dimanche 31 octobre 2010

Halloween in Darlington

Cela faisait un petit temps que ça se préparait. Pour tout vous dire, vous vous souvenez de la soirée à l'Abreuvoir, où on a rencontré tous nos potes Français ? Oui ? Hé bien ça devait déjà commencer là. En effet, la motivation première de Guillaume, en nous invitant tous, pauvres sans-amis que nous étions, à boire un verre, était de préparer l'Halloween.

Oui oui, on sait, c'est une fête mercantile, oui oui, on sait, tout ça c'est la faute des Américains. Mais étant à moins de 100km de la frontière avec ces bouffeurs de hamburgers, nous nous sommes vu plus que jamais envahir par l'idée qu'ici, Halloween, c'est du sérieux, et on ne peut pas passer à côté. On aurait voulu ne pas en entendre parler, on aurait pas su. Depuis près d'un mois (si pas plus), les magasins sont remplis de trucs et de machins pour se déguiser, déguiser sa maison, bouffer des bonbons etc...

Donc, nous étions partis dans l'idée de fêter Halloween ensemble. Le problème était de savoir où, comment et quand (l'Halloween s'étalant ici du 28-29 au 31). Deux rendez-vous dans des bars plus tard, on était toujours pas rendus... L'idée qui ressortait était de se rendre à la Ronde, parc d'attractions de Montréal, spécialement décoré pour l'occasion. Mais au final, l'idée de dépenser 40$ pour quelques heures alors que, selon une-enfant-connaissance-d'Ombeline "C'est nul, y'a trop de monde et on sait pas aller sur les manèges." ne plaisait pas plus que ça à quiconque ne s'appelle pas Kim Lavoie.

Au final (soit le 29, la veille du jour où on devait fêter Halloween), le manque de plan s'est transformé en   "venez tous chez Chafouin, Antoine et K", comme tout le monde s'y attendait. L'invitation était envoyée, il ne nous restait plus qu'à trouver de quoi nous déguiser et à attendre que les gens arrivent.

Cela nous amène donc à la journée d'hier, soit samedi 30. Nous effectuons quelques courses pour remplir nos réserves de manger (et surtout de chips) et de verres, acheter quelques bonbons et tenter de trouver un déguisement. Le dernier objectif se soldant par un cuisant "fail", nous projetons une escapade dans le centre ville pour l'après-midi.

Nous laissons donc Moumou à ses questionnaires Google tandis que Chafouin et moi prenons le métro pour rejoindre la station Mont-Royal à la recherche d'un magasin de déguisement renseigné par Kim. Nous arrivons devant après être passés devant plusieurs échoppes à l'air plutôt cool, nous y retournerons ! C'est bien Halloween : il y a une file pour entrer dans le magasin, et un sorteur/entreur/videur qui admet les visiteurs au gouttes-à-gouttes. Le magasin a l'air d'être connu et reconnu : en effet, un autre magasin du même genre se trouve à 5 mètres, mais les gens préfèrent faire la file pendant 1/2h sous la pluie plutôt que de ne pas aller dans le premier. C'est un peu pitoyable pour le deuxième, vous en conviendrez. Quoiqu'il en soit, nous ressortirons de là les mains vides, étant donné les prix astronomiques. Nous jouons notre dernière carte en traversant la rue pour rentrer dans un Pharmaprix, que nous quittons avec un "masque de gardien de but" et des fausses dents de vampire (qui ne seront pas utilisées).

Rentrés à la maison, il ne faudra pas attendre longtemps pour que la team Ukrainienne rejoigne la team Caribou, apportant avec elle notre Montréalaise préférée. Kim n'est pas venue les mains vide. Elle dépose sa guitare pour Moumou et sort ses ciseaux pour Chafouin. L'heure de la coupe de cheveux est venue. Christophe a un peu les jetons, mais tout se passe pour le mieux, au son des chansons d'Antoine. Nous pouvons vite observer le beau travail de la zombie sur la tête du Chafouin.

"Putain, j'ai peur !"
Moi, je trouve le résultat concluant :D
Arrive alors l'heure du maquillage et des déguisements. Antoine n'a absolument rien à faire, j'opte pour le crépage de cheveux, et Christophe se laisse tenter par le vieux sang sur la gueule. La team Ukrainienne, pour sa part, a investi dans 4 mètres de bandages, un tee-shirt noir et 5 feuilles de papier. Les premiers essais sont pour le moins expérimentaux, mais le résultat final est concluant. Capitaine Kim, dans son coin, passe 30 minutes à soigner ses problèmes de peau sans succès.

"Enlève-moi ça plutôt que de faire des photos ! J'arrive pas à respirer !"
Ben et ses shurikens qui ont bien ennuyé tout le monde
Eau précieuse, ça pue, mais ça marche.

The horrible six. Un carolo s'est caché dans cette image, saurez-vous le retrouver ?
Tirés à 4 épingles, nous attendons l'arrivée de nos invités. Gaël ramène ses fesses en premier, Raul, Ombeline, leurs 2 amies et Jérome/Wolverine arrivent ensuite, suivis de Aurore et Guillaume en couple de zombies, et de Gwen et Ange. Tous nos convives arrivent avec leur manteaux blancs. Non non, ils n'ont pas de problème de pellicules, c'est juste que c'est la première neige qui tombe sur Montréal !

Nous passons une soirée sympathique avec des gens encore plus sympathiques, en goûtant de la sympathique bière au miel (qui a une superbe bouteille avec un castor et une feuille d'érable, je tiens à le faire remarquer).
Moumou nous fait même l'honneur d'un mini concert en fin de soirée.



Moumou, comme vous pouvez le constater, a dû user d'ingéniosité pour se nourrir au cours de la soirée.




Vers 23h30, nous décidons de bouger, tout le monde reprend ses affaires et nous prenons le métro jusqu'à Berri Uqam. Nous passons inaperçus étant donné que la moitié des gens que nous croisons sont eux aussi déguisés. Lorsque nous arrivons au Ste-Elizabeth, le gentil serveur fait bouger deux personnes pour que nous puissions tous poser nos popotins sur la grande banquette.





Vers 2h, Chafouin et moi décidons de partir avec Kim, qui doit repasser chercher ses affaires, en profitant de la voiture de son ami Patrick. Nous avons donc fait le voyage en 20 minutes bien au chaud, ce qui ne sera pas le cas de notre colocataire adoré, qui prolongera sa nuit dans un bar à pizza et sur les trottoirs, en revenant à pieds avec Raul, Ombeline et Ji Young. On ne l'a pas jalousé plus que ça.

Le lendemain est, comme la dernière fois, un peu poussif mais moins pénible. Levé à 11h, et dans la thématique d'Halloween, nous zonons comme des zombies entre le salon et le lit depuis cette heure-là, en passant par la cuisine pour finir les épluchettes vers 16h.


Vroum trip to the north: day 4







Si vous n'avez pas encore lu le début de l'aventure, nous vous suggérons de lire le premier, le deuxième et le troisième jour, avant l'article qui suit.




Le petit déjeuner à l’auberge est bien moins “industriel” qu’à Québec: crêpes, croissants, vraie confiture.. Bien plus intime et convivial qu’à Québec.
Nous reprenons donc la route en direction du lac St-Jean où nous trouvons une sympathique plage, propice à une bataille sur rondin.








Une fois la bataille de rondin terminée et ma victoire écrasante proclamée, notre choix se porte sur une colline qui semble plus enfoncée dans le lac. Il nous faut cependant quelques kilomètres (en voiture, je vous rassure!) avant de trouver la bonne route. Cependant, la route en question termine dans l’allée de garage d’un particulier. Fort heureusement se trouve une piste cyclable à proximité que nous empruntons (à pied, cette fois) au plus grand bonheur de tout le monde. La perspective d’une promenade à flanc de colline s’impose d’elle-même (d’où nous pourrons prendre quelques clichés assez uniques, notamment le shooting photo de Benoit en plein coming-out). 




Nous pouvons enfin profiter de la vue des mouettes posées sur l’eau et de leur concerto, véritable mix entre meute de chien et poulailler industriel. Au bout d’une quinzaine de minutes à marcher dans un champ de maïs mou comme du beurre, seuls les 3 vaillants hommes du groupe décident d’aller jusqu’au bout de la colline, où nous aurons probablement la meilleure vue de la journée. Machine est content, tout roule!






Le retour à la voiture se fait plus pénible, surtout lorsque Benoit prend l’intelligente décision de lancer des espèces d’oursins sur les vêtements de tout le monde (et notamment dans mes cheveux, ce qu’il finira par regretter amèrement tout au long de la journée). Une chose à dire, le poil à gratter faisait pâle figure face à ces saloperies d’oursins qui grattent


"Benoit, t'es qu'un connard !"
Après cette superbe promenade ensoleillée sur la rive du Lac St-Jean, nous reprenons la voiture vers Saguenay. Pause midi au Subway, une première pour Christophe et moi. Verdict: bon, cher et sans doute un peu plus sain que nos classiques McDo et autres BurgerKing.
Sur la route, nous n’écoutons pas du Raphael mais le live de Daft Punk. J’apprécie moyennement :p
Petite pause à La Baie pour un premier aperçu du fjord du Saguenay et plus précisément de son immense baie à cet endroit, logique. Un chouette peye accepte de nous photographier devant ce joli décor avant de continuer la descente du Saguenay. La première partie de la route est d’ailleurs de toute beauté! Mais j’empiète déjà sur le paragraphe de Christophe et m’arrête donc ici pour aujourd’hui.



Nous nous dirigeons ensuite vers le Cap Trinité, une nouvelle trouvaille d’Antoine le guide. Celui-ci en profite pour prendre le volant de la voiture et relègue ainsi Lorent sur la banquette arrière, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Avec sa carrure en forme de slip, l’espace réservé aux épaules des deux autres occupants se trouve réduit à peau de chagrin et nécessite des efforts digne d’un contorsionniste confirmé pour pouvoir trouver une position confortable. Et, sans vouloir en rajouter une couche sur le sujet, il y a aussi un souci d’ordre olfactif...
A peine arrivé au fameux cap, K est déjà aux anges et s’extasie devant la quantité de GROS CAILLOUX (oui, en majuscules, c’est important) qui s’offre devant elle. Il ne faut pas attendre plus d’une minute avant qu’elle ne commence à les escalader, telle le preux chevalier singe. Une fois redescendue, nous nous retrouvons avec Ben et Antoine sur les bords du fjord de Saguenay. La vue est vraiment magnifique et le calme qui y règne est assez sidérant. Il est grand temps d’entamer une séance photo-frime.





Après avoir bien pris le temps d’immortaliser nos tronches d’andouilles et s’être extasiés devant un petit écureuil qui nous balançait des bouts d’hélicoptères grignotés du haut d’un arbre, une inquiétude s’empare soudainement de nous : nous réalisons en effet que cela fait au moins vingt bonnes minutes que Lorent n’est plus avec nous ! Nous commençons à nous demander si nous n’allons pas le retrouver au fond d’une vieille crevasse.
Cinq minutes d’investigation plus tard, nous retrouvons la taupe du groupe à proximité du parking où se trouvait la voiture. Parti dans le sens opposé du groupe, José s’était aventuré seul dans les bois et venait de passer la dernière demi-heure à tourner en rond en nous cherchant tout en beuglant nos noms.
Afin de fêter nos retrouvailles, nous effectuons nous aussi un rapide petit tour dans la forêt, avec Lorent comme leader étant donné qu’il connaissait désormais l’endroit comme sa poche...

Les jambes fatiguées et les cartes SD pleines de photos à faire jalouser tata Fernande et cousin Hubert, nous retournons à l’auberge à une heure raisonnable (19h30) et nous posons dans notre confortable chambre pour glander un moment. Ce moment passé, nous avons faim et avons dans l’idée d’élargir notre connaissance diététique des fast food en essayant un PFK (KFC là où ils ne traduisent pas tout).
Arrivés là-bas, l’ambiance est un peu lourde, et nous ne remarquerons que 5 minutes plus tard que c’est parce que nous sommes entrés 10 minutes avant la fermeture. La grosse serveuse semble ennuyée mais nous sert gentillement tout de même. Le verdict : bof.
De retour à l’auberge, la team ukrainienne s’en va au Couche Tard chercher des bières et du Coca pendant que Antoine et moi entamons un superbe PUZZLE ! Le temps que Ben et José reviennent, nous avons terminé les bords et nous nous en contenterons. 


Nous remontons tous les 5 dans la chambre où nous passons la soirée avec un jeu où nous apprendrons des trucs et des machins vachement drôles. L’histoire retiendra que Moumou a fait brûler une église en étant petit et que José aurait voulu être notaire. De la PURE RIGOLADE je vous dis !

vendredi 29 octobre 2010

"N'oubliez pas que le service n'est pas inclus !"

On profite du fait que Ben et Lorent n'aient pas encore tout à fait terminé leurs compte-rendus des deux derniers jours de notre trip pour faire un petit interlude dans la narration de nos trépidantes aventures. Oui car, c'est bien connu, Ben et Lorent sont les seuls à bosser depuis qu'on est ici ! En attendant, nous allons revenir à la bonne vieille formule du récit de la journée. Et il s'en est passé des trucs aujourd'hui... (ou pas).

Contrairement à hier, K et moi avons décidé de ne pas travailler à la fac (oui car on a ENFIN plus ou moins accès à un labo) et de rester bosser à l'appart. Notre promoteur étant indisponible aujourd'hui, ça n'aurait de toute façon pas servi à grand chose et ça nous a épargné le trajet en métro. A la place, nous décidons de nous lever à peu près en même temps qu'Antoine afin que cette journée soit placée sous le signe du dur labeur.

Plongés dans une ambiance studieuse, nous constatons avec bonheur que notre adresse semble être devenue une bonne table pour tous les Roger du quartier. Un énorme Roger, que nous soupçonnons d'être la parrain de la bande et que nous avons donc surnommé Gros Tony, semble lui aussi être tombé dans notre piège parfait !

Ce midi, Lorent et Ben sont venus manger avec nous. Il n'y pas grand chose de spécial à indiquer si ce n'est que les sandwichs qu'ils ont ramené étaient assez énormes et plein de pâtés.

Enfin, ce soir, après avoir passé la douloureuse étape du paiement du loyer, nous décidons d'aller manger tous ensemble à la Banquise, spécialiste de la poutine dans le coin. La dégustation de ce met délicat sera d'ailleurs une grande première pour K et moi ainsi que pour Gaël, un pote de Ben fraîchement débarqué à Montréal et qui devrait passer pas mal de temps avec notre groupe de débiles dans les prochaines semaines. Paix à sa santé mentale !

Avant d'entrer, il a fallu qu'on poireaute une bonne demi-heure !

Pour en revenir à la poutine, notre verdict n'est pas tellement différent de celui que Moumou avait posé il y a quelque temps : c'est correct mais ça bourre. Je n'aurais d'ailleurs pas dû faire le malin et battre en retrait en prenant la petite portion...

José en pleine concentration


Au moment de payer, Gaël a appris à ses dépends une coutume locale bien pénible. Le service n'étant pas inclus dans le prix du repas, il est de bon goût de rajouter un tips d'environ 10 à 15% du prix de la commande. Malgré l'insistance de la serveuse sur la non-inclusion du service, Gaël se contentera d'un "oui oui" en rangeant tranquillement son porte-feuille dans sa poche. Du grand art !

FLASH SPECIAL 15


Nous avons dépassé la barre des 10.000 visiteurs, et nous vous en remercions.

Fun facts

Les sites d'où proviennent le plus de visiteurs sont :
  1. Facebook
  2. Le blog de B3nz3n
  3. Google
  4. Nous-même...
  5. Twitter
Les pays d'où proviennent le trafic sont :
  1. Belgique
  2. Canada
  3. Espagne
  4. Royaume-Uni
  5. Costa Rica
  6. Luxembourg
  7. France
  8. Etats-Unis
  9. Italie
  10. Corée du Sud
(oui, y'a des trucs qu'on comprend pas vraiment)


Et quelques recherches drôles qui ont amené des gens de Google à ici :
  • acer aspire 5251-1940
  • "chamoine son"
  • amy farrah fowler
  • la magie des lanternes en octobre? fait pas trop froid

jeudi 28 octobre 2010

Vroum trip to the north: day 3




Si vous n'avez pas encore lu le début de l'aventure, nous vous suggérons de lire le premier et le deuxième jour avant l'article qui suit.

La confiture n’est pas meilleure que la veille pour notre second déjeuner à Québec. Nous nous activons un minimum, histoire de plier bagages et d’effectuer dans les temps le check-out à l’accueil de l’auberge. Lorent est un peu tendu : ses maintes vérifications ne le rassurent pas puisqu’il s’obstine à croire qu’il oublie quelque chose. Pète un coup machine, la chose à ne pas dire...

Notre première étape de la journée n’est pas très loin de la ville de Québec. Nous arrivons en fin de matinée à la chute de Montmorency. Le site est superbe et le soleil présent, ça cartonne! La chute en elle-même est impressionnante, quelque soit l’angle de vue choisi. Cette fameuse cascade est d’ailleurs environ 30 mètres plus haute que les célèbres chutes du Niagara. Le tout est bien aménagé puisqu’il est possible de contourner la chute grâce à un ponton de bois, des escaliers à flanc de colline et même un téléférique qui s’avèrera un peu trop coûteux. 

Dans les escaliers, nous croisons Lara, Belge rencontrée la veille, qui effectue la visite avec les touristes de l’auberge. Les photographes du groupe s’en donnent à coeur joie pour figer le décor, de près, de loin, très proche de la chute où ça mouille pas mal ou encore à travers un arc-en-ciel dompté par B3n le magicien. 



Suite à un pari collectif stupide, nous effectuons la remontée des 487 marches (peut-être plus en fait :)) au pas de course. B3n et moi commençons l’escalade un peu vite! Tout le monde arrive finalement en haut à bout de souffle, et galère et merde, oh merde. Nous reprenons nos esprits et la voiture en direction de St Joachim et de la Baie St-Paul.




Le guide d’Antoine est formel, le Canyon St-Anne est une escale indispensable! Une fois le GPS programmé, il est temps de suivre sa douce voix à accent québecois. Après un bon moment à avoir testé plusieurs adresses, sentiers, routes barrées et forêts (où K ira se soulager à son tour, pour le plus grand bonheur des gardes forestiers qui passaient par là), nous décidons d’abandonner cette visite introuvable. La prochaine direction à prendre est St-Joachim, que le guide de Antoine définit comme attractive de par son église (nous verrons plus tard que le rédacteur de ce guide ne sniffe pas que de la farine).
Quelques kilomètres de route et un panneau fait son apparition: “Canyon St-Anne”, une chance! Malheureusement, le prix par personne pour y avoir accès étant de 11,50$, nous ne verrons jamais ce fameux canyon! (surtout après les chutes de MontmoNascimo Coreman
rency).
L’arrivée a St-Joachim fait réagir tout le monde de la même façon: “Ici, c’est le bled dans lequel on passe AVANT d’arriver à St-Joachim?”. Et non, ce bled (misérable, si je puis me permettre), C’EST St-Joachim. Evitons les préjugés et faisons un tour histoire de nous faire notre propre opinion... et donc, cette ville est ce que nous avons vu de plus paumé jusque là! On passe tout de même devant une église relativement...normale... et quelques cahutes/restaurants où nous décidons de ne pas nous arrêter, la priorité est maintenant de quitter ce trou à rat! Ovation à Antoine qui nous dira quelques kilomètres plus loin “Ah, en fait c’était l’intérieur de l’église qu’il fallait voir!“ (bravo Machine)... Tant pis, sortons-nous de là!

Ayant quelques heures de retard sur le dîner, tout le monde a faim (et surtout moi), c’est le moment de se diriger vers la ville de Baie St-Paul. Nous y trouvons un restaurant nommé L’Orange qui nous propose un gros choix de plats pour des prix très raisonnables. K et Benoît tentent la tartiflette, Chafouin et moi restons classiques sur un bon Hamburger-salade-frite et Antoine craque, ce sera une Poutine pour lui! Les quantités restent assez faibles (sauf pour Chafouin et moi). Ce repas aura été jouissif, et plus encore car il m’aura permis de recharger la batterie de mon appareil photo.


Si vous ne vous l’êtes pas encore dit: oui, les Québecois mettent le préfixe “Saint” devant presque tous les noms de ville et tous les noms de rue!




Après un délicieux dîner, nous cherchons à atteindre la plage de la Baie-Saint-Paul, ce qui ne fut pas une mince affaire étant donné les travaux sur la route principale. Ah oui, nous tenons à signaler que nous nous demandons si des élections n’ont pas bientôt lieu au Canada, parce qu’il y a des travaux ABSOLUMENT PARTOUT !
Quoiqu’il en soit, nous arrivons, à force de bravoure et de sagacité, à trouver  un chemin menant à la plage. Sur celui-ci, nous voyons des espèces de radeaux construits avec des gros tonneaux. Peut-être un concours de radeau avec gros tonneaux !? Nous n’en saurons jamais rien...
La plage est très agréable, du sable,  des petites vagues d’eau légèrement salée (Ben a testé...), des dessins dans le sable, et José qui s’en va faire une balade en solitaire le long de l’eau pendant que nous faisons de stupides photos. Nous supposons qu’il est allé se soulager, mais il nous assure que non. Vu ce que nous sentirons le soir même, nous avons tendance à le croire...




Courageux que nous sommes, nous marchons jusqu’au bout de la jetée (à 20 mètres) pour admirer la vue. C’est beau.



Nous reprenons ensuite la route vers la deuxième auberge de jeunesse. Vu l’heure tardive, nous décidons de suivre l’instinct de survie de notre GPS et de suivre la route la plus directe, sans faire escale à Tadoussac comme c’était initialement prévu. Vu qu’il commence à faire noir, nous n’aurions de toute façon rien vu !
Notre fidèle Tom Tom nous propose donc un sympathique trajet de deux bonnes heures à travers des forêts et des montagnes. La route, que nous avons surnommé pour l’occasion “route de la mort” est sinueuse et, à l’occasion, fort pentue, ce qui ne semble pas ravir la boîte paresseuse de notre Yaris en mousse. En outre, nous ne croiserons pour ainsi dire pas une âme ce qui nous amènera d’ailleurs à penser que nous nous trouvions à ce moment dans le trou du cul du monde. Enfin, peu importe, moi je m’amuse bien ! Nous profitons également d’un rapide arrêt pipi pour aller faire mumuse avec la neige se trouvant sur les bas-côtés. C’est trop le fun !


Nous arrivons ensuite enfin à Chicoutimi, la ville où se trouve l’auberge, que le guide d’Antoine décrit avant tout comme “une ville très vivante, tant d’un point de vue culturel que par l’animation de ses cafés et restaurants”. Effectivement, nous n’allions pas être déçus !
En ce qui concerne notre auberge, la Maison Price, le style est assez différent de celle de Québec. Tout d’abord, elle ne comporte pas 3000 chambres comme c’était le cas de cette dernière. Les chambres ne sont plus privées et les douches sont ainsi communes. Nous nous verrons attribuer une chambre pour nous seuls, ce qui n’est d’ailleurs pas plus mal. Après coup, on a en effet eu du mal à imaginer comment des gens extérieurs à notre groupe de demeurés auraient pu résister plus de deux minutes au mélange de chaos et de débilité régnant dans notre salle. Et aussi aux pets de Lorent...



Une fois sur place à Chicoutimi nous nous installons dans notre chambre commune (3 lits superposés et un lit simple) .Les auberges de jeunesse Québecoises sont décidément très sympas.




Après un copieux repas très sain au McDonald, nous (les mecs, les vrais) décidons de partir à la recherche d’un bar... Au bout d’1h30 de marche nous rentrons à l’auberge sans avoir trouvé de quoi nous sustenter.. En effet les seuls bars que nous avons croisés étaient dans l’ordre: un piano bar fermé, un bar qui semblait sympa mais uniquement fréquenté par des quinquagénaires et un bar karaoké ou chantait une seule personne...
Du coup Lorent, Antoine et Crhistophe partent en voiture afin d’acheter quelques bières au couche tard sorte de station service / nighshop. Mais le vendeur a refusé de nous vendre de l’acoloo sous prétexte qu’il était trop tard... Décidément Chicoutimi est une ville qui bouge.
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