Affichage des articles dont le libellé est drache. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est drache. Afficher tous les articles

mardi 9 novembre 2010

Ik heb m'n capuchon.

En ce lundi 8 novembre, le réveil fut matinal. Mon IPod (casse-dédi to Croate ! Grouh !), après 4 tentatives de coin-cointements arrive à me tirer du lit vers 8h30.  2 minutes plus tard, c'est à Chafouin de se faire réveiller. Le Moumou, lui, comme à son habitude, est déjà lavé et habillé. Nous profitons d'un déjeuner plantureux : plus de jus, plus de lait, du pain qui pue... Bref, la fête quoi.
Avant de continuer, une petite explication s'impose : il y a 3 sortes de céréales dans notre armoire : des Nesquik qui collent aux dents que seul Christophe Goffart mange, des mini-loops Sélection délicieux, et un énoooorme paquet de corn flakes Sélection sans goût, achetés un jour où il n'y avait plus de mini-loops au magasin. Le vil Chafouin voulait laisser son vieux paquet de Nesquik pourris sur le côté et manger les mini-loops. Après s'être fait réprimandé, il s'est vu forcé de terminer son paquet avant de pouvoir remanger ces petits cercles aux miel. Malheureusement, l'idée d'acheter les corn flakes venant de moi, la même règle s'est vue appliquée à ma personne.
Tout ça pour dire que ce matin, le mini-loops challenge a été remporté sans grande surprise par Christophe, vu que son paquet est plus petit, et qu'il mange ses céréales comme un vieil animal de basse-cour, c'est-à-dire sans lait.

La journée s'est déroulée dans l'ennui le plus absolu, entre des textes sur la théorie des jeux, d'autres sur les communautés de web services, des pages du W3C, et un petit Dexter pour le dîner. Vers 16h30, nous sommes sortis faire nos deuxièmes courses de la journée dans le but de trouver de la levure chimique et du sirop d'érable. Malheureusement, il semblerait que les Québequois veuillent nous mener la vie dure car la levure chimique n'a pas l'aird d'exister sous ce nom ici. Après avoir tourné dans 3 magasins, dont une pharmacie et un magasin cachère, nous ressortons avec ce qu'ils appellent de la "poudre à pâte". Question traduction, on repassera.

De la levure et du sirop d'érable ? Vous allez me dire "Mer il et fou !". Hé bien non ! Nous avions dans l'idée de tester cette spécialité continentale que j'ai nommée le pancake.
L'essai s'est avéré fructueux dans le sens où cela ne semblait pas être raté. Mais bon, disons-le, ça ne casse rien. Un pancake seul, c'est pas top. Du sirop d'érable seul, c'est pas top. Ensemble, c'est cool.

Chafouin : "Voilà, avec la bouteille, le summum du kitsh."

Après cette dégustation agrémentée par le retour d'Antoine, nous nous mettons en route vers le métro pour rejoindre Ombeline et Raul qui nous invitaient à rencontrer des amis du cours d'anglais. Le bar de rendez-vous se trouvant rue Crescent, à 50 mètre de l'arrêt Lucien l'allier, nous pensions y être en une dizaine de minutes.... QUE NENNI MESSIRE ! Arrivés à l'arrêt "place St Henri", le métro fait une pause beaucoup plus longue que d'habitude (comprenez 5 minutes plutôt que 30 secondes). Après ce temps, une annonce se fait entendre au micro "Un incident perturbe la ligne orange entre Beaubien et Lionel Groux. Le service est interrompu pour une durée indéterminée". Courageux que nous sommes, nous nous disons que nous allons faire le reste du chemin à pied. Nous sortons donc, et nous ne faisons pas 1 mètre quand les portes se referment et que l'engin s'en va sans nous. Quelques peu dépités, nous nous asseyons en attendant le prochain. C'est alors que le même message se fait entendre. Et BAM ! Nous nous remettons donc debout pour nous mettre en route... Arrivés au dessus de l'escalier, le métro suivant passe, et repart, sans nous, encore une fois. Qu'à cela ne tienne, nous nous mettons réellement à marcher en direction du bar, en suivant Moumou l'explorateur. Arrivés 30 minutes plus tard, nous tombons nez-à-nez avec Lorent et Ben à l'entrée du Brutopia, et rejoignons Raul, Ombeline, Guillaume, Aurore, Jérôme et deux autres inconnus à l'intérieur. L'endroit est sympa et l'ambiance s'avèrera amusante avec son "Trivia" auquel nous ne participerons pas à cause de Ben, mais que nous testerons sans doute le semaine prochaine.

Si la nourriture est bonne (Moumou et Chafouin craquent pour les frites tandis que je goute des quesadillas au poulet), on ne peut pas en dire autant de leurs bières fruitées. Il semblerait qu'au Canada, une bière fruitée ne soit pas une bière aux fruits, mais une bière au-dessus de laquelle on a pschité deux gouttes de parfum au fruit. C'est très décevant, vous en conviendrez.

Comme nous sommes assez fades, n'ayant sans doute pas tout à fait récupéré du week-end, nous ne la faisons pas longue et rentrons écrire l'article avant de nous glisser sous les couettes.

dimanche 7 novembre 2010

Papas et mamans à Montréal

Comme vous avez pu le constater, il n'y a pas eu beaucoup d'articles au cours de ces derniers jours, et pour cause, nos parents à Antoine et moi ont choisi de nous rendre visite en la belle cité de Montréal. Mais ça, vous le savez sans doute déjà...

Par un heureux hasard, ils sont tous les quatre arrivés le même jour, le jeudi 4 novembre. L'occasion est donc trop belle et nous décidons donc de les inviter à venir goûter à la succulente cuisine de notre chef privée K afin de leur éviter la pénible tâche de trouver de quoi se sustenter après avoir passé sept heure le cul serré dans un avion.

Pour la peine, nous avions sortis nos plus beaux atouts : des verres en plastique du Dollarama pour servir servir l'apéro et le digestif, une belle nappe pour couvrir la table et des serviettes pour s'essuyer la bouche.

Une bien belle table

Leur vol ayant atterri en temps et en heure, les parents d'Antoine rejoignent notre humble demeure aux alentours de 19h30. Les miens, confirmant par la même occasion l'origine de mon gène de la poisse, ne débarquent que vers 21h, leur avion ayant subi une bonne heure et demi de retard !

Les chips et le crémant engloutis, nous passons finalement à table où nous dégustons les délicieux mets concoctés par K, avec comme entrée des épluchettes. Tout le monde semble apprécié, malgré le fait que nos parents aient déjà mangé à plusieurs reprises dans l'avion. Le désormais célèbre crumble aux pommes servi en dessert fait d'ailleurs une fois de plus l'unanimité ! Nous en profitons au passage pour goûter le cidre de glace : c'est pas mauvais mais rien de transcendant ! 

Nos parents nous ont apportés du chocolat de chez nous. Ca fait plaisir, bordel !


Nos parents commencent à accuser le décalage horaire et nous quittent pour rejoindre leurs hôtels respectifs. Mes parents n'ayant pas encore goûté aux joies du métro, K et moi les accompagnons jusqu'à leur lieu de résidence. Au vu de l'heure avancée, nous loupons notre correspondance lors du retour et sommes contraints de nous taper la fin du trajet à pieds. Ah oui, j'avais oublié de préciser qu'il faisait vraiment dégueulasse ce jour-là et que, par conséquent, nous avons marché sous la pluie. C'était pas marrant.

Le lendemain, tandis que Moumou s'en va au boulot, K et moi passons la journée avec mes parents à visiter les quartiers de Montréal. Nous entamons notre périple par la rue Saint-Denis. La météo est toujours aussi naze, comme ont pu le constater mes parents après s'être aventurés seuls sous la pluie avant notre arrivée à la recherche d'un parapluie. Sans succès soit dit en passant.

L'heure du repas approchant, nous nous dirigeons vers le centre Eaton et faisons découvrir à papa et maman l'espèce de cantine du rez-de-chaussée dont nous vous avions déjà parlé. Mes parents semblent apprécier leurs mets chinois tandis que nous optons pour un classique mais toujours aussi efficace Subway.

Nous enchaînons ensuite en nous baladant dans le centre. La première étape consiste en un petit tour dans le magasin Game Buzz, accompagné de la scandaleuse liste de cadeaux réclamés de ma soeur.

On est tous d'accord, c'est scandaleux...

...enfin bon, les voilà quand même tes goodies !


Le centre Eaton bouclé, nous passons à la place Montréal Trust où un gros sapin de Noël a été installé. Nous constatons également, un peu dégoûtés, que le Dollarama de ce centre semble plus fourni que celui près de chez nous. Damned !



La journée touriste se poursuit et nous choisissons de sortir des centres pour aller prendre l'air (humide) et remonter tranquillement la rue Saint-Catherine, bien armés de nos parapluie. Comme par hasard, nous faisons un détour et arrivons au pied du Centre Bell. Toujours par pur hasard, nous sommes amenés à entrer dans le fan shop des Canadiens. J'en ressors avec un sympathique tshirt, tout comme K d'ailleurs. Nous sommes donc presque tous parés pour le match du 1er décembre, Moumou étant le dernier à devoir faire un investissement. Ou bien se retrouver par hasard dans le magasin avec ses parents... Mon père commence alors à avoir soif et mal aux pieds et réclame une pause café. Il en profitera d'ailleurs pour déguster une bière locale dont j'ai oublié le nom.

L'après-midi touchant à sa fin, nous raccompagnons mes parents jusqu'au métro. Ils nous donnent rendez-vous à tous les trois le soir même pour nous inviter au restaurant. Moumou étant malheureusement très people et sollicités également par ses parents, seuls K et moi irons et dégusterons un pizza. Antoine savourera quant à lui des moules-frites très typiques. La team caribou se réunira donc le soir même la panse bien pleine.

La journée du samedi matin sera pour sa part entièrement consacrée à l'occupation de nos parents respectifs. Antoine et les siens visiterons la rue Saint-Denis et l'avenue Mont-royal tandis que K et moi ferons visiter le Vieux port aux miens. Il a beau ne plus pleuvoir, le temps est assez frais et contraste assez nettement avec le climat ensoleillé que nous avions rencontré lors de nos premières découvertes de l'endroit. Le coin semble d'ailleurs assez désert et le magasin de queues de castor étant fermé, mes parents n'auront pas l'occasion de goûter à cette délicieuse crasse. Nous avons aussi droit à une explication sur ce qu'est la désormais classique fibrose kystique qui nous accompagne lors de tous nos déplacements en métro.

Maman, tes photos, elles sont pas top !


Nous dînons dans un steakhouse ma foi fort agréable, mis à part pour ce qui est du tragique épisode du tips de 5$ non rendu, et nous dirigeons ensuite vers la station Bonaventure. Mon père y a en effet repéré un magasin vendant des bottes résistant à des températures très froides, de mémoire -600°, qu'il veut absolument ramener en Belgique pour épater ses petits copains chasseurs. K en profitera pour s'asseoir sur des poufs pas très jolis et s'extasier devant les appâts pour la pêche.



La fin de journée approchant, nous entamons une ultime visite, désormais accompagnés par Moumou le Superguide, de l'oratoire Saint-Joseph. Il s'agit d'ailleurs également d'un inédit pour K et moi vu que nous n'y avions jamais mis les pieds ! La nuit tombant, nous jouissons d'une très belle vue sur un Montréal éclairé. C'est de toute beauté !



Enfin, ce dimanche, la team caribou se sépare une nouvelle fois. Antoine part avec ses parents en voiture dans les Laurentides tandis que K et moi donnons rendez-vous chez nous aux miens afin d'aller nous balader sur le Mont-Royal et plus précisément le cimetière Notre-Dame-Des-Neiges. Le Superguide n'étant plus là, nous finissons par nous paumer et décidons de faire de demi-tour après avoir tout de même marcher une bonne heure dans ce très bel endroit. 



Moi, sur les traces de ma famille (casse-dédi à Raul !), pendant que K se masse les fesses devant une porte blindée.


Nous redescendons en empruntant l'escalator pour flemmards de l'université de Montréal puis le métro afin de nous rendre à nouveau au centre Eaton. Mes parents, ayant visiblement apprécié leur repas de vendredi, tiennent à nous y emmener manger une dernière fois avant de repartir.

Sur le chemin, on a aussi vu un petit faucon s'offrir un pigeon en guise de casse-croûte !


Leur petit trip touche en effet déjà à sa fin et il déjà temps pour eux de repartir en Belgique. Après être passé une ultime fois par notre appartement pour reprendre les bagages qu'ils y avaient laissé et avoir fait un petit tour par la galerie commerciale près de chez nous, ils appellent un taxi et nous quittent afin de rejoindre l'aéroport Trudeau. Ma mère semble tenir le coup tandis que mon père verse une petite larme. Ou bien l'inverse, je ne sais plus...


mercredi 27 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 1

Cela faisait déjà un petit temps que l’on vous teasait avec notre trip de quelques jours à travers le Québec. Le moment est maintenant venu de vous livrer un large compte-rendu de ce palpitant séjour de cinq jours. Pour la peine, les teams ukrainienne et caribou ont uni leurs forces afin de vous offrir l’article le plus truculent possible !
Notre périple a donc débuté jeudi dernier. La première étape, et non des moindres, consistait à se lever à une heure inhabituellement matinale, aux alentours de 7h. Une fois cette terrible épreuve franchie, nous nous dirigions avec nos douze mille valises et sacs de bouffe vers la station Sherbooke, où nous attend la boutique de location de voitures. Après quelques minutes d’attente, on nous confie les clés d’une superbe Toyota Yaris à boîte automatique. Je semble être le seul à être satisfait de cette dernière caractéristique...




Avant de quitter pour de bon Montréal, nous faisons un rapide détour par un Future Shop avoisinant. L’objectif est d’y acheter un paquet de CD vierges à graver histoire d’éviter de se taper Garou et Céline Dion sur les radios québécoises pendant cinq jours (bon, on exagère peut-être un peu...). Manque de bol, nous sommes partis tellement tôt que le magasin n’a pas encore ouvert ses portes. En attendant l’ouverture, Lorent en profite pour découvrir les joies de la conduite en boîte auto à coup de drifts sur le parking.





La team ukrainienne ayant eu la vaillance d’emporter leurs laptop’s, ils pourront gérer la musique pendant ces 5 jours, au plus grand bonheur d’Antoine. Au volant de la voiture automatique - ou auto-tamponneuse/voiture de vieux - Benoit s’accompagne de Antoine comme co-pilote, armé d’un GPS tout dernier cri (ou pas) qui semble nécessiter des doigts plus fins que des allumettes pour fonctionner du premier coup. Chafouin et Antoine ayant uni leurs énergies négatives, il drache. Tout est normal.

"C'est MON pc, vous écouterez MA musique."

La ville de Trois-Rivières marque la première arrivée dans une zone civilisée, ou presque. Effectivement, la ville semble relativement déserte (mais tout de même moins qu’une autre fameuse ville, laissons ça pour plus tard...). Trois tours gratuits autour du même bloc d’immeubles en quête d’un parking (gratuit, lui aussi) nous permettent de prendre une photo de la “Pâtisserie belge” que nous n’allons pas tenter. Benoit décide de se garer sur un parking au bord du Saint-Laurent mais Antoine, à peine sorti, se fait interpeller par une femme (une connasse, diront certains): “Oui madame, on s’en va tout de suite! .... Connasse, va!” (à lire avec un accent de bourrin ardennais, pour plus de réalisme) : +2 points d’humour, -4 points de gentlemanerie.
Nous continuons donc le long du fleuve jusqu’à un endroit où garer la voiture. Les deux pourris étant toujours avec nous, la drache ne s’arrête évidemment pas. Même si la vue n’arrive pas à la cheville de ce que nous verrons plus tard, c’est un bon début. Quelques photos, panoramas et bons sandwichs (préparés par Mamy) et il est temps de se remettre en chemin. Il est déjà à noter que les sandwichs customs de Christophe (sans légumes, sans jambon, sans salami et sans pain, parce que c’est meilleur sans rien) lui font déjà perdre des points de bon goût.

Poissard ftw !

L’évènement le plus important dans cette ville aura (évidemment) été la rencontre avec les écureuils noirs! (et un écureuil noir, ça a du style! ... même si les 4 autres insensibles s’en contre-foutent.)


Nous profitons d’une accalmie pour faire une halte à Deschambault, profiter de la jolie vue et faire quelques clichés. En grands étudiants sérieux nous en profitons bien entendu pour faire un concours de ricochets et de lancé de pierres (que j’ai bien entendu remporté haut la main :D).




Notre arrivée à Québec se fait sous la pluie, et avec quelques heures d’avance sur notre programme étant donné le temps qui n’invite pas à la promenade. Nous cherchons pendant 5 minutes une place où garer notre char avant de trouver un coin pas mal placé, au bout de la rue St Jean (la “grosse” rue commerçante de Québec).
Nous marchons le long de cette rue, et tout de suite, la différence avec Montréal nous frappe. La rue est beaucoup plus petite, les bâtiments beaucoup plus petits, pas de gros centre commercial, rien à voir avec Ste Catherine. Nous retrouvons un environnement qui se rapproche de Namur, avec des petits magasins plus chaleureux, plus typiques. Les devantures sont moins “modernes”, ce qui donne un charme certain. Nous ne savons pas si c’est une obligation de la ville, ou une envie de la part des magasins de faire coller leur image avec celle de la ville, mais même les chaînes célèbres dont nous connaissons le côté “plastique/nouvelle génération/blablabla” se plient à la règle. C’est ainsi que nous découvrons (par exemple), un McDonald beaucoup moins clinquant qu’à l’habitude.
La ruelle est mignonne, mais le plaisir des yeux ne nous réchauffe pas, et nous nous dépêchons de rentrer dans un Second Cup pour nous offrir une boisson chaude. Ben était sur le point de mourir avec sa “veste frigo”, il est donc très content de ce petit interlude.




L’appel du parcmètre nous fait bientôt revenir vers la Yaris. Nous rentrons l’adresse de l’auberge de Jeunesse dans le GPS et nous voilà partis. Nous avons l’agréable surprise de constater que l’auberge est super bien située (dans une petite rue perpendiculaire à la rue St Jean). Nous sortons les affaires et entrons. Une personne nous accueille, nous réglons (68 $ par personne pour 2 nuits en chambre “privée” (avec salle de bain) et 2 petits déjeuner), et nous montons les valises pendant que Ben et Lorent s’en vont garer la voiture dans un parking privé (dont les tickets sont disponibles à l’accueil de l’auberge).
Le bâtiment est super grand, il y a apparemment plein de chambres. Nous sommes installés au deuxième étage et trouvons notre chambre après un petit tour dans le labyrinthe des couloirs. La chambre est très sympa : grande, fermée par une clé, avec deux lits superposés dont un lit double, de grandes armoires, de grandes vitres, elle possède une salle de bain avec une grande douche. Bref, rien à redire là-dessus, à part que les couvertures étaient un petit peu légères.


Bien installés, nous sortons alors en ville dans le but de nous sustenter. La pluie a cessé et ce n’est pas pour nous déplaire. Nous optons pour un restaurant irlandais plutôt sympa où nous dévorons un bon steak devant un énième match de hockey des Canadiens! Le choix du (premier) bar est assez évident puisque notre resto est en fait situé juste au-dessus d’un pub vénérant lui-aussi la célèbre Molly Malone. 

Les Canadiens sont menés 3-0 par New Jersey quand nous quittons le bar... Petite balade nocturne à la découverte de Québec. Les quelques rues que nous empruntons présagent déjà une belle visite pour le lendemain! 



Retour à l’auberge pour continuer la soirée. Un groupe de musicos termine un petit concert dans la salle commune des Poufsouffle. Nous buvons de la bière au pois, sapristi. Passant la commande, une affichette distinctement placée derrière le bar attire soudainement mon regard. A moins que ça ne soit la jeune taulière qu’on vous présentera demain ? Balivernes. L’affiche indique qu’il est possible d’emprunter une guitare à l’auberge! Quitte à passer pour un vrai naze après le concert du groupe de barbus, je demande donc la gratte disponible à Malu... Ça fait plaisir de pouvoir rejouer un peu même si le manque de pratique se fait sentir !



Le bar de l’auberge fermant à 23h, machine propose de trouver un dernier bar afin de bien terminer notre soir. Nous nous retrouvons à côté d’une boîte gay, à la terrasse d’un bistrot bondé où quelques énergumènes célèbrent déjà Halloween. 

Il est temps de rejoindre K restée à l’auberge, fatiguée d’avoir conduit plus que nous. On me demande de mentionner que la nuit fut froide. Je le mentionne donc pour les frileux(-se) d’entre nous car je n’en ai point souvenir. Mais peut-être étais-je un peu pion pour ne pas m’en apercevoir?

samedi 16 octobre 2010

Lait pourri, temps pourri, site pourri, textes pourri, et soirée sympa

Le matin d'hier ne fut pas des plus agréables. Levés aux aurores pour assister à la relance sur internet des derniers billets du mois de novembre des Canadiens, nous nous rendons compte, avec misère, qu'il est impossible de nous rendre à un seul des matchs à 3, à moins de payer plus de 150$ chacun. Nous quittons donc la salle d'achat virtuelle avec cette super nouvelle pour commencer la journée.

Site pourri : check !

A travers les fenêtres, nous avons l'impression que le déluge va noyer Montréal tant l'eau semble tomber, et c'est sans compter le vent qui fait dangereusement vaciller les arbres. Pour une fois, on ne se plaint pas trop de ne pas avoir à sortir.

Temps pourri : check !

Nous comptons sur un bon petit déjeuner pour nous remettre d'aplomb pour attaquer la journée, mais tout ce qu'on nous offre, c'est une vieille pâte de lait caillé qui tombe sur les Kellog's comme ça : "Plof."

Lait pourri : check !

Qu'à cela ne tienne, nous prenons le taureau par les cornes et attaquons notre travail : Christophe essaye sans succès de comprendre un texte obscurement trouvé dans les méandres de la toile sur un sujet, qui, de loin, pourrait être légèrement apparenté à ce que nous étudions. Il abandonne bien vite l'idée de perdre son temps sur le texte pourri (check !), et s'attaque à la rédaction d'un début de texte latex/état de l'art sur les web services tandis que je fais de même à propos de la théorie des jeux. Tout cela jusqu'à l'arrivée de Moumou, notre sauveur, complêtement mouillé par la tempête !

Pour la soirée, nous avions, à la base, comme plan d'aller tester la poutine à "La Banquise", mais, d'après José le Bourru, vu la réputation de l'endroit, il vaut mieux y aller en semaine.
Soit, nous mangeons de simples pâtes tranquillement chez nous après un petit peu d'exercice, et nous mettons en route vers le St-Elizabeth (dont on vous a déjà parlé plusieurs fois). Juste avant de partir, petite vérification de la boîte aux lettres : c'est la fête ! 3 lettres ! Et pas une seule pub ! Par contre tout est pour Christophe, Antoine et moi sommes très tristes.

Nous serions arrivés au bar saints et saufs si Chafouin n'avait pas lourdement fait tomber son pied dans une énorme flaque, noyant sa chaussure, et éclaboussant Moumou par la même occasion. Je rigole beaucoup.

Nous finissons notre journée dans le bar où nous parlons de sujets et d'autres, bientôt rejoints par Ben, et un peu plus tard par Gwen et son amoureux Ange. Nous leur faisons un peu peur avec notre description du bunker, après leur avoir fait peur en les invitant dans un café de violeurs, mais à part ça, tout se passe bien.



Nous envoyons valser le métro et ses restrictions horaires de la ligne bleue pour profiter un peu plus de nos nouvelles connaissances. Nous reprenons donc le dernier métro orange vers 1h00 et nous arrêtons à Snodown, d'où nous marchons jusqu'à la maison. Sur le chemin, Moumou s'arrête 10 minutes pour soulager un besoin pressant, nous croisons l'hôpital général juif, ainsi que la station côte ste catherine, qui nous aurait éviter de marcher 20 minutes si on avait écouté les conseils d'Antoine. + 10 points d'orientation Flanders.

C'est ainsi que se termine notre journée, en partie bien pourrie, mais au final intéressante.

dimanche 12 septembre 2010