Affichage des articles dont le libellé est il pleut. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est il pleut. Afficher tous les articles

jeudi 18 novembre 2010

100 ième message : désolée, c'est pas über festif (mais un peu quand même)

On a fait des trucs entre le dernier post et aujourd'hui, mais on ne peut pas en parler, c'est secret défense.
Pour toute réclamation, s'adresser à messieurs L.Etalon et B.Carolo.

En ce jour pluvieux (en Belgique il fait sec une fois toutes les deux semaines, ici c'est l'inverse. On s'en accommode pas trop mal), la soirée s'avère plus amusante que la journée.

En effet, la tranche 8h-19h30 peut se résumer en "rendez-vous/subway/travail" pour nous, et en "travail/merde mes résultats sont pourris" pour Moumou. Oui, vous nous enviez tous, on sait.

Peu importe car le programme du soir est : apéro/manger avec nos adorables voisins Ombeline et Raul. Lorent, laissé seul pour la soirée pour une raison inconnue (Ben s'entraîne au patinage artistique, Ben travaille toute la nuit à la fac alors que Lorent glande, Ben est occupé ailleurs, Ben se saoûle seul dans un bar, Ben est mort... choisissez l'option que vous préférez, nous on en a AUCUNE idée), se voit gentillement invité par les merveilleux caribous que nous sommes à se joindre à la partie.

Vers 19h30 donc, José, revenant de la polytech, toque à l'arrière fenêtre de notre appartement (on lui a toujours dit de rentrer par l'avant, mais vous savez ce que c'est, c'est dur de dresser un mulet...) pour quémander l'asile. Le paquet de chips sorti deux minutes plus tard ne fera pas long feu. Merci Flanders. Installés autours de la table basse du salon, nous attendons les Espagnols, qui, comme de bons Espagnols, pointent leurs fesses à 20h30 plutôt qu'à 20h.

Deux nouveaux paquets de chips perdent la vie dans la bataille, ainsi que plusieurs bouteilles de bière datant pour beaucoup d'Halloween, et goûtant, pour certaines, "la pisse", d'après Ombeline. Oui, vous enviez tous nos invités d'avoir été si bien accueillis par leurs hôtes, on sait.

La soirée continue dans la cuisine où on mange du chili, moins épicé cette fois ci, afin d'épargner l'organisme de notre charmant Moumou. Ombeline et Raul, eux, n'ont peur de rien, et versent la moitié du pot de sauce piquante dessus. Je les soupçonne d'ailleurs de vouloir noyer le goût...
Après 2 ou 3 heures (le temps que Christophe finisse son assiette), nous prenons le dessert et évacuons la table pour une partie de Time's Up.

L'équipe Christophe-Ombeline-Lorent (COL) affronte donc dans une lutte sans merci les mercenaires de l'équipe Raul-Antoine-K (RAK)... et les écrase méchamment... Oui... nous sommes dépités... Mais nous aurons tout de même appris que

  • un président, quel qu'il soit, se représente avec un salut de la main
  • que Michel Sardou, ça ressemble à Michel Sardine
  • que Che Guevara, Nicolas Sarkozy, Batman et Georges W Bush sont des personnages vachement célèbres et arrivent plusieurs fois dans le jeu
  • que Jérôme n'est à présent plus connu que comme "le dealeur de pompes"
  • qu'Antoine a une ENORME bouche. Ca fait peur.
Les points, la honte, et une contribution de M. Moumou.

S'en suit un trafic de films entre Moumou (qui n'a aucun goût et qui jette "Le Parfum") et les Espagnols (qui vont se taper Nemo en anglais pour apprendre), et un échange de photos dignes des plus grands maîtres. Ceci fini, il est déjà tard, et nos voisins fatigués décident de s'en aller car la route est longue. Ils nous laissent sur une maison parfaitement rangée.
Moi je m'en fous, je fais pas la vaisselle.
Voilà, comme tout est propre et en ordre, on peut aller dormir.

On vous aime tous, mais comme vous ne commentez rien du tout, personne n'aura de goodies du Gamebuzz (à part peut-être Tux). Ca vous fera les pieds.

mardi 9 novembre 2010

Ik heb m'n capuchon.

En ce lundi 8 novembre, le réveil fut matinal. Mon IPod (casse-dédi to Croate ! Grouh !), après 4 tentatives de coin-cointements arrive à me tirer du lit vers 8h30.  2 minutes plus tard, c'est à Chafouin de se faire réveiller. Le Moumou, lui, comme à son habitude, est déjà lavé et habillé. Nous profitons d'un déjeuner plantureux : plus de jus, plus de lait, du pain qui pue... Bref, la fête quoi.
Avant de continuer, une petite explication s'impose : il y a 3 sortes de céréales dans notre armoire : des Nesquik qui collent aux dents que seul Christophe Goffart mange, des mini-loops Sélection délicieux, et un énoooorme paquet de corn flakes Sélection sans goût, achetés un jour où il n'y avait plus de mini-loops au magasin. Le vil Chafouin voulait laisser son vieux paquet de Nesquik pourris sur le côté et manger les mini-loops. Après s'être fait réprimandé, il s'est vu forcé de terminer son paquet avant de pouvoir remanger ces petits cercles aux miel. Malheureusement, l'idée d'acheter les corn flakes venant de moi, la même règle s'est vue appliquée à ma personne.
Tout ça pour dire que ce matin, le mini-loops challenge a été remporté sans grande surprise par Christophe, vu que son paquet est plus petit, et qu'il mange ses céréales comme un vieil animal de basse-cour, c'est-à-dire sans lait.

La journée s'est déroulée dans l'ennui le plus absolu, entre des textes sur la théorie des jeux, d'autres sur les communautés de web services, des pages du W3C, et un petit Dexter pour le dîner. Vers 16h30, nous sommes sortis faire nos deuxièmes courses de la journée dans le but de trouver de la levure chimique et du sirop d'érable. Malheureusement, il semblerait que les Québequois veuillent nous mener la vie dure car la levure chimique n'a pas l'aird d'exister sous ce nom ici. Après avoir tourné dans 3 magasins, dont une pharmacie et un magasin cachère, nous ressortons avec ce qu'ils appellent de la "poudre à pâte". Question traduction, on repassera.

De la levure et du sirop d'érable ? Vous allez me dire "Mer il et fou !". Hé bien non ! Nous avions dans l'idée de tester cette spécialité continentale que j'ai nommée le pancake.
L'essai s'est avéré fructueux dans le sens où cela ne semblait pas être raté. Mais bon, disons-le, ça ne casse rien. Un pancake seul, c'est pas top. Du sirop d'érable seul, c'est pas top. Ensemble, c'est cool.

Chafouin : "Voilà, avec la bouteille, le summum du kitsh."

Après cette dégustation agrémentée par le retour d'Antoine, nous nous mettons en route vers le métro pour rejoindre Ombeline et Raul qui nous invitaient à rencontrer des amis du cours d'anglais. Le bar de rendez-vous se trouvant rue Crescent, à 50 mètre de l'arrêt Lucien l'allier, nous pensions y être en une dizaine de minutes.... QUE NENNI MESSIRE ! Arrivés à l'arrêt "place St Henri", le métro fait une pause beaucoup plus longue que d'habitude (comprenez 5 minutes plutôt que 30 secondes). Après ce temps, une annonce se fait entendre au micro "Un incident perturbe la ligne orange entre Beaubien et Lionel Groux. Le service est interrompu pour une durée indéterminée". Courageux que nous sommes, nous nous disons que nous allons faire le reste du chemin à pied. Nous sortons donc, et nous ne faisons pas 1 mètre quand les portes se referment et que l'engin s'en va sans nous. Quelques peu dépités, nous nous asseyons en attendant le prochain. C'est alors que le même message se fait entendre. Et BAM ! Nous nous remettons donc debout pour nous mettre en route... Arrivés au dessus de l'escalier, le métro suivant passe, et repart, sans nous, encore une fois. Qu'à cela ne tienne, nous nous mettons réellement à marcher en direction du bar, en suivant Moumou l'explorateur. Arrivés 30 minutes plus tard, nous tombons nez-à-nez avec Lorent et Ben à l'entrée du Brutopia, et rejoignons Raul, Ombeline, Guillaume, Aurore, Jérôme et deux autres inconnus à l'intérieur. L'endroit est sympa et l'ambiance s'avèrera amusante avec son "Trivia" auquel nous ne participerons pas à cause de Ben, mais que nous testerons sans doute le semaine prochaine.

Si la nourriture est bonne (Moumou et Chafouin craquent pour les frites tandis que je goute des quesadillas au poulet), on ne peut pas en dire autant de leurs bières fruitées. Il semblerait qu'au Canada, une bière fruitée ne soit pas une bière aux fruits, mais une bière au-dessus de laquelle on a pschité deux gouttes de parfum au fruit. C'est très décevant, vous en conviendrez.

Comme nous sommes assez fades, n'ayant sans doute pas tout à fait récupéré du week-end, nous ne la faisons pas longue et rentrons écrire l'article avant de nous glisser sous les couettes.

samedi 16 octobre 2010

Lait pourri, temps pourri, site pourri, textes pourri, et soirée sympa

Le matin d'hier ne fut pas des plus agréables. Levés aux aurores pour assister à la relance sur internet des derniers billets du mois de novembre des Canadiens, nous nous rendons compte, avec misère, qu'il est impossible de nous rendre à un seul des matchs à 3, à moins de payer plus de 150$ chacun. Nous quittons donc la salle d'achat virtuelle avec cette super nouvelle pour commencer la journée.

Site pourri : check !

A travers les fenêtres, nous avons l'impression que le déluge va noyer Montréal tant l'eau semble tomber, et c'est sans compter le vent qui fait dangereusement vaciller les arbres. Pour une fois, on ne se plaint pas trop de ne pas avoir à sortir.

Temps pourri : check !

Nous comptons sur un bon petit déjeuner pour nous remettre d'aplomb pour attaquer la journée, mais tout ce qu'on nous offre, c'est une vieille pâte de lait caillé qui tombe sur les Kellog's comme ça : "Plof."

Lait pourri : check !

Qu'à cela ne tienne, nous prenons le taureau par les cornes et attaquons notre travail : Christophe essaye sans succès de comprendre un texte obscurement trouvé dans les méandres de la toile sur un sujet, qui, de loin, pourrait être légèrement apparenté à ce que nous étudions. Il abandonne bien vite l'idée de perdre son temps sur le texte pourri (check !), et s'attaque à la rédaction d'un début de texte latex/état de l'art sur les web services tandis que je fais de même à propos de la théorie des jeux. Tout cela jusqu'à l'arrivée de Moumou, notre sauveur, complêtement mouillé par la tempête !

Pour la soirée, nous avions, à la base, comme plan d'aller tester la poutine à "La Banquise", mais, d'après José le Bourru, vu la réputation de l'endroit, il vaut mieux y aller en semaine.
Soit, nous mangeons de simples pâtes tranquillement chez nous après un petit peu d'exercice, et nous mettons en route vers le St-Elizabeth (dont on vous a déjà parlé plusieurs fois). Juste avant de partir, petite vérification de la boîte aux lettres : c'est la fête ! 3 lettres ! Et pas une seule pub ! Par contre tout est pour Christophe, Antoine et moi sommes très tristes.

Nous serions arrivés au bar saints et saufs si Chafouin n'avait pas lourdement fait tomber son pied dans une énorme flaque, noyant sa chaussure, et éclaboussant Moumou par la même occasion. Je rigole beaucoup.

Nous finissons notre journée dans le bar où nous parlons de sujets et d'autres, bientôt rejoints par Ben, et un peu plus tard par Gwen et son amoureux Ange. Nous leur faisons un peu peur avec notre description du bunker, après leur avoir fait peur en les invitant dans un café de violeurs, mais à part ça, tout se passe bien.



Nous envoyons valser le métro et ses restrictions horaires de la ligne bleue pour profiter un peu plus de nos nouvelles connaissances. Nous reprenons donc le dernier métro orange vers 1h00 et nous arrêtons à Snodown, d'où nous marchons jusqu'à la maison. Sur le chemin, Moumou s'arrête 10 minutes pour soulager un besoin pressant, nous croisons l'hôpital général juif, ainsi que la station côte ste catherine, qui nous aurait éviter de marcher 20 minutes si on avait écouté les conseils d'Antoine. + 10 points d'orientation Flanders.

C'est ainsi que se termine notre journée, en partie bien pourrie, mais au final intéressante.

jeudi 30 septembre 2010

Déluge à Montréal, c'est le Nord...

Mon horloge interne ayant fonctionné presque à merveille ce matin, je quittais l'appartement silencieux vers 9h. En sortant, je croise Thomas, un de nos voisins toulousains, qui m'accompagne jusqu'à l'unif. Il étudie ce trimestre à la Poly (tout comme nos vieilles connaissances), et est donc dans le même campus que moi (la Poly étant rattachée à l'UdeM). Thomas est étouffé de boulot pour le moment, je n'ai donc pas l'outrecuidance d'aborder mon horaire peinard actuel :)

Durant la matinée, je continue ma lecture d'articles scientifiques soporifiques passionnants traitant de MNav et autres algorithmes relatifs aux mesures de la navigabilité des sites web. Je peux enfin les dévorer sur papier ! Je profite de cette occasion pour remercier mes deux spécialistes préférés de la théorie des jeux, qui ont eu la brillante idée d'acquérir une imprimante la semaine dernière.

J'ai moins de mal que la veille pour arriver à l'heure au rendez-vous fixé à 13h30 pour tous les chercheurs du DIRO. Il s'agit en fait d'un "Cake meeting" très sympa et non d'une conférence abordant par exemple les Profiles UML. Je note cependant que le café était meilleur au BV ;)

Ma concentration post-gâteau au chocolat est moindre étant donné le match nerveux qui me tient en haleine cette après-midi. J'aurais d'ailleurs dû m'abstenir car les mauves sont bien pâles et le but de Split à la 96e minute de jeu m'anéantit pour de bon.
Énervé par la colère, je ne tarde pas en rentrer dès 16h30, puisqu'il est prévu d'aller à l'agence avant qu'elle ne ferme. Il pleut. Au passage, je me fais gauler par mon promoteur lors de ma fuite hâtive et dracher violemment le temps du trajet retour. Et oui, il pleut.

Moumou mouillé
Nous passons retirer de l'argent avant de prendre le métro direction St Laurent. Nous retrouvons facilement l'agence et réglons donc le loyer d'octobre.

Mon Yoshi, c'est le plus beau de tous les Yoshis !

Peu après, Lorent et B3n nous rejoignent pour une petite sortie shopping dans le Montréal souterrain. Seule K craque pour un joli t-shirt puis B3n fond pour un t-shirt dédié à la Triforce de Zelda, dégoté dans un magasin où mes compagnons de route sont aux anges à la vue des nombreux gadgets Nintendo proposés. Je suis pour ma part un peu circonspect mais vous savez maintenant que j'ai été élevé sans console et au grand air... Encore bravo Fred, et merci.

Oserai-je leur avouer que ce joli logo ne me dit que dalle ?
Nous en profitons aussi pour effectuer un petit détour jusqu'au Future Shop où B3n doit s'acheter une mini-clé USB. Les dix minutes de marche dans la Rue Ste Catherine sous la pluie diluvienne sont l'occasion de remercier les gentils parents de K qui nous ont laissé leurs parapluies avant de reprendre l'avion.



Un Burger King pour les uns ou des nouilles au poulet pour K nous rassasient, au plus grand plaisir de Lorent, l'éternel affamé, qui s'enfile un Triple Whopper.
Nous quittons le Centre Eaton vers 21h. Le dernier trajet à pied entre la station de métro et notre appart s'apparente au déluge. Les parapluies ne sont pas suffisants pour garder mon futal ne fût-ce qu'à moitié sec... K se plaint d'avoir les pieds mouillés, moi aussi, mais depuis 3h déjà. Il pleut toujours donc. Enfin rentrés, presque séchés, nous transformons la salle de bain en salle de séchage improvisée !

Si nous puons demain, ça peut s'expliquer.


A bientôt!