expo temporaires). Après ça, nous montons à l'étage pour découvrir le reste. Nous passerons au total quelques 2-3 bonnes heures rapidement écoulées au mileu de panneaux explicatifs, de vidéos et de systèmes interactifs. Antoine trouve que l'ensemble visait trop un public d'enfants. Moi je trouve que c'était juste vachement interactif et ludique. Mais bon, c'est vrai qu'ils n'entraient jamais dans les détails.

L'entrée....

"Hé K, regarge, c'est le miroir Maxime Cordy !"
Moi j'ai trouvé ça drôle :D


Allo Benoît, oui, rajoute un peu d'oxyde de plomb s'il-te-plaît !
Pouet.





 Là, tu choisis...


Nous nous faisons sortir des lieux à l'heure de fermeture sans avoir pu tout regarder/tester, et décidons d'aller boire un verre. Nous nous retrouvons aux 3 brasseurs, une enseigne déjà testée avec les parents de Christophe. Antoine se laisse tenter par une soupe à l'oignon alors que Ben a du mal à finir sa bière à la pêche qui, selon lui, "a un goût de moule".



Nous ressortons dans le froid pour aller jeter un oeil à la patinoire installée pour un temps dans le vieux port. C'est beau. Les prix le sont un peu moins : 6$ le billet, puis 8$ la location des patins, sans compter les 50$ de caution. Nous décidons donc d'aller patiner... un autre jour... peut-être... en plus on a froid... et faim.



Pour palier ces maux, l'idée de nous sustanter au Steak House (lui aussi déjà testé lors de la visite des parents de Chafouin) se répand rapidement dans le groupe. Il faut dire, la description donnée par Christophe fait envie. De fait, qui n'aurait pas l'eau à la bouche en entendant parler d'un "Steak vachement trop bon à 13$"... Malheureusement, nous déchantons en arrivant en face du menu qui nous promet, certes, un steak, mais pour 3 fois ce prix. Si Christophe avait été seul à tester l'établissement, on se serait probablement tous foutu de sa gueule pendant 2 semaines... Mais il se fait que ce jour là, j'étais gentillement invitée à manger également, et que j'ai été témoin de ces prix raisonnables. Le mystère reste donc entier !

39$ ou pas 39$, il faut quand même qu'on mange... La soupe à l'oignon de Moumou nous ayant semblée  "pas dégueulasse", comme il se plait à le dire, nous décidons de retourner aux 3 brasseurs sous les yeux un peu surpris du gentil serveur. Pour un prix plus que sympathique, nous mangeons là de la choucroute, un steak et des hamburgers. A vous de trouver qui a mangé quoi. C'est un jeu absolument stupide et inutile, mais si vous êtes entrain de lire cet article, c'est que vous n'avez probablement rien d'autre à faire de toutes façons.

Voilà... Nous sommes à présent rentrés bien au chaud dans notre appartement désormais triste à mourir. La nouvelle page de profil de Facebook est hideuse et les problèmes de cartes bancaires semblent s'étendre à l'Europe... Tout va bien.