mercredi 3 novembre 2010

Swing la bacaisse dans la quoi ?

Et non, toujours pas de compte-rendu du dernier jour de notre trip au Québec. Certaines personnes sont toujours en train de fignoler leur petit paragraphe. Mais je ne les balancerai pas, ce n'est pas mon style (c'est K, Ben et Lorent !). C'est promis, ça arrive !

Trèves de bavardages, la journée d'hier était une fois de plus consacrée au dur labeur. Levés tous les trois aux aurores, vers 8h30, nous déjeunons ensemble avant que K et moi n'allions nous planquer devant Skype avant d'entreprendre une conversation avec notre promoteur. Afin de pouvoir partir à une heure décente à la fac, nous lui avions demandé la veille s'il lui était possible d'avancer notre rendez-vous d'une heure. Manque de bol, cela lui était impossible. Nous ne l'avons cependant remarqué qu'après avoir zoné pendant 15 minutes devant une liste de contacts vide et qu'un de nous deux ait l'idée géniale d'aller relever sa boîte mail. La journée commençait bien !

Nous quittons ensuite l'appartement pour nous rendre à Concordia. N'ayant toujours pas de cartes d'accès au labo fonctionnelles, nous sommes une nouvelle fois contraints de toquer à la porte pour que l'on nous ouvre, tels deux pauvres clodos. Nous passerons ensuite la prochaine demi-heure à tenter de connecter nos portables au réseau Wi-fi de l'université. Il y a tellement d'étapes à franchir que les douze travaux d'Hercule  s'apparentent à une visite chez les Bisounours en comparaison. Au final, cela a foiré, nous repartons brocouille. Nous supputons que les génies du service informatique ne nous ont pas filé les identifiants et mots de passe nécessaires. Ceux dont nous disposons servent uniquement à accéder à nos boîtes mail. Supeeeeeeer !

Enfin soit, nous nous mettons au travail. Il n'est pas facile de se concentrer, le bureau étant à nouveau bondé. Nous comprenons pourquoi il n'était pas possible de nous filer de la place tellement il y a du monde (ironie inside).

On se marche littéralement dessus !

K est repoussée à l'extrémité de la table !

Le midi, nous décidons d'aller manger les délicieuses tartines préparées le matin même. Le bâtiment de l'université de Concordia abritant apparemment à la fois des étudiants en informatique et en art (ou un truc du genre, on n'a toujours pas trop bien compris exactement), nous tentons une percée dans le chic septième étage où zonent dans des salles assez classes des étudiants en art. Le plan s'avère néanmoins un cuisant échec : d'autres personnes ayant étrangement eu l'idée de manger à la même heure que nous, il n'y a plus de place libre. Nous voilà donc obligés de descendre comme deux paumés au rez-de-chaussée où nous assisterons, un peu dégoûtés, au ballet incessant de connards ramenant des paquets de bouffe du McDo.

En partant, avant de rejoindre le métro, nous décidons de faire un petit crochet vers le magasin à souvenirs de l'université où l'on trouve des tshirts, des polos, des stylos et autres goodies arborant le logo de Concordia. C'est demain la veille qu'on verra la même chose aux FUNDP... Nous faisons également la découverte de papier à partir de... erhmm... je vous laisse le découvrir par vous-même. Bon appétit si vous passez à table.




Le soir, nous sommes conviés par Kim de la muerte à assister à un concert que donne son papa et une partie de son groupe dans un bar près de Saint-Denis. Nous rejoignons Ben à la station Mont-Royal vers 20h30, bien contents de quittés l'appartement où nous assistions à la belle branlée que les Canadiens étaient en train de se prendre. Un peu pas bien, Lorent a choisi de ne pas venir. On vous assure, ce n'était pas bien grave, il est déjà de nouveau en pleine forme. Bien aidés par la fée GPS du smartphone de Ben, nous parvenons à l'Inspecteur Epingle où a lieu l'événement et y retrouvons Kim, son pote Patrick et le père de Kim, qui mesure à peu près deux mètres de haut. Bonjour monsieur. Ben et Lorent ne nous avait pas menti à propos de sa carrure. Nous sommes ensuite rapidement rejoints par Gaël et Anabelle. En attendant que le spectacle commencent, Kim et Anabelle nous apprennent quelques expressions locales amusantes et tentent une nouvelle fois de nous faire prononcer avec le bon accent des jurons d'ici. C'est pas gagné mais ça vient ! Après une première partie assurée par un type tout seul un peu pas top, c'est au tour du père de Kim d'entamer sa prestation. Pour la faire courte, c'était très sympa. On a même eu droit à une petite dédicace entre deux chansons !



Le temps passe vite et il est déjà l'heure de reprendre le métro. Sur le chemin vers la station, un chat vient vers nous. Nous en profitons pour lui faire des gouzi-gouzis et le prendre en photo. José, l'ami des animaux, aurait sans doute apprécié ce moment.



2 commentaires:

  1. "ous assisterons, un peu dégoûtés, au ballet incessant de connards", j'aime beaucoup ta prose! :)

    Concernant le chat, je ne ferai point de commentaire! ("roh putain bande d'enfoirés!")

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  2. J'aime la prose aussi :D

    Et la coupe de Chaffouin :D

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