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mardi 7 décembre 2010

Pizzas musicales enneigées

Difficile d'être pleinement concentré devant la retransmission du match des Canadiens (qui gagnent toutes leurs rencontres sauf quand on va les voir), mais je vais tout de même tâcher de vous conter nos derniers faits et gestes en date.

Comment ne pas commencer par l'arrivée massive de l'or blanc sur Montréal depuis deux jours et deux nuits ? Impossible pour moi de ne pas débuter l'article par un petit point météo. Pour les allergiques aux flocons, rendez-vous au prochain paragraphe. Alors que nous en étions presque à regretter notre pays natal et ses intempéries précoces, nous voici à présent réconciliés avec la neige de façon assez magistrale. Ce soir, 40 à 50 cm d'excellente poudreuse recouvrent en effet notre bel archipel d'Hochelaga et tout ce petit coin de Belle Province. Les paysages sont tout simplement superbes, Montréal a enfilé son magnifique manteau blanc et nos alentours, pourtant bien connus, méritent un nouveau coup d'œil.
Le savoir-faire québécois en matière de déblayage n'était pas une légende, tout comme leur faculté à affronter la première tempête sans sourciller. Les automobilistes continuent en effet à manœuvrer sans problème, et les chasses-neiges et autres engins assimilés sillonnent la métropole en continu. J'assistais ce matin à un petit créneau dans 40 cm de neige, facile. Ceux qui ont laissé leur char dehors depuis deux jours devront par contre se lever plus tôt demain... afin de retrouver le véhicule complètement enseveli sous les monticules blancs fraichement tombés auxquels s'ajoutent ceux rejetés de la chaussée par la gratte ou charrue (chasse-neige au Québec pour ceux qui pensent qu'encore une fois, je craque). Bref, Montréal enneigé, c'est de toute beauté.

Ce lundi soir, au beau milieu de la tempête, je retrouve la team ukrainienne à l'entrée du métro et nous rejoignons la première partie du gang caribou tout en haut de la ligne orange, à Montmorency. Pourquoi s'aventurer loin vers le nord en plein déluge vous-demandez vous ? Nous avions rendez-vous chez notre amie Kim pour une soirée pizza rock en sa charmante demeure, située au fin fond de Laval.
Les bus circulent malgré la neige qui abonde, mais nous descendons à l'arrêt précédant celui indiqué par Kim.

Tels les Dalton dans le blizzard, nous bravons le froid, le vent, la neige, le gel, l'hiver, le nord et les loups et finissons par retrouver Kim et Patrick venus à notre rescousse.
Il fait meilleur à l'intérieur et nous faisons connaissance avec la famille Kimienne. Notre seul regret et de ne pas avoir pu goûter le chinchilla à la broche. Tant pis, reste à aller chercher des pizzas comme prévu. J'accompagne Patrick pour cette délicate mission. Le trajet est épique mais le pilote est habile et nous ramenons les quatre maxi-pizzas dans des délais plus que raisonnables.


La suite de la soirée se veut musicale. Guitar Hero n'avantage nullement l'amateur de véritables six cordes tandis que SingStar ne propose que des chansons anglaises, et cela n'aide pas beaucoup plus le spécialiste de variété française de la bande.



Qu'importe finalement, les jeux sont très sympas et tout le monde s'amuse à jouer la rock star. Quelques massacres ou duos d'enfer plus tard et c'est déjà l'heure du bus de retour. Merci beaucoup Kim pour cette bonne soirée!


Les intempéries hivernales ne nous empêchent pas de rentrer pour minuit chez nous. A deux pas de notre porte, K ne peut résister à l'envie de pousser Christophe dans la fraiche poudreuse puis de s'y jeter entièrement... A moins que ça ne soit l'inverse ? Bon, moi j'ai vu, je sais qui c'est, mais je ne dirai rien.

jeudi 14 octobre 2010

Indiana Jones et les aventuriers des massages suédois en apéro

Fichtre ! Point d'article depuis mardi, on se croirait presque sur le blog de Ben et Lorent ! Enfin bon, hier, on avait une excuse puisqu'on n'a, à peu de choses près, rien foutu ! La matinée a en effet été consacrée en grande partie à la récupération et au rangement de la soirée de la veille.

En début de soirée, Antoine et moi nous sommes bougés jusqu'à Berri-UQAM afin d'y retrouver Ben, Lorent, Kim et Anabelle en vue de tester pour la première fois pour la majeure partie du groupe le restaurant Frites Alors !. Les plus fidèles lecteurs se souviendront que Moumou y avait déjà fait un tour précédemment... L'histoire retiendra que les frites n'étaient pas dégueu, que Kim a eu l'impression qu'on lui avait étalé du gras sur le visage et que la serveuse n'était pas sympa et ne méritait donc pas les pourboires qu'on lui a poliment refilés.



Nous nous sommes ensuite rendus à la Distillerie, un bar à cocktails sur Saint-Denis. L'histoire retiendra que les boissons n'étaient pas dégueu mais un peu chères bien que ça ne m'ait pas trop dérangé vu que je n'ai pas eu à payer la mienne - merci à Anabelle dans les faits et à un peu à Antoine dans l'intention. Et oui, ça a du bon d'être fêté !

Ce mercredi, nous avons retrouvé un rythme plus studieux. Antoine s'en va travailler à la fac tandis que nous tenons une conversation Skype avec notre promoteur en Belgique. Nous décidons ensuite d'imprimer quelques documents en vue de les lire lorsque soudain, c'est la caca, c'est la cata, c'est la catastrophe ! Notre imprimante tombe en effet en rade d'encre noire. Nous voilà ainsi bien obligés de trouver un magasin de fournitures informatiques à proximité. Fort heureusement, notre pote Google Maps nous renseigne une échoppe chemin de la Côte-des-Neiges, à quelques minutes de chez nous. Nous notons l'adresse et décidons de nous y rendre à pied vu qu'il fait plutôt beau.

Bien nous en a pris ! Nous avons ainsi fait la découverte d'un hôpital situé à cinq minutes de chez nous - en réalité Antoine nous l'avait déjà dit mais on avait oublié -, d'un gros bâtiment pas très beau, d'un collège et d'un manoir Ronald McDonald. La classe !

De très jolis trucs cylindrés sur la droite de l'image.

Si quelqu'un chope la rage, nous savons où aller...





Bon, en revanche, pour ce qui est du magasin de fournitures, on n'est pas tombé dessus directement. Et pour cause, celui-ci n'existait plus ! A la place, on trouve désormais un centre de massage suédois assez tentant mais qui ne nous aiderait pas à imprimer nos brols. Nous voilà donc bien obligés de nous rendre dans le Future Shop du centre-ville, le seul endroit où nous étions sûr que nous pouvions trouver des cartouches et n'était pas devenu un centre de massage entretemps. Le détour est un peu long mais nous permet tout de même de faire la découverte de cette sympathique biographie. Peut-être qu'un de vous se le fera offrir à notre retour donc, à votre place, je ne rirais pas !



Plus tard dans la soirée, nous étions invités à passer prendre l'apéro chez Ombeline et Raul, nos deux sympathiques voisins qui habitent un peu plus bas de notre rue. Au final, on y est resté jusque 22h30 et on y a mangé des pizzas maison, il est donc inutile de préciser qu'on a passé un bon moment ! Merci donc à eux pour l'invitation !

De retour à l'appart, nous décidons de nous lancer dans le visionnage d'un grand classique du documentaire historique : Indiana Jones et la dernière croisade. Comme un idiot, j'ai dit avant de commencer "ouais ouais, j'écrirai l'article d'aujourd'hui après le film". Me voilà donc à terminer cet article alors qu'il est 01h42 à Montréal. Bonne journée à ceux qui partent bosser en Belgique au passage, moi je vais dormir. Ahahah !


samedi 25 septembre 2010

Du sel, du gras, des alouettes

La pluie me réveillait complètement en sortant de l'appart sur le coup de 9h. Chris et K pouvaient encore dormir, les retrouvailles avec leur promoteur n'ayant pas détérioré la qualité de leur horaire de travail ! Je retrouvais pour ma part le DIRO qui n'était pas parti en fumée, malgré l'alerte incendie et l'évacuation de la veille.

Ma matinée se résumait à la lecture d'un bouquin en anglais sur l'expérimentation en génie logiciel. Comme tous les vendredi, je descendais dîner en ville accompagné cette fois des 2 Québécois du labo (si, si, ça existe à Montréal :), Guillaume et Simon.
Nous avons mangé à la Brûlerie St-Denis, petit snack sympa où j'ai pu découvrir le plat traditionnel tant redouté... la poutine. A l'autopsie, ça n'est pas la crasse annoncée: les frites sont presque bonnes, le fromage n'a pas de goût, la sauce est correc' et le poulet en supplément ne gâche rien à l'affaire. Enfin, comme me l'expliquait Guillaume, ça n'est finalement que du sel et du gras, donc ça se laisse manger!


Le chapitre ''Analyse et Interprétation", me rappelant un méchant mélange de mes cours de Stat et de Data Mining, sonnait le glas de mon après-midi de boulot.
K et Chris, après avoir travaillé dur, regardent l'Age de glace 3... Petit rendez-vous Skype avec Phil (fan inconditionnel du chamoine Son), mon père (me proposant jour après jour un char de meilleure qualité) et mon capitaine (abandonné) Guy, m'expliquant sa difficulté à gérer mon exil. Il me demande même si je continue à aller courir, je dois lui avouer que ce soir, il est plutôt prévu de sortir...


Ainsi donc nous retrouvons Lorent et Ben à la station Mont-Royal. La rue Saint-Denis est bien animée en ce vendredi soir, et il fait présentement bon. Après mûre réflexion, Chris avait choisi une pizzeria, la Piazzetta. C'est fort bon mais chero les cacahuètes. Nous goûtons ensuite aux bières locales dans un bar assez sympa. Mais ici aussi, ce n'est pas donné puisqu'en ajoutant les taxes et le pourboire (15% du prix, obligatoire sous peine de passer à la guillotine), on arrive à 8$CA la chope.



Nous terminons la soirée devant la victoire au football américain de Montréal Alouettes sur les Blue Bombers par 44 à 40. J'ai encore du mal à cerner toutes les subtilités de ce sport, mais ma connaissance s'améliore depuis 3 semaines!











Le bar qui nous abrite est un peu moins classe mais l'ambiance est présente (quoique moindre qu'au Concordia lors des matches du Standard pour les connaisseurs, de laid jeu). Nous refaisons le monde devant une grosse chacun, bouteille de bière de 2/3 de litre. Ben casse son verre mais c'est la seule anecdote que je me permets de relater ici. La soirée se termine gentiment, nous reprenons le métro vers minuit.

See you soon!

samedi 4 septembre 2010

Le four marche bien

Etant donné que K est partie avec ses parents manger chez des cousins au 33.OOOe degré et que Lorent et Ben nous snobent maintenant qu'ils ne sont plus obligés de squatter chez nous, Antoine et moi avons été laissés à nous-même quant au choix du repas du soir.

Après une marche d'une bonne heure et demie afin de découvrir les environs, nous avons décidé, pleins d'entrain, d'opter pour les classiques pizzas surgelées de chez Ristorante. Soit dit en passant, on a encore dû poireauter 10 minutes dans une file d'au moins 15 mètres devant une caisse "rapide". Je commence à croire que ce sont les Canadiens qui ont inventé le concept de la file d'attente...


Enfin bref, cette passionnante aventure gastronomique nous a permis de faire l'usage pour la première fois du super four équipant notre cuisine. Le verdict est sans appel, il fonctionne bien, surtout vers le bas :D