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vendredi 29 octobre 2010

"N'oubliez pas que le service n'est pas inclus !"

On profite du fait que Ben et Lorent n'aient pas encore tout à fait terminé leurs compte-rendus des deux derniers jours de notre trip pour faire un petit interlude dans la narration de nos trépidantes aventures. Oui car, c'est bien connu, Ben et Lorent sont les seuls à bosser depuis qu'on est ici ! En attendant, nous allons revenir à la bonne vieille formule du récit de la journée. Et il s'en est passé des trucs aujourd'hui... (ou pas).

Contrairement à hier, K et moi avons décidé de ne pas travailler à la fac (oui car on a ENFIN plus ou moins accès à un labo) et de rester bosser à l'appart. Notre promoteur étant indisponible aujourd'hui, ça n'aurait de toute façon pas servi à grand chose et ça nous a épargné le trajet en métro. A la place, nous décidons de nous lever à peu près en même temps qu'Antoine afin que cette journée soit placée sous le signe du dur labeur.

Plongés dans une ambiance studieuse, nous constatons avec bonheur que notre adresse semble être devenue une bonne table pour tous les Roger du quartier. Un énorme Roger, que nous soupçonnons d'être la parrain de la bande et que nous avons donc surnommé Gros Tony, semble lui aussi être tombé dans notre piège parfait !

Ce midi, Lorent et Ben sont venus manger avec nous. Il n'y pas grand chose de spécial à indiquer si ce n'est que les sandwichs qu'ils ont ramené étaient assez énormes et plein de pâtés.

Enfin, ce soir, après avoir passé la douloureuse étape du paiement du loyer, nous décidons d'aller manger tous ensemble à la Banquise, spécialiste de la poutine dans le coin. La dégustation de ce met délicat sera d'ailleurs une grande première pour K et moi ainsi que pour Gaël, un pote de Ben fraîchement débarqué à Montréal et qui devrait passer pas mal de temps avec notre groupe de débiles dans les prochaines semaines. Paix à sa santé mentale !

Avant d'entrer, il a fallu qu'on poireaute une bonne demi-heure !

Pour en revenir à la poutine, notre verdict n'est pas tellement différent de celui que Moumou avait posé il y a quelque temps : c'est correct mais ça bourre. Je n'aurais d'ailleurs pas dû faire le malin et battre en retrait en prenant la petite portion...

José en pleine concentration


Au moment de payer, Gaël a appris à ses dépends une coutume locale bien pénible. Le service n'étant pas inclus dans le prix du repas, il est de bon goût de rajouter un tips d'environ 10 à 15% du prix de la commande. Malgré l'insistance de la serveuse sur la non-inclusion du service, Gaël se contentera d'un "oui oui" en rangeant tranquillement son porte-feuille dans sa poche. Du grand art !

lundi 18 octobre 2010

Là-bas vers le nord

Où en étions-nous resté? Ah oui, un vendredi mouillé sauvé par une bonne fin de soirée, un samedi matin glorieux grâce au plan B orchestré avec maestria, suivi enfin d'une joyeuse annonce dominicale... Voilà pour les distraits. Et depuis lors rien de neuf sous le soleil sous le vent montréalais ?

Peu de choses en somme. Mais des préparatifs importants! Nos deux amis ukrainiens étant clairement dans l'optique vacances-travail grâce à leur promoteur breton, ils avaient en tête de prendre quelques jours de congé pour bien profiter de l'été indien annoncé. Nous projetons donc de partir entre Belges durant 5 jours la semaine prochaine ;)

Comme tout bon voyage se prépare un minimum, nous nous retrouvons tous ce samedi soir pour une réunion de préparation en vue de notre road trip vers le nord. Comme toute bonne réunion commence par une bonne bouffe, nous commandons à bon prix deux immenses pizzas, des ailes de poulet et des frites dégueulasses.


Rassasiés, nous élaborons alors minutieusement notre voyage à venir. Dans les grandes lignes, départ jeudi matin et retour lundi soir. Descente du Saint-Laurent en direction de Québec, étape à Trois-Rivières, visite et nuitées à Québec... Si on n'est pas gelé après ça, la route continuera vers Tadoussac en longeant la Côte de Charlevoix, puis jusqu'au Lac St Jean. Nous dormirons normalement les deux dernières nuits à Saguenay puisqu'il n'y a RIEN à voir à Chicoutimi (d'après Raul et Ombeline, Kim, le papa de K, le routard et le chamoine Son).

Nous n'avons pas besoin d'un clarificateur pour nous mettre d'accord. Nous prenons même le temps de terminer la soirée par un petit Times Up lors duquel l'équipe du Caribou met la pâtée à Lorent l'énervé et le zen Ben. Merci à Gaston Lagaffe, Robert Doisneau et Margueritte Duras.


Notre dimanche fut extraordinaire.


Ce lundi, le boulot reprenait pour tout le monde. K et Chris ont même vu leur promotaupe pendant une bonne heure et ont ramené un sujet de mémoire. Je suis pour ma part invité à démarrer la phase d'expérimentation dans les plus brefs délais. Mais les jours à venir ne seront pas vraiment propices au dur labeur, vous l'aurez deviné.

Notons enfin que Christophe a reçu un cadeau. La censure n'ayant (pratiquement) pas cours sur l'espace public du caribou, voici la photo de la semaine, K n'épargne décidément personne!


Je dois m'arrêter ici car Kim, Ben et Lorent viennent d'arriver. La soirée poker va commencer ! Et Kim trouve que je suis trop sérieux lorsque je m'applique pour vous conter dans les moindres détails nos extraordinaires quotidiens.

Hasta luego!

lundi 11 octobre 2010

Un dimanche tranquille, un peu cher et avec un gros bout de taupe dedans

Tout comme hier, ce dimanche a commencé en calme puisque nous nous réveillons aux alentours de 10h30. Enfin, en ce qui concerne Antoine et moi en tout cas, K s'étant vaillamment éveillée deux heures plus tôt pour converser avec son frère, qui ne ce sera d'ailleurs jamais pointé... Notre fée du logis est très déçue !

La matinée est marquée par la création par K d'une affiche pour un spectacle. Celle-ci a été réalisée à la demande du père d'Antoine. Elle devait à la base être l'oeuvre de son fils, notre cher Moumou donc, mais ce dernier ayant prévu d'utiliser Word pour sa confection, la graphiste du groupe a immédiatement proposé son aide afin d'éviter la perspective de cet odieux crime visuel. Au passage, nous profitons de l'exposition incroyable que nous offre cette tribune pour faire un peu de pub pour le spectacle.

Elle n'est pas définitive mais déjà fort jolie. Notamment dans ce ton taupe.

L'après-midi est déjà bien entamée lorsque nous nous apercevons qu'il est trop tard pour entreprendre une quelconque visite. La plupart des trucs touristiques ont en effet la fâcheuse habitude de fermer à 17h, nous nous réserverons donc le Centre des sciences pour un prochain jour. Histoire d'être un peu constructifs, et surtout parce qu'on n'a plus rien à bouffer, nous mettons en branle une expédition vers le Métro.

Cette dernière aura ainsi permis de tester notre aptitude à performer dans l'exercice du Juste Prix. K a en effet fourni une première évaluation de notre caddie à 60$ CA. Je l'ai immédiatement corrigée en lui indiquant que l'on devait "certainement en avoir pour environ 75$ CA". ET BAM ! 95 $ CA à payer au final. Nous avons géré. Et nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls puisqu'Antoine a profité de notre passage à la caisse pour aller se racheter du crédit Fido, emportant avec lui un des sacs prévus pour ranger les courses...

Très motivé, Antoine a ensuite décidé de partir courir un peu. Il a cette fois choisi de longer le pied du Mont-Royal jusqu'à rejoindre le parc Jeanne Mance. Cette petite promenade lui aura en outre permis de tomber sur un rassemblement de gens jouant du tam tam dont on nous avait déjà parlé auparavant. Antoine l'a décrit, je cite, comme "un regroupement de hippies qui tapent sur des cafetières mais très sympathique quand même".

Ayant prévu d'inviter quelques personnes chez nous afin de fêter mon anniversaire avec un jour d'avance (mon anniversaire est donc le 12 octobre, notez-le, c'est important, plus important que tous vos autres trucs pourris en fait), K envisage de réaliser quelques délicieux petits gâteaux au chocolat pour épater et régaler la galerie. En bons flemmards, nous comptons sur le batteur électrique promis par Ben pour éviter de devoir nous péter les bras à faire monter les oeufs en neige. Nous partons donc récupérer le précieux ustensile, sans Antoine qui a choisi de rester pour travailler sur du code. Miam.

Alors là, accrochez-vous. Nous avons en effet eu droit à la plus belle tauperie de la semaine. Sans aucun doute possible. Je vous laisse la photo du fameux "batteur électrique", cela suffira amplement. On félicite tous bien fort notre pote Ben.

Un très beau fouet, comme vous pouvez le constater !


Sur le chemin du retour, K et moi passons notre temps en nous projetant dans le futur et en émettant des hypothèses quant aux prénoms des futurs enfants de notre petit groupe. Nous souhaitons donc chaleureusement la bienvenue aux petites et petits :

  • Tiësto et Sheik Elias
  • Maria et Ferrari Goffart
  • Mbark et Serge Moulart
  • Lorie et Ramzy Leclercq
  • Dijkstra Lempereur
  • Barney Desmet
  • Martini et Copacabana Gilain
  • Adeline et Maximilien Wilfart
  • Baliste Coremans
  • Pierre-Yves Cordy
  • Camel, Gitane et Simon Hainaut
  • Stella Benats  

samedi 9 octobre 2010

Le Chili arrache, la Boréale soigne

Je n'étais pas le seul à être matinal ce vendredi, comprenez par "matinal" un réveil délicat vers 8h suivi d'un départ précipité pour le DIRO une heure après. Plaignez-moi.

K et Chris devaient en effet rencontrer leur promoteur fantôme à 10h30 à l'Unif Concordia. J'ai ouï dire que ce dernier les avait finalement reçu entre deux réunions, avant un face-à-face dans l'escalator et après le cadeau pour Josette Mireille. Toujours selon les rumeurs, la présentation était de qualité (comme prévu), Fantomas persiste à se faire passer pour une taupe (comme prévu) et les accès aux labos ne sont toujours pas réglés (quelle surprise).


Pour ma part, je tentais vaille que vaille d'intégrer différents algorithmes de calcul d'importance relative dans mon projet afin d'affiner l'analyse de la navigabilité des sites web. Je ne suis pas encore au bout de mes peines mais ça progresse. Et puis, comme disait Virgile, souvenons-nous que le travail acharné et l'extrême indigence triomphent de tout.


Le chili con carne a failli m'être fatal lors du souper mais je résiste aux épices mexicaines en m'abreuvant jusqu'à plus soif. Je dois dire que ça piquait un peu, que je transpirais un peu mais je me suis tout de même resservi. C'était risqué mais pas mauvais ;) 


Nous retournons dans la soirée jusqu'à notre nouveau bar fétiche de la Rue Sainte Élisabeth. 


Une ruelle de violeurs. On ne vous avait pas menti.


La cour extérieure est aujourd'hui fermée, nous prenons donc place à l'intérieur. Le bar est moins bondé que lors de notre premier passage mais c'est néanmoins quasiment rempli. La Boréale dorée ne vaut toujours pas notre bonne bière belge bien goûtue mais se laisse boire. K déguste un Baden Baden avant de tenter la Rousse, mais reste blonde rassurez-vous. 
Notre tentative de changer de place à la vue des confortables banquettes matelassées est bien vaine. La serveuse nous expliquant qu'il fallait au moins s'y tenir à une demi-douzaine... Salope! Revenus à notre table initiale, nous remarquons que trois gonzesses sont maintenant installées à l'endroit ciblé. Salopes! La soirée se passe tout de même très bien, sans abus. Le petit goût des épices est définitivement passé.
Nous rentrons vers minuit chez nous.


Tchaw tchaw.



lundi 4 octobre 2010

Comment transformer une journée non trépidante en une journée trépidante

Alimenter un blog quotidiennement, ce n'est pas facile. Heureusement, on s'y est mis à trois. Alimenter un blog quotidiennement quand il ne se passe rien de passionnant, c'est encore pire. Pas de bol, aujourd'hui, on s'est tous contenté de sagement bosser et donc, pour le côté trépidant, on repassera !

La journée a ainsi commencé tranquillement, comme d'habitude un peu plus tôt pour Antoine, tandis qu'un Roger se délectait d'un bout de pain. Notre piège à Roger fonctionne toujours parfaitement et c'est donc accompagnés de la vermine locale que nous prenons notre déjeuner.

Nous avons ensuite passé notre matinée à poursuivre la lecture de notre livre tout pourri. Comme j'avais continué à le lire vendredi pendant que K allait remuer son popotin, j'avais un chapitre d'avance sur elle. J'en étais donc au point où les chapitres à lire ne font plus partie de la présentation que nous aurons à faire vendredi. Ma grande conscience professionnelle m'a tout de même amené à les lire avec autant d'assiduité que les précédents. Enfin 'les', je n'en ai lu qu'un en fait... Et en passant toutes les illustrations... Et les exemples... Et les trucs que j'ai pas compris aussi... Autant d'assiduité donc.

Je vous dirais bien de quoi il s'agit mais vu que je ne l'ai pas lu... 


L'après-midi, en revanche, saoulés par la lecture, nous décidons de coder un peu. Pas sûr que ce que avons réalisé sera très utile mais au moins, ça change !

Miam, du code écrit par deux bourrins !

La journée touche déjà à sa fin. Le souper préparé par K se révèle très bon. Même si le plat de purée était très chaud au sortir du four et que mettre son doigt dessus n'était probablement pas l'idée le plus géniale du monde.

Nous avons ensuite réussi à percer le mystère qui a tenu en haleine pendant toute cette journée : retrouver mon jeans disparu et les feuilles de couleur. Ceux-ci gisaient respectivement négligemment sur la chaise d'une chambre et en plein milieu de la table du salon. Le taupomètre continue de grimper.

Une journée passionnante comme je vous le disais...

C'est vieux et ça n'a rien à voir mais comme c'est marrant, on le met quand même !