jeudi 30 septembre 2010

Déluge à Montréal, c'est le Nord...

Mon horloge interne ayant fonctionné presque à merveille ce matin, je quittais l'appartement silencieux vers 9h. En sortant, je croise Thomas, un de nos voisins toulousains, qui m'accompagne jusqu'à l'unif. Il étudie ce trimestre à la Poly (tout comme nos vieilles connaissances), et est donc dans le même campus que moi (la Poly étant rattachée à l'UdeM). Thomas est étouffé de boulot pour le moment, je n'ai donc pas l'outrecuidance d'aborder mon horaire peinard actuel :)

Durant la matinée, je continue ma lecture d'articles scientifiques soporifiques passionnants traitant de MNav et autres algorithmes relatifs aux mesures de la navigabilité des sites web. Je peux enfin les dévorer sur papier ! Je profite de cette occasion pour remercier mes deux spécialistes préférés de la théorie des jeux, qui ont eu la brillante idée d'acquérir une imprimante la semaine dernière.

J'ai moins de mal que la veille pour arriver à l'heure au rendez-vous fixé à 13h30 pour tous les chercheurs du DIRO. Il s'agit en fait d'un "Cake meeting" très sympa et non d'une conférence abordant par exemple les Profiles UML. Je note cependant que le café était meilleur au BV ;)

Ma concentration post-gâteau au chocolat est moindre étant donné le match nerveux qui me tient en haleine cette après-midi. J'aurais d'ailleurs dû m'abstenir car les mauves sont bien pâles et le but de Split à la 96e minute de jeu m'anéantit pour de bon.
Énervé par la colère, je ne tarde pas en rentrer dès 16h30, puisqu'il est prévu d'aller à l'agence avant qu'elle ne ferme. Il pleut. Au passage, je me fais gauler par mon promoteur lors de ma fuite hâtive et dracher violemment le temps du trajet retour. Et oui, il pleut.

Moumou mouillé
Nous passons retirer de l'argent avant de prendre le métro direction St Laurent. Nous retrouvons facilement l'agence et réglons donc le loyer d'octobre.

Mon Yoshi, c'est le plus beau de tous les Yoshis !

Peu après, Lorent et B3n nous rejoignent pour une petite sortie shopping dans le Montréal souterrain. Seule K craque pour un joli t-shirt puis B3n fond pour un t-shirt dédié à la Triforce de Zelda, dégoté dans un magasin où mes compagnons de route sont aux anges à la vue des nombreux gadgets Nintendo proposés. Je suis pour ma part un peu circonspect mais vous savez maintenant que j'ai été élevé sans console et au grand air... Encore bravo Fred, et merci.

Oserai-je leur avouer que ce joli logo ne me dit que dalle ?
Nous en profitons aussi pour effectuer un petit détour jusqu'au Future Shop où B3n doit s'acheter une mini-clé USB. Les dix minutes de marche dans la Rue Ste Catherine sous la pluie diluvienne sont l'occasion de remercier les gentils parents de K qui nous ont laissé leurs parapluies avant de reprendre l'avion.



Un Burger King pour les uns ou des nouilles au poulet pour K nous rassasient, au plus grand plaisir de Lorent, l'éternel affamé, qui s'enfile un Triple Whopper.
Nous quittons le Centre Eaton vers 21h. Le dernier trajet à pied entre la station de métro et notre appart s'apparente au déluge. Les parapluies ne sont pas suffisants pour garder mon futal ne fût-ce qu'à moitié sec... K se plaint d'avoir les pieds mouillés, moi aussi, mais depuis 3h déjà. Il pleut toujours donc. Enfin rentrés, presque séchés, nous transformons la salle de bain en salle de séchage improvisée !

Si nous puons demain, ça peut s'expliquer.


A bientôt!

FLASH SPECIAL 9



Nous avons tuné notre boîte aux lettres.
N'hésitez pas à nous demander notre adresse pour nous envoyer de jolies lettres.


Le bonheur.

Levés ce matin à une heure assez matinale, nous nous étonnons de voir la table du petit déjeuner vide. 
Voilà. 
Ca y était. 
Moumou avait réussi à nous supporter pendant près d'un mois, mais là, il n'en pouvait plus, il ne nous aimait plus, il ne voulait plus mettre la table pour nous.

Etonnés, nous passons néanmoins une matinée habituelle à travailler sur la théorie des jeux (à deux sur un seul livre, on peut le dire, c'est chiant) et à nous plaindre de la taille de LaTex sur Mac. Rien de bien passionnant donc : la moitié de notre journée ce résume en une phrase.

Vers 12h30, un bruit se fait entendre dans le couloir : c'est Moumou qui rentre ! Celui-ci n'avait pas eu le temps ce matin de se faire un petit panier repas, et pour cause : réveillé à 9h00, il s'est dépêché pour ne pas manquer une conférence à 9h30. Le bonheur donc : Moumou ne nous hait pas (encore), il n'a juste pas eu le temps de manger ce matin (le pauvre poupou !). 
Bien inspiré, il décide de ne pas attendre Lorent la taupe et Ben le maladroit pour manger. Nous nous délectons de délicieuses tartines en sa compagnie, tout en écoutant quelques génériques de dessins animés, hymnes de notre enfance (à Chafouin et moi en tout cas... Antoine ayant apparemment été mieux éduqué au grand air, plutôt que devant la télévision. Bravo Frédéric !)

Une heure plus tard, le couple le plus sexy de la planète arrive avec ses sandwichs de chez Subway. Lorent se cure les dents à pleine main. Normal.

Il nous laisse en prime un adorable petit tas de miettes.

Après une autre scéance de travail, nous nous décidons à aller faire les courses : le papier toilette se fait rare, et la boite à charcuterie se vide. En plus, il n'y a plus de sparadraps pour protéger mes petits petons.

Heureusement, nous trouvons des sparadraps Scooby-Doo. Je vais tout de suite mieux !
Depuis hier, de plus, Christophe s'étant métamorphosé en Mr Ronchonchon, nous décidons de nous rendre à Pèrpèt-les-Bains (comprenez Henri Bourassa) pour aller lui chercher ses baskets. Il en trouve. A sa taille. Nous sommes tous très contents.

Au retour, Moumou est là (dans son superbe tee-shirt Devoxx, soulignons-le), et nous commençons à nous préparer pour manger. Fishsticks, patates et tomates au menu. Trop bien. Je sais. Sur internet, José nous fait savoir que nous avons rendez-vous à 20h à Berri-UQAM. Sachant qu'il est déjà 19h20, que nous n'avons pas encore mangé, et qu'il faut minimum 30 minutes de métro, nous rigolons un petit peu.

Enfin bref, arrivés à Berri-UQAM à 20h30, nous retrouvons Ben, Kim, son ami, et José... ah ben tiens non, celui-ci à la flemme et ne veux pas bouger ses fesses. Peu importe, nous voilà repartis à une station de métro de là, à St-Laurent, d'où nous rejoignons la salle "Juste pour rire" où se tient l'exposition World Press Photo 10.



Au premier étage, nous découvrons les photos de différents évènements ayant marqué le quotidien de Montréal ces derniers temps. A l'étage suivant, la même chose mais pour les photos plus internationales. Certaines sont belles, certaines font peur, certaines choquent, certaines font sourire... 
Nous avons à peine le temps de passer chaque photo en revue qu'il est déjà 22h20 et qu'une charmante demoiselle nous signale que la salle va très bientôt fermer. Conclusion : 8$ relativement bien investis. 
Il n'y a pas beaucoup d'intérêt à décrire ce que nous avons vu plus en détail, les photos parlent beaucoup mieux d'elles-même.

Nous reprenons le métro, et nous voilà donc de retour à l'appartement. 

J'écoute le bruit du métro. Christophe pense que je dors.
Il y a encore pas mal de monde dans le métro à 22h30
Cet article pourrait s'arrêter ici si Florence Goffart n'était pas née. En effet, celle-ci ayant insisté pour avoir "des photos avec des têtes", nous avons fait, spécialement pour elle, un récit-photo de notre après-midi, que nous vous offrons à tous ci-dessous. Enjoy.

Christophe prend sa veste.
Christophe ferme la porte
Christophe devant la maison
Christophe devant la tour de l'université de Montréal 
Christophe attend le métro
Christophe à Jean Talon
Christophe dans le métro
Christophe est impatient d'arriver chez Tennis Zone
Christophe a trouvé des chaussures à sa taille.
Christophe est vachement content. Ses chaussures sont juste "Wow".
Christophe aime son pote Antoine.
A demain pour de nouvelles aventures !

PS : une ampoule vient de pêter et de tomber par terre. Le cul est toujours dans la lampe. Nous avons peur.

mardi 28 septembre 2010

Maux de pieds et pointure foireuse

Ayant à nouveau rendez-vous avec notre promoteur, nous nous sommes levés K et moi plus tôt qu'à l'accoutumée, vers 8h25, et avons ainsi pu profité d'un déjeuner à trois avec le très matinal Antoine. Nous avons ainsi pu assister tous ensemble aux horribles conséquences qu'a eu notre petite sortie de la veille sur les pieds de K. Avec une bonne tranche de viande en moins à chaque petit doigt, la pauvre a mal et se plaint. Nous compatissons. Un coup d'iso-betadine bien douloureux, un hurlement féminin et une douche plus tard, nous nous dirigeons tous vers nos universités respectives.

On a tranché dans le lard, si je puis dire.


Une fois n'est pas coutume, la journée de Moumou s'est relativement bien passée et, une fois n'est pas coutume, notre rencontre n'a pas duré plus de cinq minutes. Nos accès au labo ne sont toujours pas finalisés mais devraient arriver cette semaine. Une nouvelle de la plus haute importance, donc, qu'il n'était pas possible de communiquer par mail, on le comprend. Qu'à cela ne tienne, cette fois-ci au moins, nous avons eu la présence d'esprit de ne pas emporter nos portables et avons ainsi éviter de nous trimballer 8 kilos de lest pour rien. Prends toi ça dans les dents, Superchinois !

De retour à l'appart, nous envisageons de manger à nouveau des pains à l'ail histoire d'écouler le pain au seigle tout sec acheté deux jours auparavant et dont nous voulons nous débarrasser. Nous décidons d'inviter également notre couple d'hom... Lorent et Ben a venir les déguster avec nous. Nous ne recevons malheureusement pas de réponse d'eux, et pour cause, ils dorment toujours. Tant pis pour eux, ils garderont une haleine fraîche.

En début d'après-midi, nous nous mettons en route afin de partir à la recherche de chaussures de sport histoire qu'Antoine ne soit pas le seul à frimer en se faisant passer pour un athlète. Nous prenons donc à nouveau le métro en direction de la rue Sainte-Catherine. Nous nous arrêtons à la hauteur du centre Eaton. Ce n'est pas la première fois que nous nous y rendons, mais comme on s'est rendu compte qu'on ne vous avait jamais filé de photo, ben en voici. Celle-ci a d'ailleurs été prise au péril de nos vie puisque, d'après Lorent, "on peut pas faire de photo de l'intérieur".


On a aussi repéré un costume de mini Antoine


Les quatre magasins de sport du centre visités, nous ressortons bredouille, ou brocouille comme on dit dans le Bouchonnois, on sortons dans la rue afin de trouver d'autres enseignes. Nous pensons avoir enfin trouvé le graal dans le Sports Experts situé un peu plus loin puisque nous dénichons tous les deux des pompes à nos goûts. C'était sans compter sur ma poisse en matière de chaussures qui semble avoir traversé l'océan pour me suivre jusqu'ici. Alors que K emballe directement la première paire qu'elle essaie, celle que je trouve est trop grande. Je demande donc au vendeur s'il est possible d'essayer d'autres pointures. Après avoir été vérifier dans ses stocks, celui-ci revient en me livrant un pas du tout frustrant "Gnéééééé, désolé mais on n'a plus que ça ou du 40".

Les Foot Locker et autres échoppes du style de la rue passées au crible, le constat est sans appel. Le tennis n'est pas un sport très répandu ici et les autres modèles sont moches. K me dit que je suis difficile. Ca me les brise quand même à mort d'avoir cherché sans rien trouver. Je décide de ronchonner dans le métro en guise de protestation.



Une fois rentrés, nous achevons notre journée en ne faisant rien d'autre à part manger. Du pain perdu à 17h, toujours dans l'optique de se débarrasser du pain au seigle tout pourri, et du poulet à la sauce aigre-douce pour le souper. C'était très bon dans les deux cas (merci K :P) malgré une légère intoxication à la fumée lors de la cuisson du poulet.

Oui, vu comme ça, ça ressemblait plutôt à du poulet à la morve


lundi 27 septembre 2010

Retour furtif dans notre cher pays

Lundi habituel, retour à une semaine pleine de sensations après un week-end mouvementé.
Antoine se lève, comme à son habitude, plus tôt que nous pour partir à la fac et nous mettre la table pour le déjeuner en essayant de faire le moins de bruit possible. Il est comme ça Antoine, c'est un gentleman.

Après une intense lecture de notre bouquin sur la théorie des jeux dans la matinée, Lorent nous demande si lui et Ben peuvent venir, comme à leur habitude, manger avec nous à midi. Nous acceptons bien évidemment, même si cela veut dire retarder notre dîner de 30 minutes. On est comme ça nous, on est des gens sympas. A peine arrivé, Lorent implique Chafouin dans une nouvelle recherche des performances de l'eye-tracker en lui demandant sa contribution. Un petit dialogue vaut mieux qu'une longue explication :

"
José - Et Chafouin, j'ai besoin de ton dossier babe.
Chafouin - Ok.
"

Tout ça pour ça :

Nous sommes heureux d'avoir contribué à la recherche.
Après le dîner tardif, nous nous en allons faire les courses et découvrons que nous devons VRAIMENT revoir notre avis sur les Québécois.

  Les Québécois sont sympas, certes, SAUF s'ils travaillent dans une grande surface.

Voilà, c'est dit.

De retour des courses, nous avons à peine l'occasion de commencer le nouvel épisode de Dexter, que Moumou est déjà de retour. Sa journée n'a "pas été passionnante" nous dit-il, mais il s'en fout, il a pris une importante décision hier, et il en est content (oui, il a préféré le bleu, et il vous ennuie).

Il est 16h15 et nous commençons à nous préparer pour la réception donnée par l'awex à l'occasion de la fête de la communauté française de Belgique. Les filles mettent de belles chemises, moi aussi. Je m'habille avec ce que José appelle "Un costard... genre... mais... pour meufs quoi !" et des talons. Grosse erreur ! Mais nous y reviendrons plus tard !

Nous prenons donc une nouvelle fois le métro direction la station Lucien-Lallier pour rejoindre le centre des conférences sous la pluie. Nous découvrons qu'il faut trouver le bon ascenseur magique pour arriver à l'étage correct. Nous donnons nos noms, nous présentons, et entrons dans une salle remplie de personnes plus ou moins âgées.




 Et c'est là que nous découvrons le bonheur... Après avoir dépensé près de 7 dollars pour de la bière fade, nous nous retrouvons face à un bar (gratuit !) de bières de notre cher pays. Antoine, ébahi, n'hésite pas et demande un Orval, Christophe et moi penchons pour une Mort Subite à la framboise. 





La soirée est bien partie et nous pouvons tranquillement nous poser pour admirer le centre Bell où un match se joue le soir même. Nous avons tout de même du mal à comprendre la logique de leur parking :
Nous avons une pensée émue pour le gars parqué au milieu dont la femme accouche.
Non contents de déguster des bières belges (Antoine continue avec une Chimay Bleue, Christophe se laisse tenter par l'Orval, et je reste fidèle à la Mort Subite. Oui, je suis une fille.), nous nous laissons séduire par les délicieux zakouskis qui passent devant nous. Crevettes, foie gras, côtes d'agneaux, oeufs de lompes, petits trucs asiatiques à la noix de coco, etc...

Suberbes engins de torture !
Un discours, quelques bières et zakouskis plus tard, et il est déjà l'heure de rentrer. Nous disons au revoir et prenons le chemin du retour. Chemin de croix pour moi. Mes chaussures à talons noires, que j'aime malgré tout, me font un mal de chien à peine arrivée à la sortie du bâtiment. Il reste encore tout le chemin jusqu'au métro (je souffre), le trajet du métro (je souffle), le changement de métro (je souffre), le trajet du métro (je souffle), et le trajet jusqu'à la maison (je souffre à mort). 










J'ai beau être matinale. J'ai mal
Enfin, mes pieds sont morts, mais nous avons bien bu et bien mangé. Ca valait le coup.
Et ça aussi, ça vaut le coup :



PS : comme nous sommes des gens bien, nous partageons notre science avec qui le veux, et offrons le fruit de notre longue et acharnée recherche ici : télécharger le fichier de fonds d'écran babes.
Un petit aperçu


dimanche 26 septembre 2010

Un dimanche chiant

Autant le dire tout de suite, ce dimanche ne fut pas le jour le plus trépidant de notre vie canadienne. Un petit coup d'oeil au réveil par la fenêtre et sur le thermomètre a d'emblée annoncé la couleur : le temps est pourri et ne donne pas envie de sortir dehors.

La journée avait pourtant bien commencé, dès 8h pour les plus matinaux, l'un pour assister à une nouvelle victoire rouge de "niiiiiuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum, niiiiiuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum", l'autre pour parler à son nono high tech sur Skype. Le premier temps fort de la journée fut ensuite une palpitante conversation Skype à trois avec Arnaud et Marc.

Après ça, le second moment fort fut un combo lessive-petits pains à l'aïl apéritifs. Ces derniers n'étaient d'ailleurs pas dégoûtants du tout, même s'ils nous ont refilé une haleine de chacal.

Lekker !


En parlant de lessive, Antoine et moi avons appris une leçon aujourd'hui : éviter de lancer une lessive si on n'a pas assez de monnaie pour utiliser le séchoir par la suite. Heureusement, nos sympathiques voisins nous ont dépanné cette fois-ci.

Nous avons néanmoins tenté une percée dans le monde extérieur pour aller bravement nous ravitailler au Metro du coin. Pour les piècehatélistes monnaitélistes gens qui collectionnent les pièces, nous avons découvert avec intérêt une offre qui ne pue pas du tout l'arnaque au bureau de poste du Pharmaprix local. Nous en avons également profité pour expédier à Marc un objet typique qui, on l'espère, décorera avec beaucoup d'élégance son fringant char.

3,41 $CA et une photo en carton moche au prix exceptionnel de 19,95 $CA !


En parlant de char, nous sommes très heureux du succès remporté par le sondage visant Antoine à aider à choisir la couleur de sa future Clio. A l'heure où j'écris ces lignes, nous en sommes à 13-13. Un écart clair et net se dessine donc entre nos deux propositions. Voilà qui devrait aider Moumou à faire son choix !

Mais il est déjà presque 17h30, la journée se termine. Nous retournons dans notre appart pour tranquillement achever ce dimanche particulièrement nul.

samedi 25 septembre 2010

Journée shopping à 10$

Aujourd'hui samedi, nous avions décidé d'aller nous promener sur la rue St-Denis (dont on vous a déjà parlé un peu). En effet, Moumou ne l'avait encore jamais vue de jour, et, en fait, on ne l'avait jamais faite complêtement.

Le programme de l'après-midi était donc tout choisi, mais il fallait encore trouver l'énergie de bouger notre gras. En effet, comme tout bon samedi qui se doit, il n'a pas commencé avant un bon 10h00, heure à laquelle Chafouin  faisait résonner des "niiiiiiiiiiiiiuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum, niiiiiiuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum" dans l'appartement avec les essais du grand prix de Singapour. Nous avons parlé sur Skype, nous avons zoné sur internet, nous avons déjeuné, nous avons réalisé un important sondage, nous avons bien ri... et tout ça jusqu'à plus ou moins 14h. A 14h donc, nos ventres parlant pour nous, nous nous sommes rendus jusqu'au Metro pour acheter de quoi nous faire à manger, et avons dégusté un poisson à l'odeur un peu douteuse.

15h30, l'heure est venue pour nous de démarrer. Nous nous dirigeons vers notre désormais fidèle station Université de Montréal, où les pubs sont d'ailleurs toujours aussi joyeuses.
Ahah.
Nous faisons une halte au complexe Les Ailes, où il y avait des soldes. De fait, plein de trucs à 50%... mais plein de trucs moches... Direction le métro donc pour rejoindre la station Mont-Royal. Le cousin du Chamoine Son faisait également du shopping.

Il est hype, il prend le métro
Il s'en est fallu de peu pour que nous visitions une nouvelle fois le quartier cheap-latino, mais notre sens aigu de l'orientation (et le fait qu'il n'y ait plus de magasin le long de la rue, aussi) nous a fait faire demi-tour pour nous promener sur la rue St-Denis dans le bon sens. Toujours des magasins "sur deux étages", avec une architecture ancienne assez sympathique (mais qui rappelle parfois la maison de la famille Adams).


Nous avançons, tranquillement, et voyons quelques petites choses, plus ou moins marrantes...


Nous nous arrêtons dans un petit parc, sympathique pour sa fontaine et ses Rogers, où les filles dégustent leurs cannettes, tandis que je teste un cheesecake. 



Finalement, pour une après-midi shopping, c'est à peu près tout ce qu'on aura dépensé... moins de 10$ à 3.

Arrivés au croisement entre St-Denis et Ste-Catherine, nous remontons cette dernière et prenons le métro pour rentrer. Une vérité flagrante nous apparaît : le Montréalais ne semble pas beaucoup aimé la nuit, ni les week-end... Une bonne partie des magasins sont fermés à 17h le samedi et les métros ne circulent que jusqu'à minuit... Pour sortir, c'est pas l'idéal... Enfin bon... Nous sommes rentrés, nos pieds nous font mal, et l'appart pue le poisson. C'est génial.